Avis Girard-Perregaux Laureato : Exceptionnelle, énigmatique et sportive

Apparue en 1975 après la Royal Oak (1972) et avant la Nautilus (1976) elle doit son profil à l’architecte Adolfo Natalini. Et il faut reconnaître un joli coup de crayon ! Cette version actuelle en 42mm est en tout point une réussite, à des tarifs qui ne dépassent pas l’entendement… et représentant bien l’état de l’art de l’époque. Magnifique bracelet intégré, épaisseur de 10,68mm qui passe sous toutes les chemises, c’est l’élégance sportive incarnée. Avec ce petit plus pour moi qu’est l’étanchéité à 100 mètres avec couronne vissée qui autorise quelques brasses dans la piscine. Les finitions sont remarquables, les brossés soyeux qui alternent avec de magnifiques polis… Le verre saphir légèrement bombé, le cadran clou de Paris, et cette lunette octogonale harmonieuse… sans oublier le remarquable mouvement manufacture GP01800 apparent, magnifiquement travaillé. Un détail qui me plaît, la lumière reflétée par les aiguilles, même dans la pénombre. Un poli inégalé. Un sans faute et un style singulier.. Je l’aime tellement que je l’ai aussi prise en bleu !