J'aime beaucoup le Breitling de l'aviation, celui des grands modèles, celui du cuir généreux et solide ! J'ai trouvé ma pépite chez un grand revendeur dans l'occasion, un modèle de 2015, provenance du Royaume-uni, il faut faire venir la montre de là-bas mais tant pis ! Elle est magnifique et elle m'attire ! Je l'essaie donc sur la capitale, un régal. Les détails sont dingues, la pointe de la trotteuse rouge, la logo de la marque à l'opposé de la trotteuse, les détails des graduations, ce bruit particulier des chronos lorsqu'on les remet à 0...remonter un chrono manuellement... c'est une vraie expérience.

J'ai 30 ans, un cap, une étape, un symbole que de passer dans une nouvelle décennie. Comme à mon habitude, chaque cadeau important se rapporte à un garde temps. Pour mes 20 ans, la speedmaster m'a paru comme une évidence tant j'avais vu cette montre aux poignées de mes héros d'enfance. Pour cette ci, le choix fut plus complexe, car aucun modèle ne faisait l'unanimité dans mon esprit, Cartier Santos, Reverso, Black Bay... Les mois passent et toujours pas de consensus interne, au détour d'une soirée, je remarque au poignée d'un ami une montre que j'ai rarement eu l'occasion de voir en vrai, une Navitimer. J'avais une idée plutôt négative de cette montre que je voyais surcharger, illisible et surtout énorme ! Quel ne fut pas ma surprise en constatant que c'est en fait un modèle dans sa version vintage je précise, une montre tout à fait sublime. Les proportions sont bonnes et faciles à lire, le boitier de 41 mm ne me changent pas vraiment du format de ma speed et le bracelet cuir me plait sachant que je n'en ai pas encore dans ma collection. Bref, cette rencontre m'aiguille dans ma recherche jusqu'à trouver au Mans un modèle idéal. Ce modèle des années 60 regroupe tout ce que j'aime, une histoire grâce à l'héritage de la Navitimer mais aussi par cette inscription LIP sur le cadran témoignant d'un partenariat francophone aujourd'hui presque oublié. De plus, ce modèle en très bon état de conservation se part d'une patine à laquelle je ne suis pas insensible. Depuis qu'elle est entrée dans ma collection, j'ai du mal à ranger, je ne porte plus quelle. Ça force principal et sa facilité à l'associé avec tout type de vêtement ce qui la rend très polyvalente Bref cher lecteur, je ne serais que trop vous conseillez cette pièce d'horlogerie qui ne me quitte plus.

Pendant longtemps j’ai hésité à franchir le pas, j’ai déjà des chrono, plus lisibles… Mais je suis tombé sur ce modèle avec une magnifique patine « comme je les apprécies » de 41mm hors couronne, pas trop épaisse, tritium, plexi d’origine non rayé, boîtier en remarquable état, boîte papier… un 7750 archi connu et « facile » à faire réviser. Je dispose d’un bracelet Breitling en cuir de qualité correcte mais pas très glamour, un caoutchouc pas forcément d’époque mais d’origine Breitling et qualitatif. Et surtout je l’ai équipé d’un bracelet fait sur mesure par ABP en Aligator avec un cahier des charges très précis. Cette montre a une histoire au delà de l’histoire de ce modèle « aviateur » car elle a appartenu à un pilote de l’armée de l’air Canadienne. Une précision à laquelle je suis sensible ayant le plaisir de porter une tocante qui me plaît et qui a eut une vide trépidante !

Cette Navitimer a un charme de dingue ! Ce modèle vintage or et acier était le modèle que portait Serge Gainsbourg qui avait remplacé à l’époque le bracelet cuir par un bracelet acier à cause de ses problèmes de transpiration. Son boîtier plus contenu avec ses 41mm est plus facilement portable pour les petits poignets que les modèles récents en 43mm. Le cadran panda inversé, l’ancien logo ailés et cette association or/acier font de cette Breitling un must have pour tout collectionneur d’icône horlogère.

C’est celle par laquelle tout a commencé. Acquise en 1989, alors que j’avais 16, ans avec le salaire de mon premier job d’été, elle venait combler l’envie d’être plus âgé. A l’époque il me semble que l’on parlait plus de Breitling et de Cartier que de Rolex. J’ai eu l’opportunité de racheter ce modèle quartz pour 3 000,00 francs et depuis, malgré toutes les critiques que j’ai entendues sur sa fiabilité, elle n’a eu droit qu’à deux révisions et des changements de piles. Portée quotidiennement pendant 10 ans, et encore aujourd’hui quand la nostalgie pointe, à la ville comme à la plage, hiver comme été, au calme comme pendant mon Service national dans un Régiment d’Infanterie, elle ne m’a jamais lâché. Elle avait la particularité d’être vendue en neuf avec différente déclinaison de lunette (graduée dans un sens ou dans l’autre, avec les points cardinaux style boussole….). Obtenue avec un bracelet dit en « requin nautique » qui n’a pas duré, j’ai vite abandonné l’acier acquis à prix d’or à l’époque car il était beaucoup trop lourd et inconfortable. Aujourd’hui le bracelet, que j’ai toujours, doit valoir plus que la montre mais pourtant ce sera celle qui restera quand viendra la fin et que j’aurai transmis les autres.

L’esprit de la navitimer dans une montre habillée! Émerveillé depuis longtemps par l’univers Breitling et plus particulièrement la navitimer, j’ai longtemps été frustré par les diamètres très imposants que la marque propose. Cette Navitimer 3 aiguilles a été une évidence pour moi lors de l’annonce de sa sortie. La “simplicité” de son cadran, les superbes finitions, le retour de la lunette perlée est la finesse du boîtier font de cette montre le parfait entre-deux pour ceux qui cherchent l’ADN de Breitling et un garde-temps élégant.