Il se dégage de cette montre une très belle harmonie. Le cadran et la lunette, teintés dans des bleus très légèrement différents, sont magnifiques, avec l'extérieur de la lunette cannelée, qui se marie bien avec la maille fine du bracelet. Mouvement d'origine Tudor, très précis et avec une bonne réserve de marche. Le bracelet de type milanais est en fait à maillons, extrêmement confortable. Cela permet d'ajuster la circonférence du bracelet. Heureusement, car il n'y a pas de micro ajustement dans le fermoir. L'extrémité des cornes est un peu saillante, ce qui pourrait éventuellement être gênant sur des petits poignets. Belle réserve de marche de 70 heures Elle rend également très bien sur le bracelet caoutchouc bleu, très bien assorti au cadran et à la lunette. Elle attire l'oeil, et je reçois souvent questions et remarques élogieuses lorsque je la porte.

Une plongeuse « édition spéciale 50ans du modèle » chez les spécialistes des montres d’aviation, c’est peu commun ! Une montre de cette dimension, ça l’est encore moins ! 46mm au poignet… D’aucun n’y verront qu’une montre pour l’ostentation, que l’on revêt uniquement pour qu’elle soit vu et reconnu… Je vois ici un sublime garde de temps d’un bleu soleillé hypnotique, cadran 3 aiguilles et logo Breitling en Or 18k joliment agrémenté d’index bâtons d’un contour « chemin de fer » qui ne semble ne faire qu’un avec la lunette en céramique du même ton. Le rendu est simple, efficace et donne une tocante qui donne l’heure précision COSC avec une belle réserve de marche de 70h. Que demande le peuple ? Ab initio, ce type de modèle ne m’intéressait guère jusqu’à ce que j’en croise un en vitrine et qu’après essayage, son imposant diamètre ne m’apparaisse plus si dérangeant que cela. Le bracelet en maille milanaise est léger et agréable à porter contrastant ainsi subtilement avec la lourdeur du boitier et formant au final un ensemble homogène. Pour le coup, c’est un véritable plus et un véritable changement par rapport aux classiques. Mécanisme de fermeture à boucle déployante avec rappel de l’ancien logo « B ailé » de Breitling barré d’une ancre. Détail sympathique. La montre est rassurante et objectivement réussie en terme de visuel, dans un design sport-chic qui permet de l’accompagner avec n’importe quelle tenue. Au niveau des bémols, une lunette unidirectionnelle sans indications chiffrées qui « bruite » de façon assez banale. Les 120 dents qui l’a compose n’est pas des plus agréable au toucher et la calligraphie de « SuperOcean » n’est pas la plus belle chose qui existe en ce bas monde. L’indication du quantième date avec une loupe grossissante n’aurait pas été un luxe pour une montre de (petite) plongée (200m)… Bref, autant de détails qui font que l’on ressent bien que Breitling préfère voler plutôt que nager. Mais n’allant pas plus loin d’où j’ai pied, ces défauts sont pardonnés. Achat très récent, pour remplacer une Aquaracer professionnelle que j'ai beaucoup aimé, beaucoup porté mais qui ne m'apportait plus aucune émotion. Lassitude, envie de monter en gamme il manque l’expérience des jours heureux pour voir comment elle évolue avec le temps passant. Peut-être modifierais je mon avis dans quelques temps donc (si la plateforme me le permets haha)

Je vous présente ma Breilting Superocean Heritage Premiers de cordée, une édition limitée à 250exemplaires. Elle est équipée du B20 (sur base Tudor) dont la précision et la robustesse ne sont plus à prouver. Celui-ci est certifié COSC et offre une confortable réserve de marche de 70h. Esthétiquement, c'est une Superocean Heritage noire de 42mm avec comme différences la trotteuse et la mention "Superocean" qui reprennent bleu de l'association Premiers de cordée. Le fond de boîte reprend la mascotte de l'association avec le numéro individuel de la montre. Cette édition est limitée à la France ainsi qu'à Monaco.