Après la Rolex Deepsea que j'ai revendu et une Panerai que j'ai toujours, me voila avec une autre plongeuse qui cette fois est une Omega. N'ayant pas pu l'essayer avant, j'ai acheter cette montre à l'aveugle et donc non sans une certaine appréhension mais au final, elle me va super bien avec un diamètre de 45,5 qui passe niquel et est vraiment magnifique. Bref une Oméga dans toute sa splendeur !!!

J’ai vu cette montre il y a une quinzaine d’année en vitrine et suis tombé sous le charme, mais ce n’était pas le moment. Quand je l’ai retrouvé chez un marchand de seconde main je n’ai pas hésité une seconde. Elle a une gueule incroyable et ce orange accentue encore son gabarit. Un chrono sur une plongeuse c’est incongru mais on s’en fiche. Son cadran est embouteillé mais on s’en fiche. La date ne sert à rien et est illisible mais on s’en fiche. La valve à Hélium n’est pas des plus gracieuse mais on s’en fiche. La plongée ce n’est pas assez extrême pour elle. Quand je la porte je m’imagine en Red Adair allant combattre un feu de plate-forme pétrolière. Rien ne lui résiste même pas son bracelet en veau orange d’origine qui a rendu l’âme. Aujourd’hui elle est sur un NATO en nylon épais car je n’ai pas retrouvé le caoutchouc qui existait en option à l’époque.

L’Omega de ma jeunesse, celle qui faisait partie des montres qui m’ont fait fantasmer et que je ne pouvais pas m’offrir à l’époque. Mais que je n’ai jamais oubliée. La Planet Ocean référence 2209.50.00, lancée en 2005 dans sa livrée orange, 42mm. L’Orange, cette couleur qui m’a marqué et que j’adore chez les plongeuses. Des dimensions généreuses mais malgré tout contenues dans cette Seamaster Planet Ocean que je préfère au modèle Seamaster classique, au design plus daté je trouve. Des cornes facettées lyre, un cadran fabuleux, lisible, sport et élégant à la fois. J’aime particulièrement ce cadran noir mat, le logo Omega appliqué, les index trapézoïdaux super luminova et les chiffres 12/6/9 orange. Sans compter des aiguilles et une trotteuse à l’exécution et au design exceptionnels. Un modèle d’équilibre, des finitions irréprochables. Rien n’est en trop sur cette plongeuse résolument professionnelle. Et ce bracelet satiné acier que j’allais oublié, une robustesse et un confort remarquable, très joliment dessiné. Un sans faute au design plus doux que les modèles actuels, plus agressifs et anguleux.

Cette montre est très emblématique à mes yeux. Elle m'a été offerte pour mes 30 ans. Cette montre symbolise pour moi mon passage à l'âge adulte. Elle est également la première montre manufacture suisse de ma collection. A l'époque, j'étais très novice dans les montres mécaniques. J'avais choisi de prendre une tocante Omega pour la renommée et les qualités reconnues de la marque Omega. Je ne me sentais pas assumer à l'époque une Rolex au poignet (c'est toujours le cas d'ailleurs). J'avais beaucoup hésité avec la Speedmaster MoonWatch. Les critères qui m'ont fait basculer ont été le calibre automatique, l'étanchéité d'une plongeuse et aussi très certainement Daniel Craig avec le marketing 007. Aujourd'hui, je continue d'apprécier et mettre très régulièrement cette montre. Elle reste ma montre la plus imposante de ma collection. Son boitier de 42 mm reste très agréable. il possède les mêmes dimensions que celui de la Speedmaster avec une épaisseur plus imposante (14,5 mm). En même temps, rien d'anormal pour une plongeuse 600 mètres !!! J'ai porté longtemps cette montre avec le bracelet acier d'origine. Maintenant, je préfère d'avantage la portée sur des bracelets cuirs ou des natos (single pass). Ca la rends bien plus fine sur mon poignet et surtout moins lourde (191g avec le bracelet métal). Malgré ces douze années, elle reste toujours aussi précise et reste bien dans les critères du COSC avec son calibre Co-Axial Omega 2500. Elle a connu qu'une seule révision depuis son achat. La luminosité des indexes et des aiguilles est toujours au rendez vous.