Spinnaker est une jeune marque certe, mais elle sait aller chercher des références historiques cohérentes qui permettent de conter des histoires sympathiques. La Spinnaker Bradner en est un bel exemple, puisque le modèle rend hommage au célèbre inventeur de la combinaison néoprène qui a tout de même eu une importance relative dans le monde de la plongé ! Et l'hommage est réussi, le modèle est un blockbuster de la marque, son boîtier type compressor très réussi lui rend un look vintage irrésistible, d'autant plus avec la lunette en saphir ultra bombée qui vient déformer les inscriptions de la couronne interne. Le bleu soleillé est super, les index généreusement garnis de luminova sont vraiment réussis esthétiquement et fonctionnellement. La date est bien intégré à 3h, pas de contraste horrible avec le bleu du cadran. La montre est garnie de petits détails sympathiques et il n'y a pas de défaut de finition. La littérature du cadran est sobre, l'inscription Spinnaker en applique brille de mille feux au soleil et la petite inscription"600ft/180m" orange vient faire un rappel de la trotteuse lollipop. Le bracelet grain de riz est chouette, il ressemble vraiment beaucoup à celui que propose Baltic (peut-être le même fournisseur au bout de la chaîne). Un fond saphire permet de profiter du mouvement NH35 qui a juste une masse oscillante décorée aux couleurs de la marque, je pense que j'aurai préféré un beau fond plein avec un petit travail esthétique qui aurait pu permettre de rendre un peu hommage à Hugh Bradner. En somme c'est une montre extrêmement sympathique, un rapport qualité-prix excellent qui offre vraiment beaucoup de plaisir !

Cette montre est ma deuxième automatique. Pour les caractéristiques techniques, il s'agit d'une montre plutôt grosse. Lunette de 42mm de diamètre, épaisseur de 15mm, 98gr sur la balance avec son bracelet cuir. Le fond est transparent et laisse entrevoir un mouvement Seiko NH35A. Elle est étanche jusqu'à 180m. J'ai lu ailleurs "pourquoi 180m et pas 200m ?", je pense avoir la réponse : il s'agit d'une marque Britannique et elle est donnée pour une résistance à 600Ft, donc 180m. Comme ils se basent sur une résistance en pieds et non en mètres, il est normal qu'ils arrondissent en pieds et non en mètres. Les verres (avant et arrière) sont en saphir, la Bradner possède une lunette rotative interne bi-directionnelle. Sur le côté, deux couronnes, l'une gravée du logo de la marque sert à remonter et régler l'heure, l'autre permet de faire tourner la lunette interne. Il faut noter que le logo sur la couronne ne sera pas le même sur toutes les Bradners. Sur les nouvelles, le logo ressemble à un "N" doublé alors que l'ancien logo représente une voile. Esthétiquement je la trouve très séduisante (mais vraiment !). Son boîtier est brossé dans des sens différents donnant l'impression qu'il est en deux parties : les cornes qui se rejoignent sur les côtés, brossées dans un sens vertical, et le reste du boîtier, rond, brossé dans le sens horizontal (je ne sais pas si je m'exprime correctement... au pire regardez les photos). Le mouvement n'est certes pas aussi beau qu'un mouvement haut de gamme décoré, mais en tant que néophyte je suis content de pouvoir le regarder. De toute manière je suis attiré par les montres qui ne laissent pas entrevoir le mouvement sur le cadran, mais qui permet de le voir par le fond. Le verre protégeant le cadran est légèrement bombé, créant une déformation du cadran qui est très beau. Le cadran quant à lui est d'un bleu profond soleillé, les indexes sont d'un métal brillant remplis de luminova. Les aiguilles sont en métal brossé, remplis elles aussi de luminova, la trotteuse comporte un point de luminova entouré d'un filet orange. Je trouve que cette montre a été pensée avec le soucis du détail. J'adore ce cadran, lorsque la montre est bien éclairée, elle brille et "flamboie", mais sans éclairage le cadran passerait presque inaperçu, c'est mon ressenti et j'aime beaucoup ce caractère esthétique qui fait qu'elle n'est pas ostentatoire et offre un vrai plaisir à regarder. Cette montre respire la qualité et pourtant, elle se trouve aux alentours des 235 à 270 euros, ce qui en fait une montre accessible.

J’ai choisi ce modèle car je recherchais une plongeuse dans la classique lunette tournante et ayant une vrai personnalité, idéalement mécanique et pour un tarif accessible. Cette Bradner coche toutes ces cases. Son calibre automatique Seiko est fiable bien que peu précis, le boîtier donne un sentiment de solidité, et le bracelet cuir adapté à l’immersion. Une jolie découverte.

A la recherche d'une montre dite « super compressor » , mais sans le budget pour aller chercher une Polaris chez JLC, ni même la très belle réédition de la legend diver de Longines, mon choix se portait plus sûrement sur une LIP Nautic ski. Achat français, belle montre, bref, j'étais bien décidé. Et puis en parcourant Internet, je suis tombé sur cette marque anglaise. Spinnaker. Spinnaker se fait depuis quelques années un nom sur la scène horlogère avec des modèles inspirés de l’univers maritime et de celui de la plongée. Et ce modèle Bradner m'a tout de suite fait de l'œil. On est donc sur un boitier en acier dit super compressor (type EPSA pour les connaisseurs) de 42 mm de diamètre, guichet de date à 3 heures et 2 couronnes : celle à 4h sert aux fonctions habituelles de la montre (mise à l’heure et date, remontage), et celle à 2h sert à faire tourner une lunette intérieure bidirectionnelle. Cette montre embarque un mouvement NH35 TMI, et est équipée d'un joli verre bombé saphir. Le fond de boite prend de jolis reflets avec la lumière. Je la trouve au final plus équilibrée et plus élégante que la Nautic ski . Le tout pour un prix très contenu. A noter toutefois 2 petits défauts. Le boitier est quand meme bien épais. Ne convient donc pas aux petits poignets. Et le bracelet cuir soit disant waterproof s'est vilainement noirci après les premiers bains. Je la porte donc sur un bracelet Nato. Mais au global, elle fait le job. Une tool watch au rapport qualité prix indéniable qui se porte facilement.