La Sub lunette verte est pour moi un petit graal horloger. La sub étant la plus emblématique plongeuse et la plus emblématique des ROLEX (même devant la Dayto si si) J’ai possédé la Kermit que j’ai acheté en 2009 et dont j’avais du me séparer. Comme souvent quand on se sépare d’une pièce je l’ai amèrement regretté et j’ai donc décidé de me procurer la Cermit. Plus fine, avec un mouvement plus moderne et surtout un vert profond très proche du vert ROLEX. Je la trouve sportive et classe. Pimpante. Fun. Iconique. Je l’adore.

Défait d'une jolie 16610LV quelques années plus tôt, j'ai décidé à la naissance de ma fille en 2016 de m'offrir la 116610LV (la fameuse Hulk), il faut remettre cette Submariner dans son contexte de l'époque, elle était décriée, peu la trouvaient désirable et ses ventes représentaient 1 LV pour 8 Sub. Le virage prit par l'horlogerie en 2017 (les réseaux sociaux , la demande grandissante des femmes pour ce type de modèle..) a considérablement redistribué les cartes à tel point que les Hulk ont vu leurs demandes augmenter jusqu'à exploser en seconde main lors de son remplacement en 2020 par la 126610LV. Il faut reprendre les caractéristiques d'une Sub Date LN (150gr, 40mm, Oyster, mvt auto 3135 48h de marche, lunette cerachrom, étanchéité à 300m ) avec une différence fondamentale, son cadran soleillé vert de toute beauté et sa lunette en cerachrom vert, cette dernière est devenue une vedette parmi les plongeuses et notamment une référence dans la gamme des Sub. Un jour viendra où ma fille en héritera.

On peut dire ce que l’on veut et la détester par plaisir, elle reste la référence. Ses qualités ne sont plus à démontrer, en discuter est presque un outrage. Elle est l’archétype de la montre de plongée et celle qui a donné à une génération l’envie de s’intéresser à nouveau à l’horlogerie mécanique. C’est la montre des superlatifs tant elle n’a pas de défaut. Évidemment il y a des travers mais ils sont plutôt créés par notre regard. Cette version all green, dite HULK, m’a été offerte par ma femme pour une décade à l’époque où cette configuration ne rencontrait pas un grand succès d’estime et restait en boutique chez les détaillants qui conseillaient aux clients d’attendre un peu que les noires reviennent. Heureusement qu’elle me connaît bien et qu’elle savait que j’allais adorer cette teinte attachée à l’histoire de la marque. Puisqu’on aime leur donner des surnoms, la vraie Wimbledon cela aurait dû être cette 116610LV. C’est une Reine qui de nos jours se porte le plus souvent en blazer en soirée mais que pour ma part j’utilise au quotidien sans craintes.