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11

954

Une plongeuse au grand coeur

4.1

Voici une bête pas comme les autres, et pourtant si impressionnante dans ses capacités et son design que je suis surpris de ne pas en voir davantage sur les poignets des passionnés ! Cette Breitling a pour moi été une révélation lors d'un essai surprise en boutique. Alors que je m'attendais à me faire balayer par la taille du boîtier presque burlesque, je me retrouve quelques secondes plus tard émerveillé par la simplicité et l'efficacité de son boîtier, la profondeur de son cadran et la technique de sa lunette.Une de ces montres qu'il faut absolument essayer, mais qui m'a totalement convaincu pour un usage sportif. Cependant, après plusieurs mois, je me suis retrouvé à la porter au quotidien avec plaisir et sans encombre. Une montre vibrante avec des couleurs changeantes, et une technique absolument irréprochable. Un boîtier anti-magnétique (cage de faraday autour du mouvement), un système de verrouillage de lunette très pratique pour le VTT ou la natation (j'avais tendance à accidentellement tourner la lunette pendant les activités physiques, avec la sueur/boue), et des matériaux adéquats (céramique matte pour la lunette, titane pour le boîtier), rendent cette montre apte à survivre à toute épreuve ! Je suis absolument fou de ma Breitling, et dans cette version au cadran vert limitée aux boutiques de la marque, j'ai vraiment le sentiment de posséder une pièce rare et peu connue. Cette montre a également gagné le concours du GPHG 2020 dans la catégorie des plongeuses, ce qui ajoute une ligne à un CV déjà bien rempli.Je n'étais pas forcément convaincu par les plongeuses Breitling, étant plus amateur des montres d'aviation de la marque, et je me retrouve presque surpris de vanter les mérites de cette superbe pièce.Seul regret, Breitling aurait pu équiper cette montre d'un mouvement avec une plus grande réserve de marche, et aurait ainsi fait un sans-faute. En attendant je repars faire un petit trail, avec ma Superocean 48 au poignet bien entendu !

il y a 13 heures

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0

15

Ma Seiko SARB033 : une superbe "everyday watch"

4.4

Nous sommes fin mars 2020, pendant le premier confinement. Je voulais me faire un petit kiff durant cette période pour le moins étrange. La Seiko SARB033 était déjà dans un coin de ma tête depuis quelques mois mais la montre n'étant plus en vente depuis 2018 (et encore, c'était uniquement au Japon), je n'avais pas osé franchir le pas. Finalement, je passe outre ma frilosité et faut chauffer la CB et commande une SARB033 neuve chez Long Island Watches pour 400€. Elle arrivera le 20 avril 2020 accompagnée de frais de douane que je n'avais pas anticipés :) La frustration des frais de douane fut vite estompée et remplacée par une vraie satisfaction. Le cadran noir de 38mm est de toute beauté, les aiguilles dauphines ajoutent une touche "dressy", le guichet date est bien intégré, les index appliqués sont réussis, bref du tout bon. Elle est également confortable à porter du fait de ses dimensions contenues, parfaites pour mon poignet très fin (15cm) et se glisse parfaitement sous des manches de chemises. Le bracelet acier fait le job mais après quelques mois, je l'ai remplacé par des bracelets en cuir, cette montre étant un véritable "strap monster". J'ai l'impression que tout va à cette montre. Côté technique, la montre est doté d'un mouvement 6R15 qui dispose je crois de 50h de réserve de marche ce qui est pas mal pour le prix. De plus, la montre est étanche jusqu'à 100m ce qui lui donne un vrai côté "montre de tous les jours" même si je n'irai pas dans la mer avec. Ensuite, la montre est dotée d'un verre saphir ce qui lui ajoute de la robustesse. Au final, j'adore cette montre même si en 2025, je la porte moins étant donné que ma collection s'est bien agrandie depuis (c'était ma 5eme montre en 2020 maintenant j'en ai 15). Mais à chaque fois que je la remets, toujours le même plaisir et le sentiment de la redécouvrir, surtout en changeant de bracelets.

il y a 14 heures

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6

43

Une montre énigmatique qui suscite beaucoup d’attentions...

4.3

Je dois le reconnaître, mais beaucoup d’entre vous le savent déjà : j’aime les montres austères, celles qui ne se laissent pas apprivoiser d’un simple regard… Aujourd’hui, je partage avec vous mes impressions sur l'Ollech & Wajs OW M-52B AF, une montre qui rend hommage au légendaire bombardier B-52 Stratofortress. Cette pièce illustre l'époque où les aviateurs américains faisaient confiance à tous leurs équipements lors de missions, qu’il s’agisse de leurs armes ou de leurs instruments de mesure… ▶️ La première chose qui vous interpelle, c’est la singularité du cadran arborant la silhouette du plus mythique des avions de guerre américains, le B-52. Dès le premier regard, le boîtier en acier inoxydable de 39,5 mm de diamètre et 12,5 mm d'épaisseur propose une présence discrète et robuste au poignet. Les finitions brossées et le design épuré rappellent les montres militaires des années 1960, notamment le modèle B-905 qu'Ollech & Wajs avait conçu pour les aviateurs américains pendant la guerre du Vietnam. La lunette bidirectionnelle noire en PVD, semble-t-il inspirée du profil aérodynamique du nez du B-52, ajoute une touche distinctive tout en restant fonctionnelle. La lunette permet de mesurer facilement des temps inférieurs à 60 minutes. ▶️ Cette Ollech & Wajs M-52B AF est étanche à 300 mètres (30 ATM), comme toutes les montres modernes de la marque, hormis les modèles spécifiquement dédiés à la plongée, qui sont étanches à 1 000 mètres (100 ATM). La couronne est logiquement vissée pour garantir cette étanchéité, et le boîtier ne présente pas de protège-couronne, à l’instar de la ligne esthétique historique de la marque… On peut toujours se demander si des épaules encadrant la couronne contribueraient davantage à sa robustesse. La réponse est sûrement oui, mais au détriment de l’ADN de la marque et de sa capacité à être reconnue par des lignes communes aux autres modèles proposés. ▶️ Le cadran noir mat est orné de la silhouette blanche du B-52 en son centre, un clin d'œil direct au modèle original. Les index appliqués à 12, 3 et 9 heures, ainsi que les aiguilles, sont revêtus de Super-LumiNova crème, offrant une bonne lisibilité dans des conditions de faible luminosité. J’ai spontanément cru que l’illustration du B-52 était également traitée en Super-LumiNova. Heureusement, il n’en est rien, car cela aurait grandement nui à la lisibilité de l’heure. Sur ce point, la lecture de l’heure est tout de même impactée lorsque les aiguilles se rapprochent des ailes. Le guichet de date à 6 heures, avec ses chiffres rouges, rappelle le design vintage du B-905 et apporte une touche d’excentricité sans pour autant perturber l’ADN de la montre. À noter que tous les jours sont en rouge et non en alternance rouge et noir pour différencier les jours pairs et impairs, caractéristique parfois appelée « Date Roulette », comme le célèbre jeu de casino. Il faut le reconnaître, la géométrie du cadran et son design très original suscitent l’intérêt d’autres amateurs de montres, comme j’en ai rarement vu. Quoi de mieux que d’arborer bien en évidence une Ollech & Wajs M-52B AF pour briser la glace d’un dîner mal engagé ? ;-) ▶️ Sous le capot, on trouve une configuration beaucoup plus compacte, mais tout aussi efficace que les énormes turboréacteurs Pratt & Whitney du Stratofortress ! Cette OW M-52B AF est animée par un mouvement automatique suisse Soprod P024, reconnu pour sa robustesse et sa fiabilité. Avec une fréquence de 28 800 alternances par heure (4 Hz) et une réserve de marche de 38 heures, ce calibre assure une précision adéquate pour une utilisation quotidienne. Dans les rêves les plus fous, on adorerait avoir une réserve de marche plus importante, rappelant celle des B-52 pouvant se projeter à l’époque sur près de 10 000 miles sans ravitaillement… ▶️ La montre est livrée avec un bracelet en nylon noir de type NATO RAF, reflétant son héritage militaire, du même type que le gris sur lequel était monté le modèle que j’ai porté de nombreuses journées. Ce bracelet est vraiment plus confortable que le NATO classique, qui fait flotter la montre sur le poignet. La sécurité, essentielle pour les militaires, est toujours au rendez-vous, même si l’une des pompes venait à céder. Pour ceux qui préfèrent une touche plus radicale ou élégante, selon les goûts de chacun, un bracelet en maille d’acier inoxydable est disponible en option. La montre gagne ainsi en polyvalence et s'adapte à diverses occasions, selon le style de vie de chacun. En portant l'Ollech & Wajs OW M-52B AF, on perçoit le poids de l'histoire et l'engagement de la marque à produire des montres fiables pour les professionnels. C'est une pièce qui allie la tradition de la marque et des fonctionnalités modernes, tout en rendant hommage à une époque emblématique de l'aviation militaire. ▶️ Proposée à 1 356 CHF (prix incluant le bracelet en nylon RAF), l’Ollech & Wajs M-52B AF présente une belle proposition de valeurs intrinsèques et figuratives, avec des spécificités techniques sans concession et adaptées au positionnement historique des montres militaires de la marque. Celle-ci propose en option un bracelet en maille d’acier pour un look plus radical, moyennant 146 CHF supplémentaires. L’horlogerie étant une affaire de détails, la marque prend soin de proposer ses montres à des prix se terminant par « 56 », en hommage à son année de création en 1956… Mais on ne va quand même pas leur recommander d’augmenter le prix du bracelet en acier, tout de même ;-) ▶️ Sobriété, performance et capacité à briser la glace sont sûrement mes maîtres-mots pour cette OW ! Mon "Mood Board" avec cette Ollech & Wajs M-52B AF : Film : Platoon (Oliver Stone) Voiture : Jeep Willys Musique : Volunteers (Jefferson Airplane) Toutes les spécificités techniques ci-dessous ou sur le site de la marque.

il y a 2 jours

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23

3,060

Bon début avec cette marque française

4.0

L'aspect pratique de la fonction GMT résonne en moi, ce qui m'a conduit à rechercher en permanence une montre GMT abordable mais louable. Je me souviens avoir lu une critique sur "Beyond The Dial" de cette montre intrigante de Yema, évidemment bien connue en France mais pas particulièrement pour moi. J'ai été séduit par l'opportunité de combiner mes besoins pour une GMT et mon amour pour la France... Appréciée des amateurs de montres pour son héritage, Yema a encore élargi son répertoire avec cette GMT, complétant évidemment son esthétique emblématique de Superman par une diversité fonctionnelle et une touche de couleur sur les lunettes. J'ai choisi l'acier inoxydable de 41 mm, offrant une remarquable résistance à l'eau de 500 mètres, renforcée par une couronne redessinée et un fond de boîtier renforcé. Deux options étaient sur la table concernant la lunette, et j'ai décidé d'opter pour la lunette bleue et grise de style "Batman" qui met en valeur l'aiguille des secondes rouge et l'étiquette 500 mètres. Le choix des tailles penche vers le 41 mm, qui offre de meilleures proportions... C'est pour moi, bien sûr. Même si je ne l'ai pas testé, je pense que c'était un bon choix. Les montres sont dotées d'une lunette en verre saphir qui, tout comme les aiguilles et les index, est traitée avec du Super-LumiNova pour une meilleure lisibilité en basse lumière. Le mécanisme de verrouillage de la lunette GMT, repris de leurs anciennes montres de plongée, fait l'affaire d'un point de vue design mais peut être redondant d'un point de vue utilisation. Le calibre semble être le YEMA3000 GMT de manufacture, un mouvement robuste avec une réserve de marche de 42 heures et un réglage indépendant des aiguilles GMT. Il fonctionne plutôt bien, évidemment, même si je ne m'attendais à rien de particulier du point de vue de la précision. D'après ce que j'ai lu récemment, Yema a fait un grand pas en avant avec quelques calibres maison supplémentaires en partenariat avec Olivier Mory... La portabilité est un point fort important, avec deux options de bracelets ou un bracelet en acier. J'ai porté les deux et, comme vous pouvez le voir sur mes photos, j'ai fait mien le bracelet Tropic. Pour un peu plus de 1000 USD, cette Yema est une évidence, faisant le job avec son charme vintage.

il y a 2 jours

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