Avis Seiko Prospex : Remarquable, robuste et accomplie

Publié le 1/4/2023 - Mis à jour le 1/4/2023

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La Green Sumo SZSC004 de Seiko casse la baraque

Connue sous le dénominatif “Green Sumo”, cette toquante pas piquée des "verts", est sortie quelques années après la Green Hulk de Rolex comme pour faire écho au succès de la Submariner aux reflets d'émeraude et offrir ainsi une alternative accessible, sans sacrifier son propre design sur l'hôtel de la dédicace. Sorti pour la première fois en 2007, le boitier de cette Sumo est de conception récente et concentre tout le savoir faire de la marque nippone en terme de technicité, de robustesse, de confort, de détails esthétiques et de qualité dans ce segment de prix (aux alentours des 550-600€ dans sa première mouture). Avec ses 45mm de diamètre, 51mm de cornes-à-corne, 13mm d'épaisseur et 181g, elle semble plutôt imposante. Mais son design racé associé à une fluidité peu ordinaire, en particulier sous le boitier, lui permet d'épouser parfaitement la forme du poignet et la rend particulièrement confortable. Son surnom de "Sumo", conférés par les seikopathes à sa sortie, reste un mystère à éclaircir. Il a été avancé que le marqueur à 12h ressemble à un ‘Mawashi’, qui est le sous vêtement porté par les sumotoris durant un match, ou un 'Oicho', cette petite houppette dont le crâne des sumotoris est surmonté. Le caractère massif et les rondeurs harmonieuses du boitier, ainsi que la police imposante des chiffres sur la lunette, ont également pu contribuer à l'attribution de ce sobriquet. Etanche à 200m, cette plongeuse est l'une des plus séduisantes qu'il m'ait été donné de porter. Outre son cadran vert soleillé qui nous plonge immédiatement dans l'univers végétal de la flore marine, il y a cette lunette rotative, dont les clics feutrés s'enchaînent avec souplesse et précision, en partie enchâssée dans le boitier qui la protège ainsi des chocs latéraux. Le caractère pratique rencontre l'esthétique à plusieurs niveaux… Les cornes, finement brossées sur le dessus - respectant ainsi les codes de l'horlogerie martiale définies depuis la Milsub de Rolex pour préserver la discrétion des snipers de la Royal Navy britannique opérant sous pleine lune - sont légèrement torsadées vers l'intérieur à la manière des anses lyres de la Polerouter de 1954 (Universal Genève), design né de la collaboration entre le célèbre Gérald Genta et les frères Huguenin et que l'on retrouvera ensuite sur l'Oméga Speedmaster. La surface brossée des cornes et sur les flancs latéraux du boitier fait apparaître des lignes anguleuse qui alternent et contrastent avec la surface magnifiquement polie et courbe des flancs supérieurs et inférieurs. Là, tout devient soudainement voluptueux, jusqu'au bout des cornes sous le boitier, comme un hommage à la fluidité aquatique. La couronne vissée, flanquée du "S" de Seiko, se trouve à 4h comme sur les Turtles, la rendant moins vulnérable aux chocs, sans pour autant en gêner l'accès. C'est tout le génie de Seiko qui est à l'oeuvre avec ce boitier. Quelques détails supplémentaires jaillissent du cadran, tels que ces indexes d'une dimension adaptée à la lecture sous-marine, cerclés d'acier poli et couverts du puissant Lumibrite de Seiko, un dérivé amélioré du brevet initial de Luminova. Une trotteuse identique à celle équipant la fameuse "Captain Willard", teintée de ce jaune vif que l'on retrouve aux points cardinaux sur la graduation des minutes. Le bracelet brossé et poli sur les flancs des maillons centraux n'est pas en reste non plus. On pourra regretter qu'il ne se fond qu'imparfaitement entre les cornes mais cela renforce utilement leur aspect agressif. La boucle déployante est micro ajustable, avec double fermoir à pression sécurisée et extension dépliante pour des envies pressantes de plongée en combinaison... Pour finir : verre en Hardlex, moins résistant aux rayures que le saphir mais néanmoins d'une grande résistance et plus adapté à la plongée (il n'"explose" pas en morceau comme le saphir), il est légèrement bombé et placé un demi-milimètre sous la lunette, ce qui le protège des scratchs malencontreux. Le tout est animé par un moteur robuste, le 6R15 (23 rubis, 21600 bph, 50h de réserve de marche) avec une précision annoncée de -15/+25s par jour. Ce modèle a été porté tout le mois d'août 2022 et n'a pas sourcillé de plus de 30s ! Un coup de chance sans doute. Peut-on rêver de meilleurs compromis à ce prix ? A noter qu'une nouvelle version de cette SZSC004 est apparue en 2019 sous la dénomination SBDC081. Elle est dorénavant équipée d'un 6R35 (70h de réserve de marche), un verre saphir, les chiffres sur la lunettes ont été affinés (ils ne sont plus en "gras", ce qui ternit peut-être un peu son allure initiale de "Sumo" mais la rend plus élégante), et la couleur verte du cadran est passée de ce superbe dioptaze profond à un jade-émeraude plus classique qui présente pour seul avantage d'être maintenant harmonisé avec l'intensité du vert de la lunette. Ce dernier modèle se trouve encore autour des 750-800€.

Chronoflexion possède cette montre depuis 3 à 10 ans

4.4

4.5

Émotion

4.0

Design

4.0

Précision

4.5

Confort

4.5

Robustesse

5.0

Rapport Qualité-Prix

Secondaire

Importance dans une collection

Principale

Rarement

Fréquence à être portée

Fréquemment

Plaisir

Motivation principale à l'achat

Investissement

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Cet avis est l'opinion subjective d'un membre de la communauté Dialicious et non celui de Achille SAS et/ou de ses équipes.

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