Pourquoi les amateurs de montres choisissent la marque Triton ?

J'ai découvert cette montre pour la première fois au poignet d'un des membres de l'équipe émile léon et j'ai immédiatement flashé. Elle était dans sa configuration bleue et acier métal. Persuadé que c'est une configuration similaire qui retrouverait bientôt mon poignet me voila pourtant avec un bracelet nylon, un cadran noir mat et des index peints et non appliqués. Et ce look.. plus baroudeuse... lui va parfaitement! J'ai fait fi des débats sur les prix trop élevés à sa sortie, sur le mouvement embarqué pas assez noble pour ce positionnement tarifaire et des finitions variables suivnats les éléments de la montre pour me laisser envouter par sa lunette saphir aux chiffres pleins de Lume, sa date roulette, son confort parfait grâce à la couronne à 12H et pour ne rien gâcher l'impression d'avoir un petit morceau de l'innovation française en horlogerie

Cette Triton fait partie de la première série de 1'000 montres Triton produite en 1962. Elle possède une lunette en bakélite typique des premiers modèle (chiffres et bâtons arrondis) et un cadran laqué extrêmement rare (avec les indexes excentrés). Comme toute série 1 qui se respecte elle possède la fameuse couronne Parmentier (capuchon visé sur la petite couronne pour améliorer l'étanchéité). Le bracelet perron 2 brins d'origine vient compléter à merveille ce fleuron Français. Pour "Couronner" le tout, un certificat atteste de son affiliation à un navire de la Marine Nationale Française coulé en 1958. Pour moins on peu guère faire mieux. 38mm de bonheur avec une couronne à 12h et ses gardes couronnes amovibles si particuliers.

Montre attachante car technique et belle à la fois. Technique, de par sa couronne à 12h00, sa valve à helium, sa profondeur donnée à 500 mètres. Belle, de par son cadran, ici gris soleillé, la finesse de son boîtier, sa taille contenue (40mm), ses finitions (alternances poli-brossé) sans la rendre "bling-bling". La qualité et le confort de son bracelet. Enfin, c'est une montre créée par deux passionnés (Jean-Sébastien Costes, Philippe Friedmann), Monsieur Costes, possesseur d'une Triton Spirotechnique des années 60, a voulu réédité une Triton "moderne" en s'inspirant du modèle originelle. Cette Triton a une histoire "courte mais très belle" phrase reprise à Monsieur Costes lors d'une interview. En effet, cette montre a équipé les plongeurs de la Marine Française comme montre de dotation dans les années 60.