Edma - Histoire, Modèles et Avis Clients

Il y a tout juste un an, mon père retrouvait au fond d’un tiroir sa montre de communion : une plongeuse automatique Edma Super des années 70, malheureusement à l’arrêt… Nous avons alors entrepris sa restauration et mon intérêt pour cette marque, relativement méconnue de nos jours, n’a cessé de croitre. Je me suis donc intéressé à son histoire ainsi qu’aux différents modèles commercialisés entre 1944 et 1978 (date de cessation d’activité). Je vous présente aujourd’hui mon chronographe Edma, datant du début des années 70 : -Boîtier de 40mm de diamètre (hors couronne), lunette tournante bidirectionnelle en bakélite, fond en acier inoxydable et verre en plexiglas bombé. -Cadran de type « panda inversé » présentant de larges index en tritium, échelles tachymétrique et télémétrique, sous-compteurs des minutes et petite seconde à 3h et 9h ainsi que les mentions Edma et Incabloc à 12h et 6h. -L’ensemble est animé par un calibre Landeron 248 à remontage manuel. La précision est bonne et la réserve de marche est d’environ 50 heures. Je suis immédiatement tombé amoureux de ce chronographe pour son look résolument vintage et équilibré. Les reflets de lumière sur les sous-compteurs, plus clairs et légèrement creusés, sont magnifiques et attire le regard. Récemment arrivée dans ma collection, je porte cette montre très régulièrement et en toutes occasions.

C'est le slogan de la marque, et cela représente parfaitement ma montre. EDMA est une petite marque fondée en 1944 à Saint-Imier en Suisse, mais elle-même issue de la fabrique horlogère MOERI et JEANNERET créée en 1892. Ce ne sont donc pas des débutants, et il y a un savoir faire certain. D'ailleurs, des passionnés essaient de faire perdurer cette marque de nos jours. Ma montre EDMA est une très jolie dress watch des années 60, avec quelques attraits esthétiques originaux. La lunette est striée de façon circulaire, mais également facettée, ce qui donne un rendu très sympathique à la lumière. Les index joliment travaillés sont tous horizontaux et apportent un style peu courant. Sinon, le placage or est de qualité, le cadran est soleillé, la petite seconde à 6h00 est discrète, et la typographie des chiffres est superbe. Le tout fait une montre que je trouve harmonieuse. Le calibre à remontage manuel est un classique FE 233-60 à 15 rubis et 18000 A/h. La précision est très bonne et la réserve de marche est de 50 heures (plus que correcte pour son époque). C'est une montre habillée que j'aime porter, surtout grâce à sa lunette qui reflète subtilement la lumière et lui donne une classe folle (mais beaucoup plus discrète qu'une lunette cannelée). Et évidemment, comme toute petite vintage inconnue, un rapport prix/plaisir imbattable !