IWC - Histoire, Modèles et Avis Clients

Ne vous méprenez pas : je ne suis ni un collectionneur obsessionnel, ni même un passionné traditionnel d'horlogerie. Ma relation avec les montres est différente, plus personnelle, presque instinctive. Elle reflète mon goût pour le changement et ma curiosité naturelle pour les nouvelles expériences. Dans mon quotidien, la montre occupe une place unique. C'est mon seul accessoire variable, ma touche de fantaisie dans un style plutôt sobre. Comme certains changent de chaussures ou de vêtements selon leur humeur, j'aime faire varier mes montres. Elles sont devenues une extension naturelle de ma personnalité, un moyen d'expression dans un monde où mes autres bijoux restent immuables - ma bague de fiançailles et cette seconde alliance, symbole d'un renouvellement de nos vœux, n'ont jamais quitté mon annulaire. Ce qui me plaît particulièrement dans cette panoplie évolutive, c'est sa dimension sociale. Chaque montre devient un prétexte pour rencontrer de nouvelles personnes, découvrir des lieux inédits, partager des histoires. C'est un passeport vers des conversations passionnantes et des rencontres improbables. Ma dernière acquisition illustre parfaitement cette quête du particulier. C'est à Zurich que cette histoire commence, dans une rue extraordinaire où plus de vingt boutiques horlogères se côtoient. Imaginez : chaque grande maison y est représentée, créant un véritable temple de l'horlogerie où le choix devient presque vertigineux. J'avais une idée précise en tête : un cadran d'un vert très particulier. Pas n'importe quel vert, mais une teinte profonde et dense, rappelant les peintures de Véronèse ou la patine mystérieuse des bronzes antiques grecs et romains. Cette quête m'a fait parcourir la rue de long en large, entrant dans plus de dix boutiques différentes. Une matinée entière à explorer, comparer, hésiter, dans ce paradis horloger où les prix, même s'ils restent suisses, peuvent satisfaire presque toutes les bourses. En franchissant le seuil de la boutique IWC au cœur de Zurich, je ne savais pas encore que j'allais tomber sous le charme de cette Portofino Chronographe. Ce qui m'a d'abord séduit, c'est l'équilibre parfait de son design : un cadran vert profond qui change subtilement de teinte selon la lumière, rappelant les eaux calmes de la Méditerranée au crépuscule. Ce qui me fascine particulièrement dans cette montre, c'est la pureté de ses lignes. Les index bâtons et les aiguilles, dans leur simplicité apparente, révèlent un travail d'orfèvre. J'apprécie particulièrement la disposition symétrique des deux compteurs chronographe qui, loin de surcharger le cadran, lui confèrent une harmonie presque musicale. Le boîtier en acier poli me semble parfaitement dimensionné. Il possède cette présence subtile qui caractérise les montres élégantes - suffisamment présent pour être remarqué, mais jamais ostentatoire. Le boitier me captive à chaque fois que je regarde l'heure. J'ai un faible pour le bracelet d’un vert profond et la boucle déployante, avec sa finition impeccable, traduit l'attention aux détails caractéristique d'IWC. Ce qui rend cette Portofino vraiment spéciale à mes yeux, c'est sa polyvalence. Elle accompagne aussi bien mes costumes lors de réunions professionnelles que mes tenues plus décontractées le week-end. Cette montre représente pour moi bien plus qu'un simple garde-temps. C'est un témoignage de l'élégance intemporelle, une célébration du savoir-faire horloger, et surtout, un rappel quotidien que la véritable beauté réside dans les détails soigneusement pensés et exécutés. Chaque matin, en la passant à mon poignet, je redécouvre ces détails qui m'ont fait craquer : le jeu de lumière sur le cadran, la fluidité des aiguilles, la perfection des finitions. C'est cette expérience quotidienne qui confirme que mon coup de cœur dans la boutique zurichoise était pleinement justifié.

Chronographe Portofino avec un cadran blanc / crème que je trouve absolument superbe. De nombreux détails viennent l’égayer et le mettre en valeur de très belle façon : petite seconde à 9 heures, sous-cadrans à midi et six heures cerclés d’or jaune et comportant des index rouges à midi pour chacun d’eux apportant une touche de couleur bienvenue. Jour et date à 3 heures. Vraiment je la trouve magnifique malgré un format assez imposant de 42mm et d’une épaisseur assez importante également. J’adore les aiguilles et index en or jaune.

Cette IWC R1210 est la première montre que j'ai achetée pour moi aux enchères. C'est la dresswatch par excellence : fine, 33mm même si elle parait plus grande, bracelet alligator de belle facture (je ne l'ai d'ailleurs pas changé tellement il beau). Boîtier en or jaune , un cadran immaculé (je me demande même s'il n'a pas été refait tellement il est propre). Le calibre est un 401 mécanique qui fonctionne très bien. Pour l'instant je n'ai pas eu besoin de la réviser. Je la porte assez peu car c'est quand même une montre assez ancienne et pas adaptée à la vie de tous les jours. Le modèle existe aussi en acier si certains n'aiment pas l'or jaune. A l'époque je l'ai trouvée pour un plus de 1000€ au marteau, mais je ne connais pas trop sa côte.