Pourquoi les amateurs de montres choisissent la marque Kurono Tokyo ?

Il y a un an et demi, je m'étais arrêté au showroom de Kurono, un endroit charmant où j'avais pu essayer les quelques modèles exposés qui étaient tous en rupture de stock. La Reiwa 2024 n'était pas encore sortie, mais les essais m'avaient conforté sur la qualité de fabrication, le raffinement, et la "portabilité" de la marque. A croire que la fabrication de boitiers qui collent aux poignets de petite taille soit une spécialité (exclusivité ?) Japonaise. Quand la Reiwa anniversaire est sorti, sur photo, le cadran avait l'air beaucoup plus travaillé que les anciens modèles avec une belle nuance de bleu translucide qui entoure un noir profond : un mariage du plus bel effet. Je me suis donc précipité pour l'acquérir. Suivi et livraison : comme d'habitude, service Japonais parfait. La montre se trouve dans un bel écrin enveloppé dans un tissu furoshiki. En vrai, de part sa petite taille, la montre est encore plus précieuse qu'en photo : un vrai petit bijou très agréable à regarder. Le cadran, les aiguilles, les cornes, le boitier, tout est délicat. En revanche, je ne parlerai pas de minimalisme. Le bracelet est très souple, très agréable à porter, sa tranche du même bleu-vers que le liseré du cadran accentue magnifiquement l'harmonie dégagée par cette montre. Mais gros point noir pour moi : la longueur des aiguilles des heures et des minutes. Les 2 aiguilles de forme feuille n'ont certes pas la même longueur, l'aiguille des minutes se prolonge sur la zone bleuté qui comporte des cercles concentriques et métalliques de la même brillance. Selon l'exposition, j'ai beaucoup de mal à distinguer les 2 aiguilles, et donc à lire l'heure... Avec des cadrans laqués comme ceux des modèles urushi, l'heure est beaucoup plus lisible. Je suis retourné le mois dernier à la boutique, j'ai vu le chrono Shanghai edition (qui n'était pas en rupture de stock et pouvait apparemment être acheté en magasin) : superbe, mais pas plus lisible et bien plus cher. Je poste une photo sur laquelle on voit bien qu'un cadran clair n'arrange pas la lecture de l'heure...

J'ai eu la chance d'avoir pu acheter la montre directement sur le site internet et, après une attente de 4 mois environ, je l'ai eu entre les mains ! La fabrication a pris du retard car, d'après la marque, ce cadran serait le plus compliqué jamais réalisé : 5 cadrans sélectionnés sur 100 fabriqués, soit un ratio très faible. Esthétiquement la montre est raffinée, sobre et très élégante. Le créateur, Hajime Asaoka, a débuté l'horlogerie qu'après avoir fait une école d'art et on sent en effet une touche très artistique, notamment avec ce cadran noir profond et ce contour d'un bleu très particulier qui reflète la lumière de plein de manières différentes. La montre est fine et on l'oublierait presque une fois au poignet. C'est d'ailleurs ce qui me dérange, en règle général, cette montre est trop discrète. Visuellement je la trouve magnifique, mais une fois au poignet il manque quelque chose. Il manque ce petit plus qui vous donne envie de regarder votre montre à n'importe quel moment de la journée. Techniquement, rien d'incroyable, le boitier est entièrement poli et le mouvement est un Miyota. Je n'ai rien contre ça, mais au vu de ses spécifications je trouve le prix (2150€ si je compte la TVA et les douanes) très élevé pour ce que peut proposer la concurrence. En résumé, j'ai ici une montre d'artiste, un objet unique et rare qui fera preuve d'une grande discrétion à votre poignet et qui ira parfaitement avec un costume. Seulement, on peut rester sur sa fin au vu du prix proposé.

Ce chronographe est pour moi un combiné de merveilles. Il associe l’art japonais à la technicité de l’horlogerie. Sa couleur verte jade, qui manquait à ma collection, lui donne un caractère unique et singulier au poignet. Sa taille peu imposante, idéale pour mon petit poignet, élimine ce côté bling bling qu’on peut associer à certaines montres

Acheté pour mes 23 ans, cette montre à plusieurs visages. Son cadran en laque est plutôt sombre en intérieur, mais dévoile un autre visage quand celui-ci prend les rayons du soleil. Ce que je préfère dans cette montre, ce sont les index en Kanji japonais, ce qui est peu commun en horlogerie. Je porte cette montre avec un bracelet Galuchat noir ou un bracelet en Nylon noir. Je ne porte pas cette montre tous les jours. Je la porte occasionnellement pour sortir et lorsque je vais à des événements horlogers. Cette montre évoque pour moi un souvenir du passé avec son côté artisanal tout en faisant écho à ma passion prononcé pour le Japon. J'aime son côté dresswatch, discrète, parfaitement adapté avec un costume. Elle constitue une place de choix dans ma collection qui est somme toute encore peu fourni pour le moment...

Propriétaire de cette jolie Kurono Tokyo édition anniversaire (200 exemplaires), je ne peux m’empêcher de plonger dans son magnifique cadran saumon, inspiré des ailes de l’ibis, un oiseau local. Sa couleur est d’autant plus éclatante au soleil. Elle attire l’œil donc, et les questions ; Kurono Tokyo est, aux yeux de la plupart des gens, une marque inconnue. Elle est, aux yeux des passionnés, une marque montante qui a su, depuis quelques années, se faire une place dans le monde très concurrentiel de l’horlogerie. Mais revenons-en à cette jolie Toki aux somptueux détails. Ses 37mm de diamètre en font une montre qui ira à la très grande majorité des poignets, sous un pull ou une chemise. Son bracelet en cuir est d’excellente facture et, je dois le dire, extrêmement confortable. Son point faible : le mouvement. Il s’agit du haut de gamme Miyota 905 ; cependant, sa réserve de marche est relativement faible (environ 40 heures), et sa précision laisse à désirer. Il n’est pas rare d’avoir plusieurs minutes d’avance ou de retard à la fin de la semaine.