Découvrez les 7 montres de la collection de PATAVERN

J’avais prévu de m’offrir une Grand Seiko Snowflake Spring Drive en 2023 pour mon passage de dizaine quand je suis tombé par hasard sur celle-ci dans un magasin d’occasion l’an dernier. Et là, j’ai complètement craqué quand je l’ai passé au poignet. Les reflets des index et des aiguilles heures, minutes (polissage Zaratsu), les aiguilles bleuies des secondes et de la réserve de marche, le cadran hyper travaillé avec sa texture « Tatami » et ses petits logos GS. En s’approchant de plus près, on peut observer certains détails comme le Lion caché parmi les GS et l’inscription « calibre 9R 10eme anniversaire » sur le rehaut car c’est une série limitée pour les 10 ans du Spring Drive (2004-2014). Bien sûr, elle fonctionne parfaitement et est super précise : moins de 10 secondes par MOIS. Si je devais lui trouver un défaut, le seul petit que j’ai pu trouver concerne le bracelet métal qui n’est pas très facile à régler (micro vis) et à changer pour son bracelet Croco. Sinon, une tuerie.

Cette Perrelet est ma première montre « hors du commun » avec une turbine à l’intérieur d’une montre ! J’ai découvert ce modèle de montre en regardant la vidéo Dialicius avec la présentation de la turbine diver par Tangui. Moi aussi, je la trouve hypnotique car dès que l’on bouge le poignet, les pales se mettent à tourner très vite jusqu’à disparaitre et l’on reste à regarder le cadran jusqu’au ralentissement de celles-ci. Autre chose de très originale, c’est sa couronne qui est encastré dans le boitier et que l’on peut manipuler grâce à une poignée rabattable. Super jolie mais pas très pratique pour remonter la montre. Sinon, c’est une montre très confortable à porter avec son bracelet caoutchouc et pas très lourde : merci le titane. Elle est un peu grosse, 48mm quand même, mais les cornes sont très courtes. Donc bonne présence mais ne fait pas énorme. Je ne la porte pas souvent mais j’aime bien la redécouvrir de temps en temps comme un jouet que l’on aurait mis de côté.

Les montres squelettes m’ont toujours fasciné et c’est en regardant une émission que j’ai découvert cette marque Suisse « DONE » et vu celle-ci dans leur collection. Et là, Waouh. Un vrai squelette sur une montre à remontage manuel aussi belle devant que derrière. Dès que l’on tourne la couronne pour la remonter, les rouages se mettent à tourner puis l’on voit son cœur battre et c’est magnifique. On voit également tout de suite la réserve de marche suivant la tension du ressort. Les finitions sont très belles et le bracelet est très confortable. Le boitier est en titane grade 5 et elle est étanche à 100 m. A l’intérieur, l’ETA 6494 est beaucoup plus gros que le SW 200 de mes anciennes montres squelettes (Hamilton et Oris dont une partie du mouvement à l’arrière était caché par la masse oscillante) et il nous permet d’admirer ce superbe squelette à travers les verres Saphir traités anti-reflet sur les 2 faces de la montre. Que du très beau et bon. Très belle réalisation et superbe travail. Le seul petit regret, pas de stop seconde et pas très précis (-12s/j).

J’ai eu la version acier de ce modèle pendant quelques années mais je ne la mettais plus car vraiment trop lourde (200 g), pourtant je l’adorais. Elle avait tout d’une parfaite plongeuse Tool Watch mais lorsque j’ai trouvé celle-ci, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai retrouvé tout le savoir-faire Victorinox. Bracelet et boitier en titane, résistance à 500 m, une valve à hélium, un fond de boite transparent pour voir le mouvement ETA 2896, une très belle lum sur les aiguilles, les index et sur la lunette tournante. Sinon, petite particularité sur cette montre qui est très rare sur une plongeuse, elle dispose d’une grande date très bien intégrée dans ce beau cadran ou l’on peut même apercevoir du carbone. Les chiffres sont sur fond noir comme le cadran ce qui ne jure vraiment pas du tout. Pas comme sur certaine montre qui ont une date sur fond blanc avec un beau cadran noir. Quel Horreur !! Cette Victorinox Dive Master 500 est en édition limitée à 900 ex, dont 30 ex pour la France. Elle est très légère et très agréable à porter.

Cette Tissot PRS 516 automatique de 2010 en a vu de toutes les couleurs. Un vrai char d’assaut, mais cela se paie : 232 g sur la balance. En tout cas, je l’aime bien et je la porte presque tous les jours au boulot, pas derrière un bureau mais plutôt sur le terrain et je ne lui épargne rien, pourtant elle ne m’a jamais laissé tomber. Pourquoi celle-ci ? Parce que c’est un design que j’adore et que j’ai besoin d’un Chrono au boulot. Avec son bracelet ajouré, elle est associée au sport automobile, surtout avec ce modèle chronographe équipé d’un Valjoux 7750 que l’on peut voir à travers le fond transparent. Autre particularité que j’adore, ce sont les aiguilles heure minute en forme de seringue, très lisible et très précis. Sinon, très pratique, bien intégré et qui me sert souvent, le guichet jour et date est sur fond noir donc passe très bien dans ce cadran noir. (j’ai horreur d’avoir un pavé blanc pour la date sur un bel écran noir !) A chaque fois que je la passe au poignet, j’imagine avoir enfin la TAG HEUER CARRERA « PORSCHE » de mes rêves.

Encore une marque Française qui fait un super boulot. BRM : Bernard Richard Manufacture. Ses montres sont hyper sportives avec, pour la plupart, des références de voitures et de circuits. Cette montre mécanique est étanche à 100 m, pourtant elle fait moins de 50 g. Pour l’obtenir, voici la recette : - Squelettage du mouvement - Aiguilles, cornes et couronne percés - Boitier en Makrolon - Bracelet en tissu technique percé - Boucle en titane La montre est super agréable à porter et avec son poids plume, on l’oublie totalement. Mais dès que l’on pose les yeux dessus, elle a une sacrée gueule.

Ce qui m’a attiré vers cette montre, c’était cette autre façon de lire l’heure. Son cadran s’inspire de l’instrumentation de sous-marin comme ici un manomètre profondimètre. Je n’aime pas trop les « mono aiguille » comme les MeisterSinger, mais là, c’est autre chose, un autre univers. Il y a surtout ce passage de l’heure « foudroyante » ou le changement d’heure et le retour de l’aiguille des minutes sont instantané. Cette montre compte plusieurs complications : une heure sautante, minute rétrograde et un indicateur de réserve de marche. Elle dispose également d’un fond transparent et d’un bracelet en cuir de très bonne facture. Pour info, ce modèle est une édition limitée à 250 exemplaires. Et avec cette gueule de malade (noir et jaune), ça match super bien. RESERVOIR est une marque Française (mais suisse made) très jeune qui fait de superbes montres très originales comme la SONOMASTER (reprend les VU-mètres des anciens ampli) ou la POPEYE (avec son bras articulé). J’adore cette marque et j’adore cette montre.