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10

1,243

Rolex Air King 126900

4.5

Comment vous parler de ma nouvelle acquisition sans vous parler de l'histoire qui va avec. Achetée 2 ans et demi après ma Tudor (avis également disponible), j'avais dans l'optique d'acheter une nouvelle montre pour mes 22 ans, le cycle du renouveau ne se finissant jamais vraiment. Après de nombreuses recherches, j'avais finalement eu dans l'optique de prendre une oyster perpetual 36mm cadran noir. M'étant mis en liste de souhait dans une boutique Parisienne, j'ai été appelé 1 mois après. Je l'ai achetée et, en la portant pendant un mois, je me suis rendu compte que la taille ne m'allait pas. Trop petit, boitier moins homogène, enfin il fallait que je change pour un modèle plus grand. C'est en me rappelant mon premier contact avec la marque à la couronne que j'ai pensé à la Air King. Première Rolex que j'ai vue au poignet de mon ami au lycée (il se reconnaitra), que je trouvais à l'époque trop épaisse mais dont le cadrant m'enchantait, avec sa jolie aiguille des secondes verte. Quelle aubaine que ce modèle au cadran atypique soit remanié en 2022. Boitier plus fin (exit la boite de la Milgauss), cornes plus incisives, nouveau mouvement 3230 et ses 70h de réserve de marche, apparition du protège couronne ainsi que du fermoir Oysterlock et de la rallonge Easylink, indispensable en été ainsi que l'applique de Chromalight sur les chiffres 3/6/9 pour une meilleure visibilité. Le choix était donc fait, et c'était sur cette Air-King 126900 qu'il était tombé. Je me suis donc inscrit sur liste en Mars, et été appelé en Aout pour venir la récupérer. J'ai trouvé cela vraiment rapide, moi qui m'attendait à un délai d'un an minimum comme annoncé. Depuis ce jour j'en suis très content, elle est robuste, fiable (ne dérive quasiment pas) et le bracelet oyster complètement brossé rend tellement bien au soleil. Une Rolex pas comme les autres qui trouvera toujours sa place dans n'importe quelle occasion.

il y a 24 minutes

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6

86

TAG Heuer x Hondinkee Seafarer

5.0

En tant que passionné de montres, la TAG Heuer x Hodinkee Carrera Chronograph Seafarer m'a immédiatement séduit. Voici mes impressions : Ce que j'aime : L'héritage revisité. Cette montre est un hommage magnifique à la Heuer Seafarer de 1968, une pièce emblématique. J'adore la façon dont TAG Heuer a su moderniser ce design vintage tout en conservant son esprit d'origine. Le cadran noir opalin avec ses compteurs bleus est tout simplement superbe. Il évoque l'univers marin et l'esprit d'aventure. Les complications utiles : La complication marégraphe couplée au chronomètre est un véritable atout. En tant que surfeur, je sais que cette fonction me sera très utile pour anticiper les marées. La phase de lune ajoute une touche de poésie à la montre. l'utilité des complications ne s'arrête pas au surf, je pense l'utiliser lors de mes sorties pêche, ou même pour la cueillette des champignons. La technicité : Le mouvement TH20-13 avec sa réserve de marche de 80 heures est impressionnant. C'est très pratique de pouvoir laisser la montre de côté pendant un week-end sans se soucier de la remonter. la masse oscillante bidirectionnelle est très efficace et permet un remontage optimal. le verre glassbox est un détail que j'apprécie beaucoup, il donne une profondeur et un aspect vintage à la montre. Le bracelet : Le bracelet en caoutchouc tressé est à la fois confortable et résistant, parfait pour les activités nautiques. La boucle déployante avec le "Easylink" est génial a utiliser sur la combinaison ou lorsque vous avez trop mangé chez mamie. L'exclusivité : Le fait qu'il s'agisse d'une édition limitée (968 exemplaires) en hommage a la Heuer 2446C rend cette montre encore plus spéciale à mes yeux. Ce que j'aime moins : La taille du boitier de 42mm, qui pourrais ne pas convenir à tout les poignets. J'aurais préféré la voir sur un boitier de 39mm ( j'ai un poignet de 15,5mm ). Le poids et l'épaisseur de 14mm pourra déranger certaines personnes qui cherchent une montre plus fine et moins lourde. Ce que j'aurais aimé avoir : Un bracelet supplémentaire de type Nato noir avec une bande bleue au milieu pour l'utiliser l'hiver, et ou un bracelet en cuir comme l'original de 1968. Pourquoi je l'ai achetée : En tant que collectionneur, je suis toujours à la recherche de pièces uniques et chargées d'histoire. La TAG Heuer x Hodinkee Seafarer répond parfaitement à ces critères. C'est une montre à la fois élégante, sportive et technique, avec un véritable ADN marin. En résumé, cette montre est un coup de cœur. Elle allie à merveille esthétique, technicité et histoire, et je suis impatient de la porter lors de mes prochaines aventures.

il y a 7 heures

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7

287

Une montre énigmatique qui suscite beaucoup d’attentions...

4.3

Je dois le reconnaître, mais beaucoup d’entre vous le savent déjà : j’aime les montres austères, celles qui ne se laissent pas apprivoiser d’un simple regard… Aujourd’hui, je partage avec vous mes impressions sur l'Ollech & Wajs OW M-52B AF, une montre qui rend hommage au légendaire bombardier B-52 Stratofortress. Cette pièce illustre l'époque où les aviateurs américains faisaient confiance à tous leurs équipements lors de missions, qu’il s’agisse de leurs armes ou de leurs instruments de mesure… ▶️ La première chose qui vous interpelle, c’est la singularité du cadran arborant la silhouette du plus mythique des avions de guerre américains, le B-52. Dès le premier regard, le boîtier en acier inoxydable de 39,5 mm de diamètre et 12,5 mm d'épaisseur propose une présence discrète et robuste au poignet. Les finitions brossées et le design épuré rappellent les montres militaires des années 1960, notamment le modèle B-905 qu'Ollech & Wajs avait conçu pour les aviateurs américains pendant la guerre du Vietnam. La lunette bidirectionnelle noire en PVD, semble-t-il inspirée du profil aérodynamique du nez du B-52, ajoute une touche distinctive tout en restant fonctionnelle. La lunette permet de mesurer facilement des temps inférieurs à 60 minutes. ▶️ Cette Ollech & Wajs M-52B AF est étanche à 300 mètres (30 ATM), comme toutes les montres modernes de la marque, hormis les modèles spécifiquement dédiés à la plongée, qui sont étanches à 1 000 mètres (100 ATM). La couronne est logiquement vissée pour garantir cette étanchéité, et le boîtier ne présente pas de protège-couronne, à l’instar de la ligne esthétique historique de la marque… On peut toujours se demander si des épaules encadrant la couronne contribueraient davantage à sa robustesse. La réponse est sûrement oui, mais au détriment de l’ADN de la marque et de sa capacité à être reconnue par des lignes communes aux autres modèles proposés. ▶️ Le cadran noir mat est orné de la silhouette blanche du B-52 en son centre, un clin d'œil direct au modèle original. Les index appliqués à 12, 3 et 9 heures, ainsi que les aiguilles, sont revêtus de Super-LumiNova crème, offrant une bonne lisibilité dans des conditions de faible luminosité. J’ai spontanément cru que l’illustration du B-52 était également traitée en Super-LumiNova. Heureusement, il n’en est rien, car cela aurait grandement nui à la lisibilité de l’heure. Sur ce point, la lecture de l’heure est tout de même impactée lorsque les aiguilles se rapprochent des ailes. Le guichet de date à 6 heures, avec ses chiffres rouges, rappelle le design vintage du B-905 et apporte une touche d’excentricité sans pour autant perturber l’ADN de la montre. À noter que tous les jours sont en rouge et non en alternance rouge et noir pour différencier les jours pairs et impairs, caractéristique parfois appelée « Date Roulette », comme le célèbre jeu de casino. Il faut le reconnaître, la géométrie du cadran et son design très original suscitent l’intérêt d’autres amateurs de montres, comme j’en ai rarement vu. Quoi de mieux que d’arborer bien en évidence une Ollech & Wajs M-52B AF pour briser la glace d’un dîner mal engagé ? ;-) ▶️ Sous le capot, on trouve une configuration beaucoup plus compacte, mais tout aussi efficace que les énormes turboréacteurs Pratt & Whitney du Stratofortress ! Cette OW M-52B AF est animée par un mouvement automatique suisse Soprod P024, reconnu pour sa robustesse et sa fiabilité. Avec une fréquence de 28 800 alternances par heure (4 Hz) et une réserve de marche de 38 heures, ce calibre assure une précision adéquate pour une utilisation quotidienne. Dans les rêves les plus fous, on adorerait avoir une réserve de marche plus importante, rappelant celle des B-52 pouvant se projeter à l’époque sur près de 10 000 miles sans ravitaillement… ▶️ La montre est livrée avec un bracelet en nylon noir de type NATO RAF, reflétant son héritage militaire, du même type que le gris sur lequel était monté le modèle que j’ai porté de nombreuses journées. Ce bracelet est vraiment plus confortable que le NATO classique, qui fait flotter la montre sur le poignet. La sécurité, essentielle pour les militaires, est toujours au rendez-vous, même si l’une des pompes venait à céder. Pour ceux qui préfèrent une touche plus radicale ou élégante, selon les goûts de chacun, un bracelet en maille d’acier inoxydable est disponible en option. La montre gagne ainsi en polyvalence et s'adapte à diverses occasions, selon le style de vie de chacun. En portant l'Ollech & Wajs OW M-52B AF, on perçoit le poids de l'histoire et l'engagement de la marque à produire des montres fiables pour les professionnels. C'est une pièce qui allie la tradition de la marque et des fonctionnalités modernes, tout en rendant hommage à une époque emblématique de l'aviation militaire. ▶️ Proposée à 1 356 CHF (prix incluant le bracelet en nylon RAF), l’Ollech & Wajs M-52B AF présente une belle proposition de valeurs intrinsèques et figuratives, avec des spécificités techniques sans concession et adaptées au positionnement historique des montres militaires de la marque. Celle-ci propose en option un bracelet en maille d’acier pour un look plus radical, moyennant 146 CHF supplémentaires. L’horlogerie étant une affaire de détails, la marque prend soin de proposer ses montres à des prix se terminant par « 56 », en hommage à son année de création en 1956… Mais on ne va quand même pas leur recommander d’augmenter le prix du bracelet en acier, tout de même ;-) ▶️ Sobriété, performance et capacité à briser la glace sont sûrement mes maîtres-mots pour cette OW ! Mon "Mood Board" avec cette Ollech & Wajs M-52B AF : Film : Platoon (Oliver Stone) Voiture : Jeep Willys Musique : Volunteers (Jefferson Airplane) Toutes les spécificités techniques ci-dessous ou sur le site de la marque.

il y a 9 heures

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4

67

Madeleine de Proust

4.5

Cette Yema Superman représente mon premier véritable émoi horloger. Bien sûr, avant elle, il y a eu cette Casio ramenée de Thaïlande par mon oncle, qui paraissait si exotique par rapport à ce qu’on trouvait en France il y a une quarantaine d’années. Mais mon premier vrai désir horloger, celui qui a marqué mon imaginaire, est né en voyant cette Yema Superman au poignet de mon père, à la fin des années 80, début des années 90. Elle incarnait tout ce que j’allais aimer plus tard dans l’horlogerie : les tool watches, en particulier les montres de plongée, à la fois sportives et élégantes, robustes mais subtiles, dégageant un charme viril et une certaine rareté. Un jour, en fouillant dans un tiroir, je suis tombé dessus. Là, arrêtée depuis près de trente ans, elle semblait figée dans le temps. Une seule idée m’a alors obsédé : la remettre en marche. Et après un simple changement de pile et un contrôle d’étanchéité, miracle ! Elle s’est remise à fonctionner comme si elle s’était arrêtée la veille. Ça fait maintenant quelques jours et elle s’avère très précise. Le mouvement Shiojiri V342A a l’air plutôt qualitatif. Certes, le temps a laissé quelques traces : une légère oxydation sur les aiguilles, un tiers de l’aiguille Mercedes qui s’est volatisé… Mais le cadran, lui, est resté intact. Un seul détail trahit son âge : plus aucune trace de Super-Luminova. Peu importe le temps d’exposition au soleil, la nuit, c’est le noir absolu. Malgré cela ou grâce à cela cette montre est magnifique ! Son entrecorne de 19 mm, ses attaches de bracelet à l’ancienne par l’extérieur, son boîtier fin et élégant de 39 mm, son cadran noir profond aux larges index (big dial) – l’un des deux designs disponibles à l’époque – font de cette Superman II, issue de l’ère Seiko chez Yema (il s’agit du modèle Y90056), une véritable icône. Elle est aussi devenue la première montre vintage de ma collection. Je l’ai montée sur un bracelet de type tropic noir, et cette combinaison me semble absolument parfaite. Il existe deux versions de cette montre : une quartz et une automatique. Évidemment, j’aurais préféré retrouver dans ce tiroir une automatique. Mais, à vrai dire, qu’importe. L’émotion qu’elle me procure dépasse largement ce détail technique. Cette petite pièce d’horlogerie, difficile à trouver dans un état aussi préservé, je la porte aussi fièrement qu’une Rolex. Bref, ma Madeleine de Proust horlogère.

il y a un jour

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