Discover the 5 watches in the Giraudet collection

Raketa Space Launcher Declinée en deux combinaisons de couleur, ici avec cadran en aventurier bleu, cette Raketa propose une symbolique riche sur le thème du cosmos et de l'exploration spatiale russe. Elle est munie d'un calibre automatique Manufacture affichant l'heure sur 24heures, un globe terrestre faisant office d'aiguilles des secondes. L'indication 24H trouve toute sa légitimité lorsque l'humain perd la possibilité sensorielle de pouvoir précisément situer et ressentir le jour et la nuit. Ici, le thème de montre liée au domaine de l'exploration spaciale prend tout son sens avec ce cadran 24heures. L'on retrouve les marqueurs (presque) invariables à toute Raketa contemporaine tels le 0 à la place du 12 (en l'occurrence 24 ici) et une touche de rouge sur la couronne. Le cadran est réalisé en aventurine de synthèse, pailleté et de teint bleu nuit profond, rappelle la voûte étoilée. Au dos le mécanisme se distingue par une décoration sur le thème du cosmos sur base sablée. Autre point la lunette est réalisée en aluminium de fusée Soyouz MC-17. PS pas facile à prendre en photo sous le "soleil " de Saint Pétersbourg !

Rolex Explorer II 16570 Une Rolex encore assez abordable permettant de bénéficier d'une fonction 24h à prix doux dont la côte est aussi raisonnable. Achetée récemment, elle n'a jamais été polie ni révisée, donc à porter avec prudence car fabriquée en 2006. Une tool-watch versatile, qui rapporte plus qu'un livret A, à porter partout sauf en ville dans la rue. Résistante aux éléments, précise, grande lisibilité en font une compagne de voyage fiable et à l'aise en toute circonstance lorsque l'on ne veut pas trop se poser de questions quelle montre porter le matin plus ou moins bien levé. La boucle pêche par son feeling peu rassurant sur sa robustesse surtout par rapport au Rolex modernes. Reste plus qu'à prendre le temps de la réviser et un léger avivage avec !

Longines Ernest Francillon 1867 L'intérêt principal et majeur ici est son mécanisme. Boîtier en or jaune 18k, étanche 30m, cette Longines extra-plate est dotée d'un calibre extra-plat record de l'époque, un Jean Lassale 1200, 1.2mm d'épaisseur. Ce calibre a ensuite été racheté par Piaget puis abandonné car peu fiable. Bien que qualifié hautes complications pour plusieurs maisons Suisses, 20 années d expérience professionnelle, je n'ai jamais pu fiabiliser son fonctionnement et apparemment le problème d arrêt intempestif est connu sur ce calibre. Entre l'absence de dard à l'ancre, certaines roues montées sur roulement et une épaisseur des ponts toute relative, les raisons ne manquent pas. Peu importe, le résultat est unique en son genre par des choix techniques osés, le challenge industriel que cela a représenté et pour moi même aussi au rhabillage. C'est peut-être la raison pour laquelle elle n'a fonctionnée pour ainsi dire que 6mois, et que je l'ai acheté justement neuve de stock de 1992. Une Longines avec autre chose que un moteur ETA, rare pour être signalé !

Parmigiani Toric Ayant travaillé pour la marque, ce fut une très belle expérience de travail et je me décida d'en ramener un souvenir avec moi. Cette Toric en or blanc mesure 38mm, cabochon en saphir bleu, cadran en email au dragon. Série limitée à 10 pièces, celle çi étant la 5ème, pas le meilleur chiffre, pas le pire non plus donc. Cadran en émail dessiné par la fille de Michel Parmigiani, boîtier aux proportions justes et parfaites, respectant le nombre d'or. Mécanisme Lémania, utilisé donc surtout chez Breguet désormais. Pas de silicium, nous sommes au début des années 2000 lorsque cette collection apparaît. Celle çi, je l'ai acheté en 2008, portée rarement, changé les aiguilles à l'usine, d'origine elles étaient bleuies, et soigneusement conservées, cette Parmigiani est une montre exclusive, habillée, pour soirée sans excès. Mon poignet de 15.7 cm est parfait pour ce genre de dimensions. L emplacement de la Manufacture à Fleurier ajoute une dose de légitimité importante quand au lien avec la Chine, cadran décoré d'un dragon sinisant, Fleurier étant la tête de pont pour le commerce des montres Suisses en Chine au XIX siècle. Une histoire très riche superbement décrite dans le Chapuis, la Montre Chinoise.

Dessinée par Gérald Genta la Gefica bi-rétrograde est comme souvent de ses créations allie esprit précurseur, authenticité et forte personnalité mais aussi des finitions de l'habillage et du mouvement de classe prestige. Lancée dans les années 2000, que le temps passe vite..., 46mm, look tribal et bronze etaient tout autant décalé qu'une montre acier sport de luxe au bracelet intégré dans les années 70. Le mécanisme est de chez Peseux, (la planche additionnelle par contre, j'ignore sa provenance, GG n'avait pas de capacité de production pour ses planches d'après mes souvenirs) C'est donc un mécanisme de base que l'on retrouve donc surtout chez Girard Peregaux. Donc très grosse couronne, attention aux manipulations qui peuvent devenir trop brutales pour ce mécanisme de Manufacture. La couleur du rhodiage pourrait faire penser à du maillechort mais il n'en est rien. Perlage sur toute la ligne, une décoration sur les ponts jugée moins noble que les senpiternelles côtes de Genève. Affichage ludique, très lisible, la taille aide aussi. Fond et boucle en titane, pas allergène. Mon poignet mesure une taille réellement très menue, 15.7cm, donc pas facile de la porter pour moi, mais qu'elle légende, une montre dessinée par Gérald Genta, c'est un pas de plus vers sa grail watch, celle qui nous est propre intérieurement . Ici j'ai choisi un modèle brut de l'extérieur mais raffiné à celui où celle qui voudra bien le voir. Cette Gérald Genta est une montre pour collectionneur initié. P.S. Le bracelet est de seconde monte, fabriqué en alligator par un ancien collègue ayant longtemps travaillé dans un groupe de luxe, le bracelet est réalisé en technique dite de rembordé, il vient sur les bords et cousu en dessous la doublure, plus long dans le temps que juste peint sur le côté.