Discover the 4 watches in the SC collection

Tout le monde se souvient de Séguéla : « Si tu n’as pas ta Rolex à 50 ans, c’est que tu n’as pas réussi ta vie » ce qui est d’ailleurs totalement faux, mais pour mes 47 ans, je me suis finalement mis à la recherche de ma future Rolex. Il me la fallait, noire, avec date, ni plongeuse, ni chronographe, ayant l’habitude de montres assez imposantes, je me suis détournée de la datejust pour aller sur une GMT, j’ai compris que cela ne serait pas facile… Sur les conseils de Cédric et Stéphane lors de leurs « petites montres entre amis » respectif, je décidais de m’orienter sur une référence d’occasion récente moins prisée et donc moins coûteuse. J’ai donc choisi une 116710LN, car elle regroupait tous mes critères et avait l’avantage de ne plus être fabriqué. Le classicisme d’une Submariner allié a la prestance de la GMT. Là, il y a un truc qui se passe. J’ai compris assez rapidement pourquoi Rolex dominait son marché, en quelques mois, elle s’est imposée dans ma collection, alors que jusque-là, aucune de mes montres n’avait pris l’ascendant. Pourquoi ? Classique, elle sait se faire discrète. Habillée, elle sait se rendre étincelante ou provocante. Week-end, et vacance, elle devient sportive. Le son de sa trotteuse, la lumière bleue du Chromalight, le détail de son cadran et de ses gravures sur son pourtour, l’aiguille et l’inscription GMT master II de la couleur Rolex, la précision de son mouvement et peut-être même l’image qu'elle projette sur moi. Elle porte décidément bien sa couronne. C’est dingue, j’ai hâte d’avoir 50 ans pour m'offrir une deuxième Rolex, mais cette fois-ci avec le bracelet jubilé et une nouvelle complication pour compléter ma collection.

Il y eut un avant et un après Dialicious… Grâce à Xavier et à vous tous, j’ai beaucoup appris sur l’horlogerie. Je reste novice, mais le regard que je porte sur ces gardes de temps qui nous passionnent est différent et je vous en remercie. Je me mettais donc en quête d’une montre ancienne. Pas besoin d’aller chercher bien loin, car elle m’était revenu en mémoire, traînant dans je ne sais quelle boite quelque part dans la maison familiale. Il fallait juste la retrouver. Quand j’ai enfin mis la main dessus, j’ai compris qu’une vintage demandait plus d’attention, notamment l’absence de verre saphir. Après un aller-retour chez Lip pour une remise en état, complète. Malgré cela j’ai dû la renvoyer deux fois, car elle s’arrêtait intempestivement. Aaaah les vieilles mécaniques ! J’adore porter ma Mach 2000 de 1975, même si sa boite est fine son bracelet épais s’impose au poignet ce qui en fait une montre virile. Que l’on aime ou non son design atypique, elle fera parler dans les chaumières. (merci Mr Tallon) J’adore l’éclair de sa trotteuse orange et l’inscription « electronic » qui atteste de l’état de l’industrie horlogère des années 70 avec son mouvement mécanique propulsé… par une pile, comme le pacemaker d’un cœur malade.

Et bien voilà, 10 ans passés avec ma Breitling SuperOcéan, voilà que mes 40 ans pointent le bout de leur nez. Pendant cette décennie, une montre a particulièrement attiré mon attention. C’était au printemps, à la terrasse d’un restaurant, à quelques tables de moi, une personne arborait, une magnifique montre carrée au cadran soleillé qui me fascinait. C’était la fameuse Monaco. Alors le jour où je suis allé en boutique pour l’acheter et même si le vendeur me proposa un nouveau modèle cadran mate et couronne à gauche, je choisis le cadran soleillé qui m’avait fait rêver quelques années auparavant. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte de sa vulnérabilité face au choc et c’est peut-être le seul défaut que je lui trouve depuis 9 ans qu’elle partage mon quotidien. Elle m’a également fait redécouvrir la joie de porter un bracelet « croco », mais sans les inconvénients grâce a sa boucle déployant qui m’a réconcilié avec ce type de bracelet. Son fond de boîte transparent est de toute beauté quoi qu’un peu petit. Son verre saphir de forme carrée surmontant son sublime cadran est invulnérable, contrairement à sa boîte… l’image de Steve McQueen n’est ici que la cerise sur le gâteau.

C’était pour mes 30 ans, je voulais marquer le coup avec une belle montre de Marque et automatique. Il me fallait donc une montre robuste et étanche avec date et bracelet métal dans un budget de 2000 € environ (je note d’ailleurs qu’elle n’a pas perdu de valeur en 20 ans) J’ai donc choisi la SuperOcéan de Breitling pour son aspect massif et indestructible, mais aussi pour la finesse des détails du cadran, au logo et à la trotteuse Breitling. J’ai craqué pour sa livrée cadran blanc est sous cadran bleu. Avec son étanchéité de 500 mètres et sont luminova, vous pouvez plonger l’esprit tranquille. La mienne n’est jamais descendue au-dessous de 20 mètres 😁 Elle m’a suivi partout, on a travaillé, bricolé, voyagé, plongé, dormi, festoyé ensemble. Je l’ai fait réviser deux fois et il y a peu de temps, elle c’est arrêtée… je vais donc la renvoyer chez Breitling pour qu’elle me revienne rutilante et en bon état de marche.