Discover the 7 watches in the Yves88190 collection

J'aime les montre iconiques, et c'est bien le cas de la Santos (et de Cartier!), encore plus que bien d'autres modèles, celle-ci ne ressemble vraiment à aucune autre. Le second point est sa versatilité, autant dress watch que montre sportive avec son bracelet acier et ses vis apparentes. Je cherchais une icône pour mes 40 ans et elle faisait partie de mes choix. Je l'avais d'abord beaucoup observée puis je suis allé l'essayer en boutique. J'ai d'abord passé un grand modèle, mais bien trop grand, puis un moyen, que j'ai trouvé trop petit. J'ai un poignet de 17,5cm. C'est comme avec la nourriture, il faut manger les plats épicés en dernier! A l'époque, je n'ai finalement pas été conquis et je n'étais pas certain qu'elle correspondent à mon style. Je suis donc parti sur un autre modèle pour mon anniversaire mais elle a continué de trotter dans ma tête... J'ai eu par la suite l'occasion d'essayer plusieurs fois la grand modèle, toujours trop grand. Puis plus récemment la moyen modèle, et là ça a été le coup de cœur! J'ai essayé la bleue et la verte mais j'ai préféré opter pour le classique cadran blanc, pour pouvoir la marier avec n'importe quel couleur de vêtements (j'aime que tout soit assorti) et de peur de me lasser des autres couleurs. On est chez Cartier, le roi du classicisme audacieux! Depuis que je l'ai, je suis toujours un peu indécis sur la taille (peut-être un peu petite), mais je l'ai depuis peu et il me faut peut-être un temps d'adaptation. Le côté très positif est le passage sous une manche pour la protéger ou la cacher, ce que je n'ai jamais connu sur aucune autre montre, toutes beaucoup plus grosses. Les systèmes rapides pour le bracelet et les maillons sont vraiment exceptionnels! Le seul hic est qu'il n'y a quasiment pas de modèles compatibles à part chez Cartier. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à trouver un catalogue de bracelets Cartier, c'est quand même dommage tout ça avec le super système de changement rapide! Je dois également avouer avoir été déçu par la qualité du bracelet camel livré avec. J'aimerais tant trouver le bracelet caoutchouc disponible sur la grand modèle, mais je crois qu'il n'existe pas sur la moyen modèle. Si je dois résumer, ce que je trouve formidable dans cette Santos c'est qu'elle est à la fois unique avec un style très particulier et clivant et pour autant qu'elle est élégante est sportive, féminine et masculine, innovante et classique, en bref pleine de paradoxes et pourtant si universelle! Et avec ma petite expérience et celle de mon entourage, j'ai constaté qu'elle était rarement appréciée au premier regard, mais qu'en revanche la magie opérait à chaque fois avec le temps. Ce n'est pas une montre où la mécanique est importante, ce qui compte c'est de porter un morceau d'histoire et d'élégance au poignet.

Il est parfois difficile d’expliquer certaines émotions et certains sentiments, et c’est un peu ce qui s’est passé avec la Speed pour moi. Cette montre, cela fait des années que je la regarde, depuis que j’ai commencé à être vraiment mordu de tocantes et à avoir un certain budget pour me faire plaisir. Parce que je suis comme ça, je ne m’intéresse pas aux choses qui pour moi sont inatteignables. La Speed, c’est une icône de l’horlogerie, une pièce à avoir dans sa collection, et donc qui suscitait mon intérêt. Pour autant, à chaque fois que je l’ai essayée je ne l’ai pas trouvée à mon goût : la forme des cornes dans le prolongement de la carrure qui donne une forme ovale plus que ronde, les sous-compteurs trop rapprochés du centre du cadran qui la font loucher, les épaulements entre les poussoirs et la couronne qui sont disgracieux vus de l’arrière, et les cornes twistées vues de profil sont autant de détails que je n’affectionnais pas particulièrement. Et sur l’ancien modèle, et bien pas fan du bracelet en plus que je trouvais trop massif ! En bref, quand même pas mal de points qui ne me plaisaient pas… Et pourtant, la Speed a toujours fait partie de mes réflexions, pas de manière régulière mais au moins à chaque fois que j’ai dressé ma short list avant tout nouvel achat. Cycle après cycle, je relisais les mêmes articles, regardais les mêmes vidéos et bien entendu la repassais au poignet, mais sans jamais franchir le cap. Il y a quelques mois, j’étais de nouveau dans une spirale « Speedistique ». Je venais juste d’acquérir une Cartier Santos, je n’étais donc pas du tout dans une démarche d’achat. Et puis finalement, ce n’était qu’un cycle de plus, identique à tous les autres précédents, à la fin duquel je ne serais de toute manière toujours pas convaincu, comme d’habitude. Mais bon j’allais chez mon AD préféré pour ma femme, alors il fallait bien que je trouve quelque chose à essayer pour m’occuper ! Ce jour-là, j’ai donc passé l’après-midi avec la Speed au poignet à prendre des photos. A la fin de la journée, ma femme avait conclu son affaire et nous étions prêts à rentrer. Mon AD pris alors sa calculatrice, une feuille et un stylo et se mit à gribouiller des chiffres pendant un moment. Après quelques minutes, il me dit : si la Speed t’intéresse, j’ai une bonne offre à te proposer, prends le temps de réfléchir et redis-moi. Le salaud, il avait planté sa petite graine, et elle a germé tout le long du mois suivant. Pour les raisons précédemment évoquées, cette histoire m’a rongé le cerveau. Après un mois et demi, affaiblit par mes batailles cognitives, j’ai fini par lâchement céder… J’y passerais un jour ou l’autre, alors autant que ce soit maintenant ! Mon choix s’est porté sur la classique Moonwatch Professionnal, cadran noir, verre et fond saphir, référence 310.30.42.50.01.002. Cela fait maintenant plusieurs mois que je la porte et les défauts que je lui trouvais ont comme disparus. J’ai même appris à les aimer car au final ils sont identitaires de la montre. Ce qui est sûr c’est que j’apprécie la Speed de plus en plus. Cela m’arrive souvent, mes coups de cœur ne durent pas toujours mais certaines choses me demandent du temps pour les apprécier et finissent même par m’être indispensables. Cette montre est devenue pour moi une vraie compagne de vie. Elle très bien finie, avec ses subtils détails polis qui amènent de la brillance mais habilement positionnés ce qui fait qu’ils ne sont pas trop sujets aux rayures. Avec le temps, je dois avouer être devenu fan de sa forme « ovale » mais toujours pas trop de ses cornes twistées, enfin vues de côté, parce que vue de face elles affinent vraiment la carrure avec un effet d’optique incroyable. Mais là où je suis envouté, c’est quand je la regarde de profil avec le biseau inversé de la lunette et le verre bombé, j’adoooooooooooore ! C’est un chrono donc théoriquement chargé, mais cela ne se fait absolument pas ressentir et ne pénalise pas du tout la lisibilité qui est vraiment top ! Je regrette juste que le joli logo Omega appliqué (sur ma version saphir) soit caché par la goutte d’eau de l’aiguille du chrono. J’aime également beaucoup son cadran légèrement granuleux et ses différents reliefs avec les sous-cadrans et le chemin de fer en léger retrait. Je trouve que le design du nouveau bracelet de 2021 est vraiment top, entre le jubilée et le rouleau, très confortable avec ses maillons courts. Avec son affinage progressif et sa boucle usinée très qualitative, je le préfère 100 fois à l’ancienne version. En plus, le petit ajustement de la boucle est toujours le bienvenu en période estivale. Je trouve juste qu’il a pas mal de stretch mais franchement cela ne se ressent pas au porté. Certains diront qu’augmenter les prix de 50% en 5 ans est inadmissible, que cette montre est vue et revue, que sa réserve de marche est bien en deçà standards actuels etc etc. Il n’y a pas que du faux là-dedans mais chacun voit midi à sa porte, mais moi j’ai la banane à chaque fois qu’elle est à mon poignet. Je savais qu’un jour j’aurais une Speed, c’est désormais le cas et franchement je suis aux anges. C’est une montre qui fait tout bien, sans ostentation et sans prétention, mais dans la justesse et l’efficacité. Finalement, c’est celle de ma collection que j’ai mis le plus de temps à aimer mais qui finira certainement par être l’une de celles que je porte le plus.

Lorsque j'étais encore novice, seules 2 marques de montres de luxe me venaient à l'esprit : Rolex et Breitling, la seconde peut-être à cause des 3 frères pour les quarantenaires qui on la référence :-) Et pour moi Breitling, c'était la Navitimer. J'avais d'ailleurs un ami qui en possédait une il y a une quinzaine d'année, et je la trouvais magnifique à l'époque. En m'intéressant plus aux montres au fil du temps, la Navitimer était totalement sortie de mon esprit. Je la voyais régulièrement mais n'y portais plus vraiment d'intérêt, je la trouvais trop chargée et disgracieuse. A l'aube de mes 40 ans, j'étais en recherche d'une nouvelle acquisition avec pour seul critère, une icône. Mon choix s'était porté sur une Moonwatch, que j'ai reluquée pendant des heures sur Youtube. Je me suis enfin décidé à aller l'essayer et à cette occasion, et bien il ne s'est rien passé du tout. Quelle déception! Je n'avais alors aucun autre modèle en tête. Un ami m'a parlé de la nouvelle version de la Navitimer mais je ne m'y suis pas intéressé plus que ça. J'ai laissé le temps passer, j'ai réessayé d'autres modèles et encore la Speed, mais toujours rien. Et toujours en surfant, je retombe sur la nouvelle Navitimer sortie fin 2022. J'en rediscute avec mon pote qui me répond : t'es con, ça fait 2 mois que je t'en parle! Et bien je n'avais pas percuté... Alors me voilà reparti en boutique pour un essai et là, la magie a opéré. Mon choix s'est porté sur une Navitimer Chronographe B01 43mm fond argent soleillé. Je l'ai achetée sur bracelet acier, avec en plus le croco noir et un rubber qui lui vont également très bien. J'en profite pour un petit coup de gueule : bon Dieu Breitling, faites-nous des bracelets à changement rapide! Je sais que c'est compliqué sur de l'acier mais franchement sur du souple c'est hyper simple. Cela éviterait aux horlogers en herbe comme moi de rayer malencontreusement leurs belles... Et bien quelle beauté cette Navitimer! Malgré le diamètre théorique, ses 43mm ne sont pas trop imposants et vont très bien à mon poignet de 17,5cm. Ce qui est fascinant sur cette montre c'est le nombre incalculable de détails extrêmement bien réalisés : son verre bombé et l'absence de rehaut et de lunette lui donnent une ouverture de cadran incroyable. Ses index et aiguilles polis, sa règle à calculs, les différents angles des sous-compteurs, la date parfaitement intégrée, les poussoirs polis et brossés, les chanfreins, la beauté du mouvement mis en valeur par le fond saphir, le logo historique, les détails rouges... Et j'en passe et des meilleurs. Il y a énormément d'informations, mais elle n'est pas du tout surchargée comme les modèles précédents. Les designers sont parvenus à intégrer tout l'ADN de la Navitimer mais avec une finesse et une poésie inégalée qu'on peut passer des heures à contempler tant il y a de détails. C'est dingue, tout est différent et pourtant je serais bien incapable de lister les changements. Ils ont vraiment bien bossé les designers, c'est une prouesse! Ce n'est que mon avis mais je trouve que les cadrans clairs (et particulièrement le mien :-)) lui rendent bien plus honneur que le noir original que j'apprécie beaucoup moins. Franchement elle n'est pas donnée mais je trouve qu'on en a pour son argent. Je l'ai maintenant depuis quasiment 1 an et je l'ai portée à diverses occasions et sur ses 3 bracelets. Elle se porte très facilement et se marie avec énormément de styles. Ce n'est simplement pas celle que je choisirais pour une cérémonie ou dans un contexte ultra chic mais franchement c'est pour chipoter, et peut-être aussi parce que j'en ai qui conviennent mieux à ces occasions! Si je dois résumer, allez l'essayer vous pourrez contempler la finesse de ses détails et la qualité de réalisation de la plus mythique des montres d'aviateurs.

Ah Rolex, marque autant décriée qu’adulée, mais ce qui est certain c’est qu’elle ne laisse pas indifférent. C’est une marque dont les aficionados peuvent revêtir plusieurs visages. D’abord, il y a les gens pour qui avoir une Rolex est aboutissement, le signe d’une réussite professionnelle liée à la notion d’argent. Ensuite, il y a ceux qui débutent, qui commencent à errer dans les méandres de l’horlogerie, et qui sans se douter voient leur subconscient pénétré par la sorcellerie Rolex. Et puis il y a les passionnés, qui après de longs moments d’investigation découvrent dans la marque l’histoire des conquêtes humaines mais également une justesse d’exécution indéniable. Et enfin il y a les détracteurs, ceux qui luttent sans répit contre cette suprématie incommensurable érigée par les sorciers du marketing, et qui ne comprennent franchement pas pourquoi des montres si banales déchainent tant les passions. Si je suis honnête, je dois avouer qu’à un moment ou un autre j’ai dû être un peu de tout ça à la fois, parfois peut-être en même temps, et il y a des chances que cela évolue encore à l’avenir. Bref, ne philosophons pas plus longtemps, Dialicious est la plateforme d’avis de vrais clients alors je vais donner le mien sur ma Rolex Oyster Perpetual 41mm cadran bleu soleillé. Personnellement j’ai toujours aimé la marque et je suis aujourd’hui de ceux qui lui reconnaisse des modèles intemporels, source d’inspiration, et réalisés avec une grande rigueur. Même si entre temps j’ai fait le choix d’acquérir d’autres modèles, je savais qu’un jour j’aurais la marque à la couronne dans ma collection. C’est avec cet état d’esprit que je me suis mis en quête d’une Oyster Perpetual cadran bleu en 41mm. Pourquoi une OP ? Parce que c’est l’essence de Rolex, une montre extrêmement simple et efficace, dont la forme et le bracelet ont inspiré des centaines de modèles et donc qui se retrouve noyée dans la masse. Il pourrait y avoir écrit n’importe quoi écrit sur le cadran : Omega, Seiko, Citizen ou même n’importe quelle micromarque. Lorsque je l’ai ramenée à la maison on m’a dit : « Je ne comprends pas comment tu peux mettre autant d’argent et te passionner pour une montre aussi banale. ». Et bien justement pour cette raison, parce qu’à part un œil averti, personne de la reconnaitra. Même si je la voulais, je suis de ceux qui se refusent à payer plus qu’il ne faut et je n’achète pas mes montres d’occasion. Je voulais mon OP, mais je n’étais pas prêt à l’acheter 20% de plus que le prix boutique. Même s’il faut être honnête, le côté inaccessible renforce le désir… Après avoir essuyé plusieurs refus (plus ou moins polis) chez différents AD, un ami m’a accompagné voir le sien. Il est bon client avec plus d’une dizaine de montres achetées dont 4 Rolex. C’était au mois de mai 2024, et même si le vendeur était poli, je ne me faisais pas trop d’illusion. J’ai continué à converser avec lui en prenant des nouvelles régulièrement. Début juillet, il m’a proposé une OP 41 cadran noir que j’ai refusée : « T’as pas compris ? Je t’ai dit une BLEUE ». Pas de souci ! Et finalement 2 mois plus tard elle était arrivée. Pile poil ! 2 semaines après je fêtais mes 10 ans de mariage et j’en ai profité pour la faire graver pour l’occasion. J’ai essayé de glaner quelques infos sur les conditions mon attribution. Il est clair que le fait d’être recommandé a joué en ma faveur. Et a priori, 3 clients auraient été servis avant moi. Je n’en saurai pas plus sur les méandres des listes d’attente ! Maintenant que je l’ai, qu’est-ce que j’en pense ? Je vous laisserai aller voir mes autres avis pour évaluer mes points de comparaison. Mais ce que j’aime dans les objets au-delà du design, c’est la qualité de fabrication, le soin apporté aux détails. Je mets le prix mais pas juste pour du style, il faut que je perçoive toute la minutie dans la conception et la réalisation. Même si les codes Rolex ont été copiés et recopiés, je la trouve identitaire, notamment au travers de la forme du boitier, du bracelet et du fonds de boite. Au premier abord on peut la confondre, mais ce n’est plus le cas lorsqu’on la regarde en détail. Ensuite ce que j’adore, c’est sa justesse d’exécution. On voit que toutes les pièces ont été pensées ensemble pour ne former qu’un tout, et avec une précision chirurgicale. C’est un peu comme avec les voitures allemandes, pas toujours les plus fun mais bon Dieu que c’est bien foutu ! Les détails qui illustrent particulièrement bien mon ressenti : la face arrière et notamment la jonction boîte / bracelet, la sensation du remontage à la couronne à la fois doux et précis, le clip de la boucle qui se referme et les lettres ROLEX gravées sur le réhaut parfaitement alignées sur le chemin de fer. Une fois la couronne vissée, j’ai même la chance d’avoir le logo aligné. Franchement, tout ça est fabuleusement bien réalisé. Le seul point que je n’aime pas trop (mais en y réfléchissant je ne vois pas trop d’autre solution), c’est le jour entre la lunette et le end-link du bracelet. Ah ce bracelet… Je vais dire une banalité mais sérieusement, l’Oyster est une tuerie. Juste ce qu’il faut de largeur aux cornes et d’affinement à la boucle, un confort de porté incroyable et une douceur de l’acier Oystersteel qui chauffe au contact de la peau. Non vraiment, il est incomparable. Le soleillage du cadran le fait passer du bleu azur au bleu foncé, il est bien accompagné de ses index cerclés bien épais et du logo appliqué. Au départ je n’étais pas spécialement fan des doubles bâtons à 3,6 et 9h mais finalement ils te rappellent que ce n’est pas une Tsuyosa que tu as au poignet (sans vouloir offenser personne). La lunette, les tranches du boitier et du bracelet sont polies. J’aurais pu m’en passer sur les côtés de la boite. Mais cela fait un peu de brillant qui se marie bien avec les index. Pour terminer, c’est vrai que l’Oystersteel tire légèrement sur le titane et je trouve sa couleur vraiment cool. J’allais oublier 2 points qui m’ont déçu : lorsque je dévisse la couronne, il faut parfois (pas tout le temps), que je la revisse d’un quart de tour pour libérer le ressort de la couronne. Comme ce n’est pas permanent, cela donne un sentiment mitigé. Le second point est le bruit de ressort de la boucle que je ne trouve pas très agréable. Je l’ai faite contrôler chez mon AD, de son point de vue tout est normal. Alors bien évidemment ce n’est pas grave mais après ce que j’ai dit sur mon attachement à la qualité de fabrication, cela altère un peu mon emballement général. Pour conclure, c’est peut-être encore l’effet de nouveauté mais je pense que mon OP sera sur le podium de mes montres les plus portées. Alors voilà, quoi qu’on pense de la marque, il faut objectivement reconnaître le soin apporté à la conception et à la réalisation. Rien n’a été sacrifié, tout a été pensé. Je l’ai achetée pour sa simplicité et sa qualité d’exécution et je n’en suis pas déçu. Si j’étais sur le canapé, je la qualifierais de « Chirurgicale » !

J'avais depuis quelques années commencé à m'intéresser aux montres de luxe, mais plutôt d'un point de vue du design que des caractéristiques techniques. Lorsque j'ai essayé cette Breitling Superocean Heritage II B20 42mm, je suis littéralement tombé sous le charme. A l'époque (il y a environ 5 ans maintenant), c'est vraiment le coup de cœur esthétique qui a joué et je ne me suis absolument pas occupé du reste. Les puristes de la plongeuse me diront qu'elle n'est étanche qu'à 200m, qu'il n'y a pas de luminova ni sur les index ni sur la trotteuse, et que le mouvement se dit manufacture alors que c'est un Tudor. Bref, des arguments qui ne me faisaient ni chaud ni froid. Cette montre est une vraie Breitling qui s'inscrit dans la tradition de robustesse de la marque. C'est un joli bébé avec ses 42mm, ses 173g et son épaisseur de 14.3mm et j'adore son côté statutaire. Pour autant elle a marqué le renouveau de la marque parce que même si elle est virile, les détails n'en sont pas moins très travaillés et élégants. Car qui dit virile ne dit pas forcément grossier, ce que je reprochais auparavant aux Breitling qui pour moi étaient des montres de parvenus exhibitionnistes :-). On voit tout de suite que c'est une belle pièce qui brille de 1000 feux avec son boitier poli, son "B" en or jaune, sa lunette céramique, ses index polis et surtout son bracelet milanais. Parlons-en du bracelet, il est incroyable. Les milanais sont toujours ultra fins, et bien là il fait un bon 3/4mm d'épaisseur, un sacré bestiau bien robuste mais qui passe bien à mon poignet de 17,5cm. Avec le temps et pour l'avoir portée en toutes circonstances (elle a été mon unique montre pendant 5 ans), elle s'adapte à tout. Aussi bien en short à la plage qu'avec un costume. On m'a souvent fait des compliments à son égard, c'est une montre qui se remarque pour qui s'intéresse aux tocantes. Malgré le fait qu'elle soit entièrement polie, elle est finalement peu sujette aux rayures. La céramique protège bien la lunette et les côtés de ma boîte et des cornes ont été bien préservés. Seule la boucle a bien morflé, mais on sait qu'il est impossible de ne pas rayer une boucle polie. Qu'est ce que je l'ai aimée cette montre... Aujourd'hui, j'ai la chance d'en avoir d'autres et je lui consacre logiquement moins de temps. Il faut dire aussi que depuis son acquisition je suis passé d'amateur à passionné. Alors c'est vrai que maintenant les petites incohérences dont je me foutais au début me dérangent un peu plus, mais pour le moment je ne suis pas prêt à m'en séparer. Et pour ceux qui se posent la question, vous pouvez foncer. Franchement, quel montre en jette autant pour 5450€ en 2024? Je pense que c'est un modèle qui a subit l'une des plus faibles inflation ces dernières années, je l'avais achetée 4700€ en 2019. A l'époque, j'avais hésité avec une Speed qui était à 4800€, je n'ai pas eu de flair côté investissement! Mais peu importe, c'est le cœur qui a parlé.

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux montres G-Shock j’ai découvert la GM-B2100D-1AER qui trônait fièrement en page d’accueil du site Casio. J’ai tout de suite été séduit par cette « Casioak » full métal. Comme d’habitude quand je commence à m’intéresser à un modèle, j’ai essoré tous les articles et vidéo que je trouvais à son sujet. Plus je me documentais et plus elle m’excitait, mais à plus de 500€ je tiquais un peu quand même. Surtout que je n’ai pas pu l’essayer autour de chez moi. Finalement, le marketing a eu raison de moi et une remise de 15% en ligne m’a fait passer le cap. Le jour de sa réception, j’étais tellement excité que j’ai déchiqueté le carton d’emballage sur le parking du relais UPS, je pouvais enfin admirer la belle en vrai et la passer au poignet. Je vous passe la première soirée occupée à la regarder sous tous les angles et à tester le Bluetooth et toutes les petites fonctionnalités. Dès le lendemain elle partait avec moi et comme chaque nouvel achat, je l’ai portée non-stop pendant quelques jours. Mais finalement la lune de miel a duré moins longtemps que prévu. Dès le lendemain j’ai relativisé un peu la description faite sur le site Casio : « polissage circulaire », « lunette avec une brillance unique », « boîtier en métal de haute qualité », « haut niveau de précision et d'ajustement », « processus méticuleux de forgeage, de découpe et de polissage ». Bon oui ok la montre est sympa et c’est vrai qu’elle brille beaucoup. En revanche la description est un peu surévaluée, la qualité perçue étant plutôt similaire à des modèles de gamme de prix équivalente. Mais bon, elle n’est pas en dessous, c’est déjà ça ! Je n’avais jamais compris pourquoi dans plein de médias on parle de lisibilité d’une montre. Pour moi 2 ou 3 aiguilles sur un fond ça se voit et on arrive à lire l’heure, je ne voyais pas trop où était le débat. Et bien j’ai compris le lendemain. 2 aiguilles noires sur un fond noir, ce n’est pas terrible. Alors si la montre a pris le soleil et que la luminescence est chargée ça passe, mais sinon il faut 2 secondes pour voir l’heure. Ce n’est pas mieux pour l’écran analogique donc la police est déjà très petite mais en plus grise sur un fond noir. Pas ouf la nuit non plus avec la petite LED qui n’éclaire par le côté que l’écran analogique en bas à droite mais pas vraiment les aiguilles. Question taille je ne m’y suis pas retrouvé non plus. Les premiers maillons de chaque côté de la boîte ont un angle fixe de telle sorte que la montre n’épouse pas bien mon (peut-être trop petit) poignet et laisse un espace disgracieux que j’ai essayé d’illustrer en photo. En règle générale j’aime bien assortir mes montres à mes activités ou à mes tenues en fonction du style et des couleurs. Et bien pour celle-ci c’est le néant, je ne sais jamais avec quoi la mettre. Trop sport avec un costume ou un blazer, trop habillée et fragile pour faire du sport, même en casual j’ai du mal à l’assortir. Je n’y avais pas spécialement prêté attention lorsque Théo du Calibre en parlait dans sa vidéo, et pourtant c’est la raison pour laquelle elle ne trouve pas sa place dans ma collection. On s’éloigne un peu de l’ADN d’une G-Shock, mais en réalité peut-être que la cible de Casio était les fans inconditionnels à la recherche d’un modèle plus habillé. Quoi qu’il en soit je ne parviens pas à lui trouver une utilité et je la porte donc très peu. J’espère lui trouver un nouveau propriétaire qui saura certainement mieux que moi l’apprécier à sa juste valeur !

On a beau dire que les tocantes sont professionnelles, qu'elles sont faites pour explorer les fonds marins, gravir l'Everest ou encore aller sur la lune, personnellement quand j'en achète une à plusieurs milliers d'Euros je ne vais même pas à la piscine avec ! On peut me huer mais bon c'est ma façon de voir les choses et ma manière de préserver mes pièces. Chaque acquisition a fait l'objet d'un cheminement souvent long assorti de quelques privations et mérite bien qu'on la respecte un peu. Bref à chaque activité un tant soit peu risquée, je préférais ne pas mettre de montre plutôt que de risquer d'une abîmer une. Peu avant un départ au ski, je me suis souvenu de la galère de l'année précédente à chaque fois que je voulais savoir l'heure. Tu ouvres ton blouson parce que tu n’as pas de poche extérieure, donc sur le télésiège tu te les pèles. Tu as les doigts gelés risquant de faire échapper au mieux tes bâtons, sinon ton gant ou au pire ton portable. Au final tu arrives enfin à voir l'heure mais aussi un mail du boulot qui finit par te pourrir le reste de la semaine. Ma nouvelle quête horlogère était donc née : celle d’une (vraie) tool watch avec pour critères une taille contenue (pour passer sous le blouson de ski :-) et un prix raisonnable pour ne pas avoir peur de l’abîmer. En réalité la quête n’a pas été longue, je me suis directement tourné vers les G-Shock. Le choix est pléthorique, elles sont globalement assez imposantes, les modèles ont des références à coucher dehors, ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver... Mais bon à force de persévérance, j’ai (re)découvert la GW-M5610U, c’était elle et pas une autre. Pas le temps d’attendre, un petit Prime et le colis était livré le lendemain. Au déballage, j’ai été propulsé dans la DeLorean à 88 MPH pour me retrouver directement dans mon collège en 5e B. Franchement quel bonheur ! Elle sent vraiment bon les années 80 avec son affichage numérique, sa forme caractéristique ses petites indications un peu partout. Pas besoin de lire la fiche technique tout est marqué sur le cadran ou le fond ! Sa taille est vraiment top, super menue, assez fine, vraiment idéale pour moi. J’ai encore un peu plus rajeuni lorsque j’ai redécouvert le petit bip à chaque pression sur un bouton, je ne peux plus m’empêcher de déclencher et de redéclencher un chrono et pour le remettre à zéro. Mais le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau, le final du feu d’artifice, c’est le rétroéclairage bleuté à chaque bascule de poignet pour regarder l’heure dans la pénombre ! Mon Dieu qu’est-ce que j’adore ça un vrai bonheur ! Elle comporte encore d’autres atouts avec sa mise à l’heure automatique et sa recharge solaire. Et franchement pour une centaine d’euros c’est pas dingue ? Quand on voit le prix aujourd’hui de mon K-Way de l’époque du centre aéré… Vous l’aurez compris je l’adore. Ce n’est pas celle que je porte le plus mais quelle banane à chaque fois que je la sors de la boîte ! De mon point de vue, chaque collection devrait au moins comporter 2 montres, dont une GW-M5610U (enfin pour les collections de quarantenaires nostalgiques :-).