Discover the 40 watches in the Marius06 collection

Cette Glashütte Original tient une place particulière dans ma collection. C’est le seul modèle qui tient la dragée haute à la Royal Oak s’agissant de la finition du calibre. Platine, ponts, décorations de la masse oscillante sont exceptionnelles et probablement supérieures - dans ma perception - à celle du fond de boite ouvert de ma Royal Oak 15300. Je l’ai acheté aux enchères sans l’avoir essayé à des conditions tarifaires exceptionnelles ! J’ai pris soin d’aller la faire réviser à la boutique de la marque à Paris où mes interlocuteurs avaient identifié qu’elle allait passer en ventes aux enchères. Belle mise en route dans la relation avec la marque qui m’a permis - a priori - d’obtenir un certificat d’authenticité en bonne et dus forme. Paradoxalement c’est une montre que je porte peu car elle est un tantinet trop grosse et ne pose pas bien sur mon poignet ! Suis-je difforme ;-) Sûrement pas mais il en est ainsi… mais comme je ne vends pas de montre, elle est reste dans ma collection pour mon plus grand bonheur de passionné irrationnel.

J'ai acheté cette montre - référence 15300 - en 2016 pour célébrer un moment important dans ma vie personnelle. C'était il y a une éternité maintenant tant le marché de l'horlogerie a évolué vers la spéculation. A cette époque le choix pour ce modèle n'était pas si évident que cela étant donné son prix élevé (très relatif par rapport aux cotes actuelles) et le peu de montres fabriquées. Etait-ce déjà un modèle mythique ? Je n'en suis pas si sûr. Cette montre symbolise la prise de risque en termes de design, qu'il s'agisse d'horlogerie ou non. Elle scintille de mille facettes et présente avec son fond de boite ouvert une vue sur un mouvement manufacture Audemars Piguet référence 3120 aux finitions très soignées... en tous cas plus soignées que la plupart - si ce n'est la totalité - des autres montres de ma collection. Est-ce la montre la plus importante de ma collection ? Si on se place en termes de gamme, on est clairement sur le segment de la Haute Horlogerie... quand bien même chacun peut y mettre ce qu'il souhaite dedans. D'un point de vue émotionnelle, c'est sans nul doute une montre très importante mais finalement pas plus que celle de mes 30 ans ou de mes 40 ans par exemple. D'un point de vue patrimoniale, c'est de loin la plus importante car valorisée à des prix stratosphériques. Moralité, c'est une montre que je porte peu souvent et qui passe le plus clair de son temps au coffre à l'abris des regards extérieurs. C'est triste mais ce n'est qu'une affaire de temps avant que la raison ne reprenne ses droits pour pouvoir en profiter plus souvent.

Je suis tombé raide dingue de ce modèle au point d’en avoir acheté deux ! Quel kiffe cette montre qui pour beaucoup reprend les codes de la Patek Philippe Nautilus alors que les deux que j’ai date de 1972… dont l’une de Mars 1972, soit avant Basel World de la même année qui verra la présentation de la Royal Oak ! Et oui, cette Jaeger-Lecoultre Master-Quartz est équipé du calibre Girard Perregaux GP352, l’un des deux calibres Quartz développé par l’industrie Horlogère helvétique avec celui issu du consortium BETA21. A noter que Girard Perregaux était à l’époque l’une des marques suisses les plus innovantes. Cette montre est donc équipée d’une pile et d’une puce Motorola permettant de dater la montre avec un nombre présentant la date de la semaine et l’année ! Cette JLC est donc antérieure aux deux blockbusters de Gerald Genta. Son design a tout pour me plaire, boitier TV, bracelet intégré de chez Chatelain, cadran bleu strié absolument fantastique ! Qu’est-ce qui lui manque ? De la fiabilité tout simplement ! Un circuit électronique de plus de 50 ans n’était pas conçu pour avoir une durée de vie aussi longue… C’est donc une montre capricieuse loin de pouvoir être utilisé comme une Daily ! No problemo si on a compris ce paradigme.

Montres et automobiles sont souvent des binômes gagnants et sans originalité j’en fais partie… Depuis longtemps je me suis interrogé sur l’opportunité d’acheter une montre Porsche Design dont on comprend, rien que dans le nom que ce n’est ni une Porsche ni une montre… En fait, on comprend vite que Porsche s’est rapprochée des meilleurs horlogers pour proposer des modèles ayant une esthétique en adéquation avec la marque… Celle-ci est une Eterna – l’une des marques historiques les plus sous-cotées – à quartz au style simple, radical, tout en rondeur et géométrie… comme une Porsche 911… Ah l’amour rend-il aveugle ? Je ne crois pas… La qualité de fabrication, la pureté du cadran blanc, une couronne vissée, un verre saphir… Elle a tout pour elle sauf un moteur digne de ce nom… un peu comme une 912. Il ne lui manque que son bracelet d’origine que je ne désespère pas de trouver un jour… au gré d’une balade en Porsche ;-)

C'est la plus ancienne Swatch qui me reste dans ma collection après avoir eu durant l'adolescence des modèles épurés mais qui était "funky" pour l'époque et en plus petits diamètres. Voilà une montre souvenir sans autre valeur que sentimentale et que je ne porte globalement jamais ! Alors pour en parler sur cette plateforme ? Justement pour partager que les souvenirs et les émotions qui vont avec une montre n'ont ni marque, ni prix... et que Swatch restera toujours un passage dans mon histoire personnelle à la recherche de la montre suivante. Cette Swatch aurait été une LIP, une Yema, une Flik Flak selon les générations (la mienne étant Swatch) cela serait exactement la même chose ! La petite Swatch de Proust en somme...

Un jour, je l'aurai comme le raconte une célèbre publicité ! Chinant dans les allées de la bourse horlogère de Besançon à l'occasion des 24 Heures du Temps, je suis tombé dessus, ou plutôt, elle m'a mis le grappin dessus ;-) Depuis quelques années, j'étais à la recherche du bracelet pour ce modèle - en version quartz et cadran blanc - et j'ai fait coup double avec celle-ci... Calibre auto dérivé de l'ETA 2824, index tritium qui commence à dorer... tout ça avec la boîte d'origine et les maillons additionnels... Que demander de plus ? On peut toujours ergoter sur le fait que 3 index (3, 4, 5) sont cassés et que la lunette est dans son jus... Mais c'est justement cela que je recherche, une montre dans son jus - mais pas trop - et qui m'a rongé le cerveau pendant des années ! Le budget est certes modeste et Chrono24 en présente autour de 1,000 €. C'est là qu'en se donnant la peine, on peut trouver moins cher et surtout vivre une expérience d'achat complètement imprévue... Toute une histoire que d'acheter une montre vintage. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est son look, sa ligne d'une pureté, voire d'une simplicité très 80s. Le cadran répond parfaitement à cette esthétique propre, limite brutale mais dont les rondeurs la rendent féminine... Alors, Porsche Design, ce n'est pas une Porsche, mais est-ce une "vraie" montre ? Regardons la lignée de Porsche Design depuis ses débuts dans les 70s, Porsche Design by Orfina, by IWC, by Eterna... que de monuments de l'industrie horlogère au service d'un constructeur automobile au top de son art aujourd'hui mais qui était tout aussi moribond que ces marques suisses à la même époque ! La dimension historique pèse sans aucun doute dans mon intérêt pour cette montre qui combine l'intérêt pour les montres et les autos... Je me verrais bien au volant d'une 928S MK1 avec cette Porsche Design... Un rêve éveillé pour un tout autre budget ;-)

Heureux possesseur d'une Omega Constellation Marine plus discrète... J'aime beaucoup cette série Omega à quartz (calibre 133X) pour sa finesse et son style épurée très 70s type bracelet intégré. C'est une constante dans ma collection et elle y trouve bonne place. C'est une montre très agréable à porter de par sa finesse et son style discret même si elle est partie en or 750/000. A noter qu'elle est équipée du calibre 1333 (certifié Chronomètre) un label désuet - voir incompréhensible de nos jours - pour une montre à quartz. Et oui, il fût un temps ou les montres à quartz étaient - à juste titre - considérées à la fois comme précises et nobles en termes de chronométrie. La technologie quartz a presque tuée l'industrie horlogère mécanique en 10 ans pour le pire et pour le meilleur avec le renouveau des années 90. Cette montre est un vestige d'une époque où le quartz avait comme vocation à faire plus précis et pas moins cher. Les matériaux et le toucher de cette Omega Constellation sont absolument fantastiques !

C’est sûrement le choix le plus réfléchie que j’ai eu à faire pour l’achat d’une montre. Sans être passionné plus que cela par les chronographes, je recherchais un modèle historique décliné sans interruption depuis sa création - 1957 s’agissant de la 1ère Speedmaster - C’est une recherche dans l’histoire, la mienne et celle d’une montre qui a évolué avec le temps comme moi. Cette aventure m’a amené à m’orienter vers Omega - sans doute l’une de mes marques préférées - car elle a proposé des centaines de modèles - beaucoup ont disparu - tout en faisant évoluer certains de leurs modèles devenus historiques comme la Speed ou la Seamaster ! C’est un chronographe simple, efficace et reconnaissable certes, mais qui sait rester discret. Cette Speed – référence 145022 - porte les marques du temps comme toutes les montres vintage de cette époque et me correspond bien. J’ai pris un plaisir fou à comprendre les différences entre les modèles de Speed et à identifier puis valider que celle-ci avait toutes les caractéristiques d’un modèle fabriqué en 1970. Une boucle est bouclée, une aventure s’est terminée, jusqu’à la suivante…

J’ai eu la chance que l’on m’offre cette Zenith Elite HW pour mes 40 ans… Avec Zenith, c’est une longue histoire qui a débuté 10 ans plutôt alors que je cherchais une montre pour mes 30 ans – in-fine le TAG Heuer Séries 6000 Chronometer qui sera sûrement présenté sur cette plateforme au lieu d’une Zenith El Primero Rainbow – Je tombe sur une annonce à 800 euros pour cette montre ultra-classique type Calatrava… J’ai été accroché par la marque puis petit à petit par le modèle… On s’est retrouvé avec le vendeur en bas de son bureau sur l’avenue de la Grande Armée à Paris et on a fait affaire… Je venais de me faire piquer par le vintage… Mais c’est une autre passion qui m’est tombé dessus. Et oui, mon frère allait m’offrir un bracelet en crocodile sur mesure qui allait me faire tomber dans la maroquinerie ! Long story short, cette Zenith est devenue au fil du temps ma montre des grands rendez-vous. Ultraplate et discrète c’est un parfait combo pour ce genre d’évènement… mais si je la porte quasiment toujours avec son bracelet en croco rouge fait maison !

C’est la dernière arrivée dans ma collection. Style 70s comme souvent avec des angles encore bien saillants sur le boitier. Elle est équipée du calibre Omega 1481 très utilisé par la marque durant les années 70. Cela faisait un bout de temps que je l’avais repéré pour ses proportions discrètes toutes en finesse, et sa notoriété confidentielle par rapport aux Speedmaster et autres Seamaster ou Constellation. Bien qu’elle ne soit pas extra-plate à proprement dit, elle donne le sentiment visuel de l’être. Son diamètre de 34mm semble plus important étant donné la configuration du bracelet intégré à la boite. C’est une montre simple avec une ligne acérée très caractéristique, qui va parfaitement dans ma collection. Prix d’achat aux enchères (frais compris) 450 € Belle prise ;-)