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Mais qu’est-ce que c’est que cette montre ? Multicolore, asymétrique, anglaise ! What the fuck comme disent les sujets de sa majesté ! Et bien pour moi cette montre est un petit bijou de design, de réalisation mais aussi d’équilibre ! La marque Studio Underdog a donc été fondée il y a 5 ans pas un jeune créateur britannique désireux de proposer une offre abordable qui sorte de l’ordinaire. Le chrono présenté ici fait parti de la première série de modèles lancés par la marque. Le cahier des charges est finalement très simple: un chrono enfermé dans un boîtier relativement classique aux dimensions rétro de 38mm et animé par un mouvement Seagull à remontage manuel ultra connu, fiable et bon marché. Vous l’aurez compris ce qui fait la différence sur cette montre c’est son cadran. La couleur bien sûr saute au yeux : un vert clair, menthe d’après la marque, à la fois très présent mais absolument pas flashy bien au contraire, combiné avec différentes nuances beige sable au niveau du tachymètre et du sous cadran de droite. Un mélange que je trouve personnellement extrêmement réussi. La marque se fait fort de proposer des cadrans très colorés, chacun y trouvera son bonheur. Je le disais cette montre est un subtil mélange de très nombreux détails parfaitement agencés. Le cadran, toujours, est granulé ce qui apporte un relief très agréable à l’œil. Les indexes sont constitués de « pépites de chocolats » toutes différentes. Le mélange menthe - chocolat nous confirmant bien l’origine de la montre… Autre détail qui saute aux yeux: l’asymétrie assumée. Le chrono est un bicompax dont les cadrans bien qu’alignés de manière traditionnelle sont de dimensions et de couleur différentes. Le cadran des minutes est plus grand et divisé en 3 secteurs colorés de 3 nuances de beiges différentes quand le cadran des secondes est plus petit et du même vert que le cadran principal. Autre particularité, le nom de la marque est décalé à 1h et le nom du modèle est positionné à 11h. Enfin, les aiguilles du chrono sont ponctuées d’une discrète touche orange. Finalement seul les aiguilles principales sont très standards, néanmoins recouvertes de lum. Bref ça pourrait être le foutoire… mais tout s’imbrique subtilement et parfaitement. La couleur verte n’est que la partie immergée d’une montre remplie de choix esthétiques osés et réussis ! Au poignet sa dimension réduite lui apporte un confort excellent, le mouvement fait parfaitement le job. Bien que simple il bénéficie de la finition col de signe et supporte à mon sens parfaitement l’observation par le fond transparent. Le bracelet est d’un beau cuir marron, classique sans doute pour ne pas faire d’ombre au cadran exceptionnel. Cette proposition de Studio Underdog a donc un charme fou, à condition bien sûr d’adhérer à l’exercice de style. Les plus téméraires s’orienteront vers la version Watermelon ou l’éditions pizza hawaïenne ! C’est donc une marque que je vous invite fortement à découvrir, qui s’adresse sans doute aux collectionneurs déjà comblés de pièces classiques et qui veulent sortir un peu de l’ordinaire sans sacrifier la qualité. Seul bémol la marque n’est disponible qu’en ligne et, bien que le réassortiment soit régulier, les batchs de production sont limités, il faut donc être patient et réactif pour se procurer cette pièce au petit goût d’After Eight !

Seiko est une manufacture que j’adore pour la richesse de sa production et la variété de ses gammes. Le catalogue est extrêmement large, c’est un défaut pour certains mais plutôt une qualité pour moi. Au sein de cette offre pléthorique, force est de reconnaître que ce que ce sont les plongeuses qui ont fait la popularité de la marque. De la fameuse SKX007 à la Marine Master 300 en passant par la Turtle, de très nombreux modèles font autorité en la matière pour leur qualité, leur robustesse, leur design et parfois leur tarif. Ma collection en compte déjà plusieurs mais il y a 2 ans j’ai décidé d’y ajouter la réédition de la fameuse 62 MAS sortie pour les 140 de la marque. (Référence SPB213) Reprenant le design historique de son aînée sortie en … 1962, ce modèle m’a d’abord séduit pas ses codes couleurs inhabituels pour une plongeuse. Le cadran clair légèrement argenté et la lunette alu bleue assortie à l’aiguille des secondes offrent une combinaison particulièrement réussie qui tranche avec le sempiternel, mais universel, cadran noir. Au poignet l’effet est à la fois chic et très estival. Cette SPB213 n’en reste pas moins une vraie plongeuse de 40.5 mm parfaitement lisible, étanche à 200m, équipée d’un verre saphir, et pourvue du fameux lum Seiko toujours aussi efficace. Animée par le désormais fameux calibre 6R35 elle offre une confortable réserve de marche de 70h. Le bracelet, type oyster, entièrement brossé comme le boîtier, propose à la fois 4 positions de micro-ajustement et une extension de plongée pour porter la montre par-dessus la combinaison si nécessaire (ce qui n’est jamais mon cas !). Une vraie robustesse qui se paye un peu en grammes au poignet. En résumé, la qualité et les spécifications d’une plongeuse dans un habit de lumière qui donne une irrésistible envie de soleil, de sable chaud, et d’un plouf dans la grande bleue ! Son cadran clair apporte indéniablement une touche habillée qui en fera également la compagne des soirées idéale pour siroter un cocktail au bar de la plage à la lumière rougeoyante du coucher de soleil. Vous l’aurez compris cette pièce est aujourd’hui mon inséparable montre de vacances. Vous aimerez: Si vous aimez les plongeuses Si vous appréciez une petite touche de couleur Vous passerez votre chemin: Si vous n’aimez pas les montre lourdes Si vous êtes fatigués des nombreuses séries limitées Seiko.

Un bon cocktail en appelle très souvent un second… et la série Présage Cocktail de Seiko, n’échappe pas à la règle. C’est donc une double revue que je vous propose aujourd’hui, celle de 2 montres colorées et savoureuses comme l’univers dont elles s’inspirent. A quelques mois d’intervalle j’ai donc fait l’acquisition de deux modèles de la gamme, la SRPE43 au cadran bleu et la SRPE47 au cadran rose. Repérées dès l’annonce de leur sortie j’ai été définitivement séduit par l’essayage. Tout d’abord, les dimensions modérées (38.5 de diamètre, 45 de lug to lug et 12 d’épaisseur) associées à une boite simple et tout en rondeur apportent de l’équilibre et de la présence mais aussi un confort essentiel pour moi. Le plexi bombé offre de superbes reflets et une chaleur visuelle bien particulière. Le mouvement est un parfait tracteur éprouvé, réglable et facilement réparable. Enfin les index et le logo appliqués, la police des chiffres arabes et les aiguilles dauphines complètent une esthétique délicieusement rétro à mon goût. Mais naturellement ce qui fait à la fois la spécificité et le charme de cette gamme ce sont ses cadrans incroyablement travaillées et déclinés en dans une riche palette de couleurs, où chacun saura trouver son bonheur. La structure géométrique, formée de spirales concentriques (enfin un truc dans le genre), est absolument hypnotique et sa réalisation est bluffante pour une montre positionné en entrée de gamme chez Seiko. Chaque mouvement de poignet donne naissance à un jeu de lumière et de reflets qui n’est pas sans rappeler les kaléidoscopes de notre enfance. Je suis sous le charme. Cette montre est pour moi un petit bijou, dont le cadran exceptionnel (et je pèse mes mots) allié à un design classique (au bon sens du terme) en font une parfaite montre que je qualifierais de casual chic. J’ai donc craqué dans un premier temps pour le cadran bleu, peut-être le plus classique, proposé par Seiko sur une cuir de vache bleu marine équipé d’une boucle déployante, que demande le peuple ! A 450 euros c’est à mon sens une des meilleure proposition du marché dans le segment mois de 500 euros. Question de gout je l’ai rapidement monté un cuir plus clair pour plus de contraste. Mais voilà, l’appétit vient en mangeant et la soif de cocktails vient y goutant, et quelques mois plus tard, pris dans la mode des cadrans rose/saumon, j’ai finalement décidé de doubler la mise et d’acquérir la version limitée (5000 ex… limite haute !) inspirée du Tequila Sunset. Sur bracelet milanais pour un style estival ou sur cuir marron plus chic cette pièce compose désormais un merveilleux duo avec sa petite sœur bleue. Sans modération, je me suis donc servi une double dose d’une gamme que je m’étonne encore de ne pas voir plus souvent aux poignets, tant son excellent rapport qualité/prix est incontestable. Vous aimerez : • Si vous adhérez au style néo-retro • Que vous appréciez les cadrans originaux • Que vous souhaitez vous enivrer à petit prix Vous n’accrocherez pas : • Si vous aimez les boitiers travaillés • Si un mouvement basique vous ennuie • Si vous cherchez de la sobriété

Quoi, une Citizen ? À quartz ? Solaire ? Tu te fiches de nous ! Pourquoi pas nous présenter une Casio pendant que tu y es… Alors j’aurais pu présenter une Casio, marque majeure, qu’on le veuille ou non, mais ici c’est de Citizen dont je veux vous parler. Plus précisément de The Citizen, la branche haut de gamme de la marque nippone très peu connue dans nos contrées car très peu diffusée mais dont la réputation n’est plus à faire parmi les passionnés. L’horlogerie japonaise sait faire de très belles choses, et ce Chronomaster en est un des nombreux exemples. Boîtier et bracelet en titane, finitions exemplaires, indexes et aiguilles parfaitement travaillés, le fameux poli Zaratsu et un cadran magnifique et peu commun en papier traditionnel japonais, le fameux Washi qui donne son nom à ce modèle . Croyez-moi, l’esthétique de cette montre rivalise sans aucun problème avec les marques suisses prestigieuses ou avec les amis de chez GS. Mon choix s’est porté sur ce modèle bi-ton (lunette, indexes, aiguilles) dont les touches dorées apportent selon moi une chaleur que d’autre modèle de la gamme n’ont pas. C’est ma première bi-ton, et c’est aussi ma première quartz haut de gamme. Car une des grandes qualités de cette montre est son moteur. Un mouvement à quartz donc mais de haute volée a l’image que ce que peut proposer GS dont la précision est annoncée à +/- 5 secondes … par an ! N’oublions jamais que l’horlogerie est avant tout la mesure du temps et à ce niveau là c’est un exploit technique. Ajoutez à cela la technologie solaire Eco-Drive qui vous évite le changement de pile, enfin cerise sur le gâteau… un calendrier perpétuel ! Rien que ça, n’en jetez plus ! Cette montre a donc tout d’une grande sauf peut-être son diamètre de 37mm, là encore une qualité à mes yeux. Alors oui c’est du quartz et la marque rappelle les samedi après-midi au centre commercial … mais les apparences sont trompeuses. C’est avant tout une pièce très originale peu présente chez nous, mariage de la technologie la plus pointue (le mouvement) avec la tradition la plus ancestrale (le papier Washi). Un concentré de ce que Japon sait faire de mieux. Vous aimerez • si vous souhaitez sortir de l’ordinaire • si finitions et technologie comptent pour vous • si vous osez regarder le quartz autrement (et aimez avoir une montre parfaitement à l’heure en permanence) Vous n’accrocherez pas • si pour vous 37 c’est trop petit • si vous vous en avez marre des montres sport-chic • si définitivement vous êtes allergiques à la trotteuse sautante

Fan de Seiko depuis de nombreuses années il m’a fallu presque 10 ans pour franchir le pas d’une Grand Seiko. Bien sûr le tarif n’est pas le même et donc naturellement ce n’est pas un achat qu’on fait à la va vite. Mais au-delà du prix j’ai mis longtemps à comprendre que la qualité était rendez-vous. Par méconnaissance j’ai longtemps pensé que GS était une marque ovni, réservée à quelques geeks horloger en mal d’exotisme. Comme beaucoup je considérais les GS comme certainement bien réalisées mais sans ce charme accrocheur qui nous fait sortir la carte bleue. Et pourtant dès le premier essai j’ai compris que j’avais tout faux ! Cette GS est une montre fantastique dont la perfection de détails, a priori anodins, en fait une pièce qui réunit véritablement tous les ingrédients attendus d’une production horlogère haut de gamme, et surtout extrêmement séduisante. • les index tout en finesse renvoient parfaitement la lumière. • les aiguilles polies/brossées qui offrent une lisibilité excellente, malgré le peu de contraste a priori avec le cadran clair, sont assez bluffantes • la lunette polie, qui apporte également une touche de brillance discrète, donne à la montre un petit côté chic (et lumineux, on y revient) qui contraste avec la sportivité du bracelet brossé • le cadran définitivement pas silver mais véritablement champagne qui propose un "soleillage" à la fois discret mais présent. (par contre je pense que le qualificatif de « texture soie » parfois utilisé est très exagéré). Cette teinte champagne est très chic. La perception de la montre change complètement par rapport à sa petite sœur au cadran noir (285) qui renvoie une image beaucoup plus sportive • la simplicité de la réserve de marche, juste imprimée, est très cohérente avec le style générale de la montre • la boîte, une des trop rares en 39 chez GS, est une parfaite combinaison sport chic. Compacte et homogène (l’épaisseur n’est pas une question), elle est évidemment parfaitement finie (zaratsu) • enfin le mouvement spring drive (mouvement mécanique entraînant un régulateur à quartz) est évidemment fantastique par son exclusivité, sa précision et cette seconde glissante définitivement fascinante. Cette SBGA283 n'est pas une montre show off ... mais c'est une montre qu'on remarque et qui m'a déjà valu quelques compliments car comme toujours chez GS les détails font toute la différence. Au final il s’agit sans doute du meilleur rapport qualité prix de mùa collection ! Vous l’aimerez si: • vous aimez les objets de grande qualité • Vous admirez les reflets de votre montre 20 fois par jour • Vous souhaitez sortir des sentiers battus Vous n’accrocherez pas si : • vous ne jurez que par l’horlogerie suisse !

J’ai toujours été fan de Seiko et notamment de leur pièces sport de moyenne gamme qui ont à mon sens un excellent RQP. Lorsqu’en 2022 Seiko a annoncé la sortie de nouvelles Alpinistes inspirées des modèles Laurel des années 60, j’ai tout de suite eu un vrai coup de cœur. Diamètre contenu 38mm qui est pour moi un critère de plus en plus important. Boitier arrondi à l’allure vintage. Mouvement 6R35 avec 70h de réserve de marche. Etanchéité à 200m qui en fait une montre absolument portable en toute occasion. Bracelet acier de très bonne facture. Et de magnifiques cadrans aux indices appliqués parcouru du fameux chemin de fer intérieur qui structure l‘ensemble. Initialement séduit par la version crème, j’ai finalement opté pour la version ardoise qui s’avère extrêmement vivante. Ni noir, ni gris, ni bronze ce cadran couplé au index légèrement coquille d’œuf et à l’aiguille des secondes dorée est un bonheur à contempler. Le look définitivement néo vintage me plait énormément et portée sur un joli cuir cette montre, sport à l’origine, se transforme en une superbe pièce casual. Robuste, étanche comme une plongeuse et extrêmement lisible cet Alpiniste remplit parfaitement son cahier des charges de montre d’aventurier sous une esthétique qui sort de l’ordinaire. Vous l’aimerez si : • Vous appréciez porter une montre sans vous poser mille questions • Si vous êtes séduit par le néovintage Elle n’est pas pour vous si : • Le 38mm vous semble trop petit • Vous êtes allergique aux rééditions

Quel modèle représente mieux l'ADN Panerai que cette Luminor ? Boitier 44mm, indexes peints, cadran noir, 2 aiguilles, 300m, décapsuleur, mouvement à remontage manuel Unitas bref tout ce qu'il y a de plus basique comme l'illustre son matricule 000, tout simplement ! Une montre d'homme, virile, taillée pour aller abattre un séquoia ou pêcher l'espadon à mains nues ! Sauf que... la vie est souvent pleine de nuances et cette PAM 000 l'est aussi. Malgré son gabarit elle est étonnamment confortable grâce au fond plat et à l'épaisseur "modérée" que procure le mouvement manuel. Son coté brut s'accommode merveilleusement de tous les bracelets du monde. Chaque déclinaison transforme la montre qui passe d'un aspect ultra sport avec le rubber à un look casual avec un cuir marron ou fun avec un vert pistache. En résumé j'adore cette montre bien plus versatile qu'il n'y parait à première vue. Alors bien sur ce n'est pas une montre habillée et à moins d'être athlétique cette Panerai paraitra toujours grosse sur le poignet. Mais si vous adhérez à cet esprit un peu oversize nul doute que vous serez conquis par la gueule inimitable des Luminor. Une dernière preuve, ma femme me la pique régulièrement, équipée du fameux "lézardé vert pistache pour un résultat plein de charme (en toute objectivité bien sûr !). Un conseil, oubliez vos a priori et laissez-vous tenter par un essai chez Panerai si vous en avez l'occasion. Vous risquez bien d'être surpris. Vous l’aimerez si : • Vous êtes prêts à jouer le jeu du oversize • Vous aimez les montres de caractère • Vous adorez jouer avec les straps Elle n’est pas pour vous si : • Si vous aimez les petits diamètres • La belle mécanique compte pour vous