Discover the 23 watches in the Bazo_watches collection

Typiquement la montre dont j’avais toujours entendu parler sans jamais l’envisager. Plutôt branché par les plongeuses et les 3 aiguilles je n’avais jamais été tenté par les chronos. Et puis une rencontre avec un passionné et un passage chez un horloger pour en essayer une ont fait le reste. Quelques recherches sur une 311, ou une 145 vraiment vintage aussi avant, mais sans rien trouver d’exceptionnel en termes de condition. Enfin, une vidéo de Xavier sur Dialicious pour réagir au lancement de la nouvelle 310 co-axial m’ont décidé. Passée au poignet le charme a opéré. Un confort et une élégance vintage intemporelle et envoûtante. Tout me plaît dans cette montre, les proportions sont divines, la lisibilité maximale. Ce cadran noir poudré mat qui contraste avec ces index et aiguilles blanches, ce logo Omega peint sur cette version Hesalite. Les cornes lyre, le « dot over ninety », le cadran step dial… Luxe suprême et suranné, le remontage manuel… Conquis !

Une montre qui me faisait de l’œil au début des années 2000. Cette aquatimer 2000 full titane est la descendante de la 1ere aquatimer super compressor des années 1960. L’étanchéité est passée entre temps de 200m à 2000m ce qui est très rassurant quand on se lave les mains… le boîtier de 42mm et 14mm d’épaisseur reste très confortable grâce à son superbe bracelet intégré. J’aime sa grande lisibilité et le contraste du jaune sur ce cadran noir mat, magnifié par un beau verre saphir légèrement bombé, sans déformations. L’équilibre est parfait en tous points. Une montre très particulière, rétro futuriste, masculine mais sans être agressive ni superlative. Une youngtimer indéniablement. La légèreté et la douceur du titane en plus. Trouvée avec boîte et papier dans un état mint. Je suis fan.

Le luxe discret. Un design distinctif et singulier que celui de l'Ellipse, lancée en 1968 avec la référence 3548. Conçue selon la formule du nombre d'or, ou divine proportion, un concept géométrique qui se retrouve dans la nature ou l’architecture. Symbole de beauté et d’harmonie. La référence présentée ici est la 3738 dite jumbo (35mm) introduite en 1977 au catalogue Patek. Il s’agit de la première génération à remontage automatique introduisant le légendaire calibre 240 à micro-rotor qui permet à la boîte elliptique de conserver toute sa finesse. Tenté d’abord par le modèle en or jaune, classique, la rencontre avec cette Ellipse or blanc, rarissime, m’a fait sauter le pas. L’or gris la rend plus moderne et plus discrète. Une merveille d’élégance, de sobriété et de raffinement. Mention spéciale à son cadran en or bleuté soleillé, secret Patek, qui ouvre une porte sur le ciel et aussi à la boucle du bracelet en ellipse. Une montre de forme unique. Un bijou.

Encore une envie de deuxième fuseau horaire mais qui ne ressemble pas à une GMT Master. J’apprécie l’hyper lisibilité et la chaleur de ce cadran, avec cette très légère et subtile patine des index céramiques. L’aiguille GMT jaune snowflake a fait pencher la balance. La couleur c’est la vie ! Une montre avec une très belle présence au poignet même si elle est un peu grassouillette il faut l’avouer. 1mm ou 2mm d’épaisseur en moins auraient été les bienvenus. Mais ça passe… Le brossé soleillé de la lunette 24h est remarquable. Un diamètre de 39mm, des cornes joliment chanfreinées, une couronne de belle taille et un calibre Manufacture MT5652 COSC complète le tout. Encore un joli coup de Tudor avec un prix bien positionné. Ce que l’on ne trouve plus chez sa grande sœur.

Au hasard d’un passage en boutique, charmé par l’essayage d’une Overseas cadran Silver, j’aime les montres sportives. Un numéro de téléphone laissé à tout hasard, ça n’engage à rien… et puis un coup de fil sept mois plus tard ! La 3 aiguilles date cadran noir mat était arrivée. Aïe. J’ai craqué. Mon entrée dans la Sainte Trinité. Un nom mythique, la plus ancienne manufacture horlogère du monde, un mouvement sublime, le poinçon de Genève… totalement déraisonnable. Plus de rationalité ici. La croix de Malte est partout présente, dans le dessin de la lunette et aussi du bracelet acier. Une luxueuse sportive au confort enveloppant, qui sait se faire oublier, discrète et moins ostentatoire et identifiable que ses célèbres consœurs introuvables et quasi inaccessibles… magnifique avec son bracelet rubber. Seul regret, il n’y a pas de stop seconde. Alors que la marque le propose sur la classique Patrimony. Allez savoir…

Une envie de montre bien classique, fine, mais avec un léger côté sport. Avec le regain de vigueur de Cartier sur le marché de l’horlogerie ces dernières années, j’ai franchi le pas. Cocorico ! Même si Swiss made. Elle passe avec tout, sous les chemises les plus ajustées avec son épaisseur de 8,8mm. Parfait pour le bureau, mais aussi en jean et t-shirt. Le bracelet acier et l’étanchéité à 100m pour le côté sport et pas prise de tête. Et la possibilité de changer pour un bracelet cuir pour un coté plus habillé. Mention spéciale pour le système de fixation rapide et aussi d’ajustage du bracelet possible avec un cure-dent ou un capuchon de stylo bic ! Le format medium est idéal, ni trop grand ni trop petit. Une jolie présence au poignet. J’aurais apprécié un guichet date à la place d’un index à 15h ou 18h. Un détail que j’apprécie, le bleu des aiguilles qui apparaît sous certains éclairages. Pour moi une montre iconique, bien faite, indémodable. Un basique à avoir dans toute garde robe. Et puis Cartier c’est quand même une belle histoire.

Il ne faut jamais dire Fontaine je ne boirai pas de ton eau… je ne suis pas spéléo mais plutôt claustro, plutôt 40mm que 42 chez Rolex et pourtant… elle m’a fait craqué au poignet avec ce cadran blanc brillant et ces index cerclés de noir, hyper contrastée et hyper lisible. Et cette aiguille 24 heure orange, j’adore, clin d’œil à la 1655 Steve McQueen qu’il n’a d’ailleurs jamais portée. Freccione pour les italiens. La vue baissant avec la quarantaine elle arrive à point nommé. Lancée en 2011 à l’occasion du 40e anniversaire de l’Explorer II, elle est animée par le calibre 3187. Avec ses 31 rubis, son spiral Parachrom et ses amortisseurs de chocs Paraflex, il constitue une variante moderne du calibre 3186, qui était utilisé dans les modèles GMT Master II. Une montre d’une étonnante fraîcheur !

En quête d’une montre sportive et étanche pour les vacances et les loisirs, tout en restant sobre, mon choix s’est porté sur cette Sinn EZM3, bracelet acier. EZM pour Einzatz Zeitmesser, “compteur de mission”, une gamme à part chez l’horloger de Francfort-sur-le-Main. Je l’avais dans la tête depuis plusieurs mois, ayant eu par le passé la version Pilote EZM3F (Flieger), avec bracelet cuir. Le dessin de boîte est le même, mais je m’étais lassé du cadran que je trouvais trop minimaliste. Cette EZM3 est une plongeuse sans concession, étanche 500m certifiée aux normes européennes d’équipements de plongée par la société DNV et aux normes DIN pour l’antimagnétisme et la résistance à la pression. J’aime le traitement microbillé de l’acier, la boîte anguleuse et ses dimensions contenues avec 41mm de diamètre et une épaisseur de 12,3mm seulement. Un gros plus aux regards des spécifications musclées de la pièce. Elle est très confortable à porter. J’adore le cadran militaire, ses index bâtons super lisibles et lumineux doublés par des sous-index chiffres arabes. La date rouge est très discrète et sait se faire oublier. Le cadran noir mat et le verre saphir antireflet double face sont remarquables. La lunette 60 clics est irréprochable dans sa conception. Sa forme légèrement biseautée donne un look très singulier à cette EZM3, en plus de la couronne à 9h. Une montre sobre, professionnelle, avec une identité qui ne ressemble à aucune autre. On est loin des marques ou modèles un peu trop marketing à mon goût. Pas un premier prix certes, mais pour ce qui est des spécifications et de la qualité d’exécution elle en donne beaucoup. Pas loin d’être la tool watch idéale selon moi.

Coup de foudre immédiat pour le cadran California pas si commun de cette jeune et belle marque française, qui n’est pas sans rappeler des souvenirs lointains de Rolex Bubble Back… pour le reste, des specs musclées dans un boîtier military de bon goût, aux proportions idéales et épurées. 37,7mm x 11,3mm. Loin de la concurrence souvent plus grossière et moins singulière niveau design dans cette gamme de prix. Qualité Suisse au rendez-vous avec une mention spéciale pour le cadran noir émaillé et le brossé gros grain de la lunette. J’ai changé le bracelet bonclip d’origine pour un joli bracelet pigskin noir qui répond bien à la profondeur du cadran, accentuée par le verre saphir double dôme. Le remontage manuel du mouvement Soprod P24 ajoute un charme supplémentaire à l’ensemble. Une réussite.

À la recherche d’une plongeuse sérieuse à prix contenu, j’ai commencé à zieuter le site Doxa et la Sub 300 avant de tomber sur la gamme Sub 200, la plus abordable et le modèle noir, Sharkhunter. 42 mm, pas trop épais, un boîtier compact, extrêmement bien exécuté. Un cadran noir profond, hyper lisible avec ses aiguilles et index bâton. Un joli vert saphir bombé qui lui donne un look vintage très agréable. Difficile de prendre cette montre en défaut. Hyper confortable grâce à ses cornes très courtes et son remarquable bracelet grain de riz. Le tout animé par un mouvement ETA 2824-2 indestructible et précis. Dommage qu’elle n’autorise que les bracelets en 19 mm, les pompes très proche du cadran n’autorisant de plus que les bracelet Doxa, ou sur mesure…