Discover the 6 watches in the sacha2626 collection

Pour les 29 ans mes amis souhaitaient me faire un cadeau d’anniversaire commun. Comme toujours j’ai souhaité une montre. Afin d’être tout de même surpris, j’ai sélectionné 5/6 montres qui me tapaient dans l’œil. J’avais remarqué cette petite Zénith des années 60, lors d’un de ces nombreux moments où je me perdais sur Chrono24. À ce moment là mes goûts du vintage se mêlaient à mon envie d’ajouter une marque que je n’avais pas dans ma collection et certainement aux nouvelles de la flambée du cours de l’or. Ma compagne a choisi cette montre dans la liste avec le vote de mes amis. Je l’ai donc reçue le soir de mon anniversaire, je l’ai mise au poignet et je l’ai tout de suite appréciée. Le lendemain, ayant décuvé, je me rends compte que le bracelet dessus est de très mauvaise qualité et qu’il se décolle au niveau du passage d’une des deux pompes. Je remarque aussi que l’aiguille des minutes n’est pas d’origine, elle ne semble pas en or, elle est d’une couleur très cuivrée. Celle des minutes est, quand à elle, en très mauvais état, tordue et la peinture noire traçant le centre est absente. Enfin, la couronne n’est elle non plus pas d’origine. J’entreprend alors de rechercher les aiguilles d’origine. Ne m’y connaissant pas du tout dans ce domaine, je traîne sur Google, allant de site en site. Je tombe enfin sur un site de pièces qui vends un mouvement 2542 avec cadran (très endommagé), aiguilles d’origine, couronne d’origine, mais aussi la boîte d’origine. La montre avait du être démontée pour fondre l’or et cela avait été fait sans prendre de soin, d’où le cadran complètement déformé. C’était le jackpot pour moi. 110€ et quelques jours plus tard, je reçois tout cela. Mon kit d’horlogerie bas de gamme de chez Aliexpress en mains, je réussi à échanger les aiguilles. Mais au moment de démonter la couronne d’origine de la tige de remontoir, crack ! Je casse la tige… Fort de mes recherches, je retrouve rapidement une tige neuve pour mon calibre. Une fois la montre remontée, il ne me manque plus qu’un joli bracelet. Je choisi un crocodile bleu roi (dans les tons de la boîte d’origine) avec un intérieur marron légèrement bordeaux chez Camille Fournet. Et ma quête est achevée… Une belle boucle en or originale pourrait compléter le tout, mais malheureusement les bracelets Zénith de cette époque était très effilés et le prix des boucles est assez rédhibitoire. 1 ans et demi que j’ai cette montre, parfaite avec un costume par son élégance son diamètre contenu de 35mm et sa finesse < 9mm. Même si elle ne passe pas beaucoup de temps à mon poignet, car la Audemars l’a quelque peu remplacé pour les grandes occasions ; elle me procure toujours autant de plaisir. La recherche, les étapes de restauration et le sentiment de fierté ressenti à la réussite de tout cela, font de cette montre une pièce importante de ma collection. Je recommande non seulement cette montre, mais surtout la démarche d’achat d’une vintage de 60 ans.

Lors d’un weekend début décembre 2022, flânant dans les rues commerciales de la triste ville de Liège, je passe devant une vitrine d’un AD Seiko. M’arrêtant contempler les différents modèles exposés, je flash sur le cadran de cette Seiko Prospex Alpinist “Rock Face”. À ce moment là je ne connais pas le modèle et ne voulant pas embêter ma compagne, je ne prends pas le temps de rentrer l’essayer. Je prends néanmoins une photo, me disant que j’irais faire quelques recherches sur internet une fois rentré à la maison. J’oublie finalement d’aller faire cette recherche. Pour Noël, je suis sur Paris chez ma sœur dans le 6eme arrondissement. Je décide d’aller me balader dans le quartier le 24 au matin. Je savais qu’il avait un showroom Seiko dans le quartier, je décide de m’y rendre. Étant seul et ayant tout mon temps, je passe la porte de la boutique. Je défile devant les différentes vitrines jusqu’à retomber sur la fameuse Rock Face. Je décide de l’essayer. Elle me plaît beaucoup. Je ne sais pas si c’est le vendeur très sympathique, le côté « édition limitée », ou l’ambiance des Noël, mais je décide de manière compulsive de la prendre. 2 ans après, je regrette quelque peu mon achat. La beauté du cadran qui m’avait hypnotisé ce jour là est toujours présente, mais elle n’estompe plus les points négatifs de cette montre : - La série limitée est en réalité trop « disponible », se retrouve rapidement facilement en état neuf avec une décote de presque de 20%. Effet certain de la politique seiko prospex de lancer toujours plus d’éditions limitées. - Les deux bracelets fournis ne me satisfont pas. Le cuir bleu fait très cheap au porté, une impression de similicuir désagréable. Le bracelet tissus avec intérieur cuir, manque quand à lui de souplesse et devient vite salissant. - La montre qui garde un diamètre plutôt contenu de 39,5mm, est d’une épaisseur disproportionnée : 13,2mm. Le fond de boîte est particulièrement épais et les cornes partent trop haut sur le boîtier. - Le boîtier prends rapidement les rayures, malgré un porté plutôt anecdotique. Assez déconcertant pour une toolwatch. La qualité de l’acier est très loin derrière ma Victorinox INOXYDABLE. - La précision ne me semble clairement pas au rendez-vous, sans pour autant l’avoir faite tester. Je me rends compte que la montre prends plusieurs dizaines de minutes d’avance entre deux portés, restant sur un remontoir. Tous ces défauts et la présence de nombreuses alternatives dans ma collection me donnent maintenant envie de m’en débarrasser. Comme quoi, pour une relation longue et sérieuse, il vaut mieux prendre son temps dans sa recherche et réfléchir à 2 fois, que de craquer sur un coup de foudre esthétique.

Il y a les montres pour lesquelles on réfléchi, on compare, on hésite. Et puis il y a le cadeau fun qui nous séduit sur une pub Instagram, qu’on se demande quand on la portera, mais qu’on achète par ce que c’est sympa et pas cher. Pour cette Timex Standard x Peanuts basketball, nous sommes clairement dans le second cas. Ce qui m’a fait craquer : son cadran qui s’illumine entièrement avec une pression sur la couronne. Alors la qualité des matériaux ne semble pas incroyable, mais elle le devient quand on considère son prix (105€). C’est clairement la montre qui crie à tous « moi je ne me prends pas au sérieux » et en fonction de l’événement, l’originalité est parfois bien plus classe que la qualité de fabrication. Portez cette montre à une soirée NBA entouré de personnalités portant des montres à plusieurs dizaines de milliers d’euros et je suis certain que vous aurez de meilleures réactions qu’en portant une rolex Datejust « classique ». Un boîtier de 40mm assez imposant pour être distinguée, une épaisseur contenue de 9,5mm et un bracelet en cuir très soft, en font une montre agréable à porter. Le tic tac peu discret de son mouvement quartz vous rappellera celui de l’horloge de votre salle de classe. Seulement quelques mois passés dans ma collection. Je vais essayer de la faire signer par un joueur NBA pour qu’en plus d’être fun, elle est une valeur sentimentale. Le cadran bi-ton et snoopy en sur épaisseur texturé avec son ballon est très agréable à regarder. Je ne me lasse pas de l’illuminer en pleine nuit, le superluminova sur les aiguilles en devient inutile. La pile devra certainement être changée rapidement.

Pour mes 16 ans ma mère m’a offert ma première montre. C’était une Victorinox chronographe à quartz avec un joli cadran orange (ma couleur préférée à cette époque). Jeune et tête en l’air, je l’ai d’abord oubliée sur ma table d’examen au bac français. J’ai ensuite fait subir à sa remplaçante des chocs à gogo, car elle ne quittait pas mon poignet. Jusqu’à ce qu’elle rende l’âme, aiguilles principales déchaussées, mouvement chrono KO, lunette profondément rayée. Au moment de la remplacer, je flash sur le tout nouveau modèle de la marque. La I.N.O.X, la montre la plus solide du monde. Vantée à grand coup de publicités montrant les tests de robustesse subits. De la chute de 10m sur le béton, au passage sous un véhicule de 60 tonnes, jusqu’à l’exposition à l’acide sulfurique. Je craque pour son design alliant les courbes et les angles, le poli et le brossé. Malheureusement je n’ai pas le budget et à cette époque la montre est pour moi un simple gadget qui permet de lire l’heure quand mon téléphone n’a plus de batterie. En 2020 mon attrait pour les montres commence à se transformer en passion horlogère. Je découvre Chrono24. En défilant dans le critère « marques » du site, je retombe sur victorinox. Cuisinant quotidiennement avec leurs couteaux, marque ne m’a jamais quitté. Je regarde par curiosité les i.n.o.x et je découvre le modèle automatique à mouvement ETA. Ayant des moyens de jeûne adulte, j’entreprends d’en acquérir une. Je tombe sur un exemplaire parfait, encore sous stickers et garantie, en Pologne, avec le très rare cadran gris craie et le bracelet hybride cuir/bois. Quelques négociations , 420€ et 2 semaines de livraison plus tard, elle est entre mes mains. Bientôt 4 ans que je la possède et porte. Très polyvalente avec les 2 bracelets caoutchouc et le bracelet paracorde qui ont complété sa garde robe. Elle m’a suivi partout, quad dans le désert, ski nautique ou même parc aquatique, elle n’a pas bronché, une seule mini rayure. Malgré sa carrure imposante, elle sait se faire élégante. Accompagnée d’un pantalon cargo, une paire de timberlands et d’une chemise de bûcheron; elle devient l’accessoire parfait pour la jungle urbaine. Certainement le meilleur mouvement ETA que je n’ai jamais possédé, elle garde l’heure à merveille. À acheter les yeux fermés, quittera-t-elle ma collection un jour ? Ou sera-t-elle agrémentée du nouveau bracelet acier de sa nouvelle édition 2024 ? Petit point bonus : se faire complimenter sur sa montre à Dubaï par un homme avec une Daytona sur oysterflex qui demande ce que c’est, ça n’a pas de prix…

Je découvre la marque Oris il y a quelques années sur les réseaux grâce à leur Propilot Kermit. Selon moi un génie marketing, le cadran lime Green avec un boîtier très moderne et anguleux, mais surtout cette petite tête de Kermit la grenouille 🐸 qui apparaît une fois par mois pour faire complètement perdre son sérieux à cette montre. Lors d’une balade dans le 6eme pour faire du lèche vitrine, je passe devant la boutique. Occasion de voir physiquement cette montre et découvrir le travail d’oris. Je découvre alors 2 autres modèles très tape-à-l’œil, la calibre 115 avec son cadran squeletté et la laser avec son cadran multicolore grâce à un traitement au laser inédit sur une montre. La 115 et son diamètre de 44mm est trop imposante pour moi. Mais la laser est merveilleuse. Je découvre à ce moment là, le reste de la montre : - un mouvement automatique maison avec 5j de réserve de marche et une précision supérieure aux normes COSC. - une montre full titane qui malgré ses 39mm de diamètre s’oublie au poignet par son poids et son épaisseur contenue (9,5mm). - un boîtier étanche à 100m. - un design très anguleux rappelant les avions furtifs américains F-117. Ce design exploité sur chaque détail : fond de boîte, couronne, lunette… Mais c’est en enlevant la montre que j’ai craqué ! En manipulant la boucle déployante et son système « lift » rappelant les boucles d’avion, j’ai eu un coup de cœur. Serait-ce le souvenir d’une enfance passée dans les vols Toulouse-Paris entre mes parents divorcés ; ou bien simplement la satisfaction des clicks de son utilisation comme un fidget toy ; je ne sais vous dire. Ce que je sais c’est que je la voulais. Cadeau pour mes 30 ans, le budget n’étant pas illimité et préférant une montre avec date, j’ai pris pris cette magnifique cadran bleu pour 2200€ et encore sous garantie pour 7 ans ! 5 mois que je la porte, elle doit passer presque la moitié du temps à mon poignet. Pas mal considérant les 12 autres montres dans ma collection… J’ai eu un soucis avec le bracelet un jour, un maillon bloqué sans comprendre d’où c’était venu. Parfaitement géré par les équipes de la boutique Oris Montorgueil, 3 semaines à l’atelier (en plein mois d’août…) et elle est revenue comme neuve, les petites rayures ayant disparu par un doux polissage et le tout entièrement sous garantie. Je recommande vivement.

Quand un passionné d’horlogerie prévoit 9 mois en avance sa demande en mariage et qu’il sait que sa douce souhaitera lui offrir une montre en cadeau de fiançailles, ça lui laisse beaucoup de temps pour choisir la montre parfaite… Les critères initiaux : Une dress watch d’une marque iconique, un boîtier en or jaune 18k (pour matcher avec la future alliance) et un budget de 5k€. Souhaitant un modèle que l’on ne voit pas partout, je commence par craquer pour une Cartier Cristallor, un modèle aux USA est presque dans le budget, mais il est vendu et les autres sont hors budget. Mon esprit reste dans les modèles « rares » de chez cartier, une tank basculante me tape dans l’œil. Mais le modèle en or est hors budget et celui en acier s’éloigne trop de mon idéal. Je passe par quelques Vacheron Constantin Patrimony, des Blancpain Villeret ou encore d’autres Cartier Santos Dumont, toutes belles mais trop « simples », pas ce petit truc qui me fait rêver. En essayant une Santos Moonphase, je me rappelle que je n’ai plus de phase de lune depuis la vente un an plus tôt de ma Frédérique Constant Classique Heart Beat Moonphase Date. J’aime les montres mécaniques, les complications et particulièrement la phase de lune. Ma recherche s’oriente alors sur une phase de lune. Et je tombe sur le modèle parfait pour moi : Audemars Piguet Day-date Moonphase : - Mouvement Jaeger automatique ultra fin à triple complication - or 18k - Un diamètre de 33mm qui ne dénote absolument pas à mon poignet de 180mm. Je passe donc des semaines à guetter les modèles pour essayer de coller au budget. Quand je tombe sur la meilleure affaire : Dans une boutique de seconde main de luxe à Paris. Au dessus du budget mais avec la très rare boucle double déployante en or 18k d’origine AP, ainsi qu’un bracelet AP en bon état en cayman bleu. Je craque et après une petite négociation on tombe à 6k€. Après 1 ans dans ma collection je ne regrette absolument pas mon choix, ni d’avoir pris le temps de trouver la bonne. Malgré sa précision discutable, que l’on remarque lorsqu’on la laisse plus d’une semaine sur le remontoir, elle est magnifique. Elle sait se faire discrète et même s’oublier au poignet par sa finesse et son poids réduit. Mais sait aussi se montrer outrageuse lorsqu’un néophyte demande ce que c’est ! Petit revers de la médaille, cette magnifique boucle double déployante est si rare, qu’audemars ne sait plus concevoir ces bracelets. Ayant pris un peu de poids et la taille n’étant pas réglable à la hausse, j’ai été contraint de faire faire un magnifique bracelet en cayman vert par l’Atelier du Bracelet Parisien.