Discover the 11 watches in the Bobby6killer collection

La Meistersinger N01 est le modèle de base de la marque avec zéro complications. Une seule aiguille blanche pour lire l’heure sur un cadran noir avec des index blancs dessinés toutes les 5 minutes. Pas de date. Autant dire qu’il ne se passe pas grand chose sur le cadran… Et c’est très bien. C’est une montre qui donne à peu près l’heure au moment où on en a à peu près besoin. Pas plus. Toutefois la montre se révèle très précise avec son mouvement ETA 2804 à remontage manuel. Joliment décoré, celui-ci est visible depuis un fond ouvert indispensable pour savoir si la montre fonctionne en l’absence d’indicateur de marché côté cadran. Le boîtier, dont la lunette et poli et les flancs sont brossés, fait 38mm de diamètre et est, pour moi, bien plus facilement portable que les 43mm standard de la marque. Malheureusement je crois que Meistersinger ne produit plus la N01 en 38mm. C’est une montre à laquelle je tiens beaucoup, qui m’a accompagné dans d’importants moments de ma vie, et qui par sa nature singulière de la lecture de l’heure, me renvoie à un rapport au temps très personnel.

Ça vous prend comme ça. On veut voir comment ça marche et c’est la catastrophe. De nombreux horlogers amateurs se rappellent de l’ouverture de leur première montre et cela se termine souvent mal. C’est l’histoire de cette Seiko dont j’ai décidé un beau jour d’ouvrir le boîtier et de nettoyer le cadran . Résultat: j’ai bousillé le mouvement et saccager le cadran. J’ai cassé cette montre qui était parfaitement fonctionnel. Un peu honteux je l’ai laissé dans un coin en me jurant de la réparer un jour. C’était il y a 5 ans. Et puis j’ai fini par la restaurer assez récemment. J’ai remonté le mouvement, remplacer les pièces défectueuses, retrouvé un beau cadran d’origine. Et la voilà de retour, peu être plus belle qu’avant! J’adore ces Seiko des années 70. Un beau diamètre de 37mm avec une lunette fine qui offre une belle ouverture du cadran. J’apprécie également la couronne intégrée qui offre une agréable rondeur au boîtier. La teinte argentée du cadran soleillé s’accorde très bien avec le disque de dates. Le boîtier est également très fin malgré un mouvement automatique. J’aime beaucoup cette petite montre que je porte toujours avec plaisir

18 mars 1965. Alexei Leonov effectue la première sortie extra véhiculaire dans l’espace. A son poignet, un chronographe Strela, la montre de dotation des officiers soviétiques de l’armée de l’air. Depuis cet épisode historique, le chronographe russe a acquis une certaine notoriété vite éclipsé par le succès lunaire de la Speedmaster d’Omega. J’ai découvert la Strela au tournant des années 2010 au travers des constantes rééditions de cette montre. Doté du fameux mouvement P3133 élaboré par Poljot, héritier direct du Venus 3017 qui équipait le chrono de Leonov, la montre garde une authenticité incomparable. Il existe de nombreuses variantes de la Strela, cadran noir, blanc, boîtier de 38 à 42mm, aiguilles seringues ou glaives, écriture cyrillique ou occidentale vous trouverez forcément LA Strela qui vous convient. Je pense tout de même qu’il faut préférer le mouvement P3133 ou plus récent Seagull colis économique mais moins authentique. Ma Strela est un modèle qu’on pourrait qualifier  "d’héritage" proche du modèle originale au format 38mm, cadran blanc magnifique. Seul gros défaut, le bracelet simili jean tout simplement immonde. Montre que j’adore.Un véritable voyage dans le temps

La première montre, c’est souvent la même chose; on fini par ne plus la porter mais on sait qu’on ne la vendra jamais. C’est ce qui m’est arrivé avec mon Hamilton Jazzmaster Viewmatic. De facture très classique cette montre, que j’ai beaucoup portée, a fini par me lasser mais je n’ai jamais cesser de lui trouver plein de qualités: belle finition du boîtier, joli cadran noir gauffré et une élégance générale qui en font une dress Watch très intéressante…mais, malgré tout, un peu ennuyeuse. Pour lui donner un peu plus de caractère j’ai décidé de modifier le disque de date blanc par un disque noir qui s’accorde mieux au cadran. Un petit détail qui change tout et que je conseille a tout possesseur de cette montre. Depuis je la vois différemment et je la porte de nouveau avec plaisir

Piqué par la mode des bracelets intégrés et par le vintage des années 70, je me suis mis à la recherche d’une Tissot PR 516 (on sait très bien à cause de qui sur cette plateforme). Par contre j’ai été un peu refroidi par le petit diamètre annoncé de 33mm de la montre. Au fil de mes recherche je me suis orienté vers les gammes GL (grand Luxe) dont le diamètre est plus grand (36mm) et qui propose des index disposés sur un insert en lévitation au dessus du cadran. Ce dispositif très original donne de la profondeur au cadran. Et puis je tombe sur cette PR 526 GL qui est l’itération de la 516 de la fin de la seconde moitié des années 70 d’après ce que j’ai lu à droite et à gauche. Par rapport à son aîné, la 526 bénéficie d’un chanfrein sur les index ce qui la rend un peu plus chic que sport (subtil). Il y’a également un peu plus de sujétions de finition sur le cadran. C’est ce qui m’a séduit sur ce modèle: le cadran vert bleu, l’aiguille orange et l’état cosmétique de la montre en général. Toutefois, petite interrogation pour moi sur ce cadran dont le logo est simplement imprimé et non en applique ainsi que l’absence d’insert autours des guichets date et jour… Je ne pense pas que ce soit un fake mais peut-être une piste d’économie pendant la crise du quartz. Je ne sais pas. Le bracelet trois maillons lui donne un côté musclé et apporte une belle présence au poignet. Côté mécanisme rien à redire; calibre Tissot 2940 (base Oméga 1022) hyper bien réglé. Une montre originale, abordable, d’une marque horlogère historique et qui a sa place dans le panthéon des montres sport chic aux côtés des géantes que sont la Royal Oak ou la Nautilus.

La Seiko 6139-6002 dite "Pogue" tire son nom de l'astronaute William Pogue qui emporta sa montre personnelle lors de la mission Sky Lab 4 en 1973. Il s'agit du premier chronographe automatique à être allé dans l'espace et le mouvement 6139 développé par Seiko est peut-être le premier chrono auto a voir été inventé au tournant des années 1969-1970 (Il y a un eternel débat sur ce point entre Seiko, Zénith et Tag Heuer). Reconnaissable à son fameux cadran teinte miel soleillé, la "Pogue" est selon moi la plus iconique de la gamme des 6139, toutes absolument superbes avec leur design so 70's. J'adore la forme boitier avec sa couronne intégrée, sa lunette pepsi, l'insert tournant et bien sur le cadran qui sont autant de marqueurs d'une époque. Ma Seiko date de 1974, parfaitement restaurée, il s'agit de ma première belle vintage. Avec cette montre j'ai découvert un truc typique du vintage, le son du bracelet métal qui sonne d'un manière bien spécifique quand on manipule sa montre. Une montre qui appartient autant a l'histoire de l'horlogerie qu'a la Pop Culture.

Montre de terrain par excellence, la Sinn 556 est une montre outils robuste, précise et sans compromis. Le design épuré de la 556A participe pleinement à cette impression d’efficacité. Côté spécifications nous sommes sur des valeurs sûres, voir éprouvées: verre saphir, étanchéité 200m avec couronne vissée et protégée, anti magnétisme et surtout une lisibilité imbattable! Les gros chiffres arabes 3, 6, 9 et 12 en blancs sur un fond noir mat et les aiguilles blanches permettent une lecture de l’heure quasi instantanée. Le guichet de date est très discret, presque invisible si on compare la taille de la police par rapport à celle des chiffre des heures. Le design des aiguilles est particulièrement réussi, avec leurs bases noir elles semblent flotter sur le cadran. J’apprécie aussi son diamètre contenu de 38,5mm qui lui confère une certaine discrétion. En bref une montre passe-partout mais dont le charme réside étrangement dans sa simplicité voire sa rigueur. Une daily watch qui risque fort de rester scotchée à mon poignet!

La tendance est aux rééditions chez les maison horlogère. Zenith n’ échappe pas à la règle avec les sorties des modèles Defy ou Pilote. Cependant les modèles d’époque ou vintage offre l’avantage d’une plus grande authenticité mais aussi les aléas du temps. La marque s’étant clairement positionné sur le secteur luxe depuis sa reprise par LVMH, les prix ont flambées. Curieusement (et heureusement )les vintages Zenith ne semblent encore pas trop touchées par cette tendance. A moindre frais, on peut encore trouver de véritables pépites! Je suis tombé par hasard sur cette Zenith Respirator X. J’ai immédiatement apprécié la forme du boîtier tonneau, la teinte blue profond du cadran, la finesse des doubles index qui font écho à la finesse et au dessin des aiguilles dont le tritium a disparu. Le bracelet acier, conçu par NSA pour la montre, équipé d’une boucle clip siglée au nom de la marque, donne une belle présence au poignet. Une petite vintage bien sympathique

Trouvée sur une brocante pour 20€, cette petite plongeuse au design typiquement 70's m’a immédiatement tapé dans l’œil. C’était pourtant bien mal embarqué au vu de son état cosmétique initial: encrassé, terne, le plexi rayé. Mais quelque chose m’attire. Je remonte la couronne. Elle tourne (c’est une remontage manuelle). Je fais tourner les aiguilles. Le passage de date fonctionne et les aiguilles sont bien alignées. Un petit nettoyage devrait suffire. On verra l’état du mouvement et la précision plus tard. Démontage, nettoyage. Après moult difficultés j’ouvre le fond de boîte: le mouvement est très propre. Je m’acharne sur le plexi au Polywatch. Je change le bracelet rallye crado pour un vieux bracelet métal que j’avais en stock, et voilà la petite montre qui revient à la vie et finira dans ma collection. C’est en la portant que je la découvre. Malgré son design éprouvé, que l’on retrouve sur de très nombreuses plongeuses de cette époque, j’adore les détails chromatiques de cette montre: l’insert cuivré de la lunette tournante, les teintes vertes et rouges du cadran et des index, rouge que l’on retrouve sur les chiffres du disque des dates. Tout cela a été d’évidence bien pensé par quelqu’un il y’a cinquante ans et reste aujourd’hui très agréable à regarder. Pour la précision? Est-on vraiment obligé d’être à 2 minutes près quand on porte ce genre de montre (moi non). Montre oubliée d’une marque oubliée … Pas pour tous finalement.

La montre de vacances idéal. Pour moins de 200€ nous avons là une montre automatique, étanchéité à 200m avec couronne vissée. C’est une véritable baroudeuse avec son mouvement Miyota série 8 increvable et qui s’avère assez précis. Je cherchais une plongeuse depuis pas mal de temps pour ma collection mais je ne voulais pas non plus me ruiner. J’ai pas mal hésité avec la Mako 3 de chez Orient avec laquelle cette montre est souvent mis en concurrence dans cette gamme de prix. L’avantage de l’Orient est son verre saphir alors que la Citizen est pourvu d’un simple verre minéral. Ce qui m’a fait préférer la Promaster à sa concurrente c’est son design que je trouve plus original. J’apprécie particulièrement sa lunette crantée un peu "roots"et j’aime beaucoup l’intégration des guichets de date et jour fond noir sur cadran noir. Petite coquetterie, la couronne à huit heure donne un look vraiment singulier à cette plongeuse. Le luminova est généreux sur les index et les aiguilles et s’avère très efficace. Un petit Tropic à la place du bracelet silicone et c’est partit pour l’aventure! J’ai eu la chance de trouver cette Promaster référence NY0040-09EE pour moins de 160€ ce qui est juste imbattable au niveau du rapport qualité/prix. Du made in Japan comme on l’aime!