Discover the 11 watches in the Pierre DL collection

J'ai eu par le passé une Seamaster Bond - cela remonte à 2005 à l'époque, achetée à l'étoile d'or pour ceux qui ont connu - lunette bleu avec fond noir et vagues fine, équipée à l'époque d'un bon vieux tracteur increvable et pas cher à réviser : ETA 2824 "des familles", à peine revu et corrigé par Omega. Puis, les collections tournantes : envie de recentrage, de changements, de me démarquer (au sens propre et au sens figuré !). je ne me souviens plus des raisons, pour sur mauvaises qui ont faites que je m'en suis débarrassé pour un prix dérisoire quand on regarde le marché (si délirant soit-il aujourd'hui) J'ai eu envie d'y revenir récemment et c'est souvent l'occasion qui fait que... Pourtant j'avais pas envie de "vagues" sur le cadran et pas "ces vagues-la". J'avais envie d'une Peter Blake puis ça m'est passé, envie d'une fond noir laqué sans vague magnifique ! pis j'ai été indécis sans trouver la bonne opportunité au bon moment. L'occasion là s'est faite par le souhait de revendre une Panerai Radiomir de 45mm... que je ne portais plus/peu et pour moi une montre au coffre ou au dortoir franchement... bref j'ai revendu ma Radiomir dans le cadre d'un deal plus soulte à mon endroit. Dans l'intervalle j'avais été chez Omega pour une visite de courtoisie (faut toujours être courtois on sait jamais :-D)... et j'ai passé 3/4 d'heure à enchainer les essayages divers et les petits fours aussi... Et arrive cette version de la Seamaster. Une plongeuse fond blanc nacré et lumineux qui m'a séduit pour cette originalité, j'ai un peu ticket sur le diamètre de 42 mm mais son épaisseur est maitrisée et après tout ma speedmaster aussi fait ce diamètre... Incomparable naturellement mais voilà. Les vagues sur fond blanc, ton sur ton je me suis mis à les apprécier : invisible selon les angles, réfléchissant selon l'éclairage, mériterait une photo noir et blanc !

D’aussi loin que je m’en souviens, j’ai toujours eu un faible pour les montres racées, avec un style « plongeuse » et bien que moi-même plongeur à mes heures, loin de moi l’idée qu’elle remplace un bon ordinateur de plongée mais les submariner ou dérivés sont des must have de la marque à la couronne AMHA. Après que je ne suis pas un aficionados de la bulle avec la date et pour autant j’anime la date sur une montre. Ensuite mes critères : un goût d’ancien mais bien qu’une 5513 ou une 1680 m’attirent, le budget des versions et années qui m’intéresse y m’en éloigne et puis j’ai eu cette opportunité il n’y a pas si longtemps… une SD 16600 de 2004 full set comme on se plaît a le préciser, avec la chance d’avoir un insert neuf et parfaitement d’origine (Olivine n’aurait pas dit mieux 😅) et sur la montre un autre insert également d’origine mais ayant vécu et avec une patine digne d’une vintage des années 70-80 !. Celle-ci sort de ma « wish list » et entre dans ma collection qui au grand damne de mon entourage s’étoffe en flux continue !

J’avais déjà eu une certaine hype pour la By Stef « 1 » puis j’étais passé à côté avec d’autres projets et surtout une autre Grand Fond dans ma collection. (Une Spirit dont j’ai déjà posté la revue sur Dialicious). Je dois avouer pour l’anecdote que c’était la seconde ZRC et toujours une attente plus exigeante sur un cadran que je jugeait trop sage. Lorsque le projet By Stef 2 a démarré je suis à nouveau passé près de la correctionnel avec un autre achat compulsif 😊… et finalement… Connaissant Stéphane Clouzeau depuis quelques années, je l’ai contacté récemment juste après la soirée d'inauguration et j’ai bénéficié d’un désistement. Livraison 24h (Pithiviers n’étant pas très loin de Paris où je résides) De là, ZRC, pour moi - plongeur (ou ex futur plongeur) est aussi une histoire de passions, d’histoires, de cahier des charges stricte : en passant par ambassadeurs de prestige : les Jacques Cousteau, des plongeurs / démineurs de la Méditerranée… Une histoire qui a démarré il y a 120 ans et puis une période plus creuse comme beaucoup de marques et la résurrection. Des années 2000 qui n’est pas éphémère vue de la fenêtre et ce grâce à un CEO engagé dont le nom est lié à la marque. Je vous invite si ce n’est déjà fait à voir le Podcast de Georges Brunet (CEO de ZRC) : Pour ceux qui ne l’auraient pas déjà écouté et qui seraient intéressés par un Podcast que j’ai trouvé captivant sur ZRC. https://smartlink.ausha.co/des-montres-et-vous/83-georges-brunet-ceo-de-zrc-raconte-en-exclu-le-retour-de-la-grands-fonds Les caractéristiques de la belle après ces élucubrations : - le dernier Sellita SW300 élaboré assez précis -5/+5 et 56h d’autonomie, c’est correct - un minimum désormais ! - un cadran bleu magnifique aux allures de Deepsea et des index soulignés et en relief - pas de complication (entre nous je trouve cela assez superflu pour une plongeuse) - lunette classique en céramique - des brevets qui font la fierté de la marque comme le système de « rinçage » et évacuation des cristaux de sel : ECS… etc. - une amélioration AMHA de la fluidité du mouvement / remontage grâce à ce nouveau de mouvement sûrement… Un package généreux pour cette By Stef ! Bracelet FKM souples et confortables, une plaque numéroté en bronze (?), l’outillage pour changer de bracelet, le coffret « force spéciale » 😅

Cela faisait quelques années que je cherchais une pièce horlogère avec une complication originale que je n'avais pas. Sans aller jusqu'au tourbillon hors de mes moyens, une sonnerie ou un criquet était une option. De là j'avais principalement en tête Jaeger LeCoultre ou Vulcain (et je n'ai d'ailleurs toujours pas écarté cette option dans un autre avenir). Après, grand fan de certaines JLC comme certaines Reverso et autre Mastercontrol, j'avais par ailleurs envie d'une montre élégante, de tous les jours et ce fameux disque central pour régler l'heure de la sonnerie. J'ai eu donc une opportunité fin juin 2024 avec cette belle "Memoreveil" / j'avoue avoir du mal à distinguer l'appellation "Memoreveil" vs "Memovox". Celle-ci date de 1998, en parfait état, référence 141 84 20 pour les intimes équipé du calibre mécanique automatique "918" et ses 45h d'autonomie. Ses 39,6 mm réels de diamètre hors couronnes** sont très proportionnées. (**celle du haut pour "remonter" la sonnerie et régler l'heure du réveil avec le disque central du cadran, et celle du bas pour donner l'impulsion nécessaire au démarrage à froid du mouvement et régler l'heure/la date)... Son épaisseur environ 13,1 mm semble importante sur le papier mais finalement assez peu perceptible étant donné que le fond est d'un diamètre assez petit avec donc une forme en fuseau masquant l'épaisseur totale de la montre. J'en suis très heureux, pas uniquement à cause de la sonnerie très caractéristique lorsque rechargée - rappelant quelques heures de ma "jeunesse" à la fin de la récréation mais surtout par son élégance au poignet ou en dépassement du poignet de ma chemise. Elle est montée sur un beau bracelet sur mesure de chez ABP en autruche marron avec couture écru et doublure en veau grainé orange ("hermes") pour l'originalité, le tout avec sa boucle déployante JLC d'origine.

Cette montre est pour moi un paradoxe dans la collection : je suis en général attiré par des montres d’un gabarit limité (Maximum 40mm hors couronne), je ne suis pas du tout un « Paneristi » à la base, je suis plus orienté Vintage (elle est de 2021)… et pourtant ! Je me suis attaché à cette montre pour son cadran « sandwich » l’ADN de la marque, pour son mouvement manuel 8 jours (comptez pas moins de 100 tours de couronne pour la remonter : véridique !). Au fond je ne pouvais qu’apprécier ce boîtier « coussin ». Sa taille ? Très confortable pour mon poignet de 17cm : le secret pour cela, l’absence d’anses-cornes qui allongeraient des dimension déjà importantes (45mm hors couronne). Parlons de la couronne : en forme de diamant très bien finit. Et enfin c’est l’occasion qui m’a fait franchir le pas pour cette montre achetée auprès d’un amis. Si je devais changer quelque chose, j’avoue que j’apprécierai une boucle moins imposante autant dire du pinaillage ! Je la trouve très précise et très confortable au porté avec un look un peu vintage in fine et de très belles aiguille bleuies.

J'ai acheté cette montre voilà presque 2 ans à sa sortie étant "tombé amoureux" du modèle, de son cadran, de ses couleurs. 2 ans après le coup de coeur est toujours là. Que dire techniquement ? 40 mm, El Primero / High Beat - ref. 3600 lui conférant 60h d'autonomie complétée plus récemment par sa soeur 3620 équipant ma Defy Skyline. Un chrono très contenu tant sur le diamètre hors couronne que son épaisseur, des finitions exceptionnelles, un cadran somptueux avec 3 compteurs, tricompax oblige, aux teintes bleues et grises qui le rende lumineux et vivant. Je n'ai pas l'habitude de me servir couramment du chrono et pourtant c'est tout un poème avec sa vitesse de course foudroyante comme la petite seconde excentrée de ma Defy. Son bracelet made by Gay Frère comme chez Rolex est très confortable avec un haut degré de finition. Peut être une critique sur celui-ci: son aspect brillant poli au centre aurait tendance à attirer les rayures visible cependant ce n'est pas une montre destinée à des activités de manoeuvre ou de travaux donc un peu d'attention m'épargne aujourd'hui ces problèmes. Les puristes de la marque à la couronne ont tendance à critiquer ce modèle en raison de ses ressemblances non dissimulées avec une Daytona avec une virulence au finale très modérée. Zenith est en effet très légitime ayant équipé les Dayto pendant un temps avec son priméro et puis personne n'a l'exclusivité du tricompax :). Bref, j'adore cette montre dont je trouve l'équilibre parfait !

Un plaisir aujourd'hui de vous partager une récente acquisition après de longues recherche pour dénicher l'oiseau rare. J'avais repéré dans l'exceptionnelle collection d'un ami cette beauté il y a...12 ans (en 2011). Coutumier de certains forums, cet amis postait régulièrement cette petite merveille. J'avais fait quelques recherches sans jamais trouver ou bien "trop tard" ou encore dans un état lamentable. C'est finalement en Allemagne que j'ai déniché un matin de décembre 2023 ce magnifiquement équilibré chronographe de 1970 d'une petite marque : Oebra dont je ne suis pas familier de l'histoire qui à l'époque faisait partis des maisons surfant sur la vague des tricompax manuels. Un air de Chrono Heuer, d'Enicar Sherpa, avec un mouvement exceptionnel qui équipa certaines Daytona (Paul Neuman)... Une taille idéale pour mon poignet et grande pour l'époque : 40 mm de diamètre hors couronne avec une belle ouverture de cadra, un boitier en ancier qavec des rayures de porté, un cadran Panda avec une patine que le temps a bonifié, la douceur du mouvement, de ses poussoirs. "Toute d'origine" comme certains aiment à préciser : aucun trafic sur la montre, les aiguille le boitier le mouvement le cadran.... Pas de polissage sauvage pour avoir l'impression de sortir d'usine et perdre de son charme et de son histoire ! Comme j'aime Un bracelet que j'avais en stock 20/18 pour une autre occasion mais qui semble avait été pensé pour elle : provenance sur mesure de chez Camille Fournet en Requin avec un grain léger noir doublé veau marine étanche, fil rouge coordonné avec l'aiguille du chrono. L'incroyable état pour cette "jeune mamie" de 1970 qui affiche au chronocomparateur une précision de +4/-2s par jour.

Pendant longtemps j’ai hésité à franchir le pas, j’ai déjà des chrono, plus lisibles… Mais je suis tombé sur ce modèle avec une magnifique patine « comme je les apprécies » de 41mm hors couronne, pas trop épaisse, tritium, plexi d’origine non rayé, boîtier en remarquable état, boîte papier… un 7750 archi connu et « facile » à faire réviser. Je dispose d’un bracelet Breitling en cuir de qualité correcte mais pas très glamour, un caoutchouc pas forcément d’époque mais d’origine Breitling et qualitatif. Et surtout je l’ai équipé d’un bracelet fait sur mesure par ABP en Aligator avec un cahier des charges très précis. Cette montre a une histoire au delà de l’histoire de ce modèle « aviateur » car elle a appartenu à un pilote de l’armée de l’air Canadienne. Une précision à laquelle je suis sensible ayant le plaisir de porter une tocante qui me plaît et qui a eut une vide trépidante !

Référence exacte pour les intimes : ZRC 1904 1964 Spirit GF41218. Je trouve cette "nouvelle" mouture de la spirit plus aboutie, récupérant le logo avec son triangle renversé, gagnant une aiguille avec une finition rouge à la pointe, une lunette céramique particulièrement réfléchissante. Je n'ai pas fait le choix (délibéré) de l'acier sur le bracelet bien que les versions dévolues aux modèles 40-41mm sont de mon point de vue qualitatif que les récents bracelet acier dédiés au modèles dits "38" (faisant en réalité 39mm de diamètre). Celle-ci est donnée pour 41,5 mais mon pied à coulisse lui reste sur 40,7 environ... histoire de mm en plus en moins... Peu importe, boitier lourd avec son fond anti-magnétique confort au poignet. Ce modèle existe avec et sans date. Esthétiquement, le guichet étant assez petit et non surplombé par une bulle sur le Saphir, elle se fait discrète. Spirit oblige, ces couleurs sont subtilement patinée tout comme les index faussement blancs, le lume est toujours efficace après exposition. Comme toutes les ZRC avec la couronne à 6h je trouve fastidieux le remontage avec toujours la crainte de légère tordre la tige. Il faut donc faire un temps soit peu attention. Rien de méchant. Livrée pour ma part avec un "Nato en 2 parties" avec des rayure, je lui ai préféré un cuir Kundu venant d'un artisan que les collectionneurs comme moi apprécie (Xamlam pour lui rendre hommage) qui renforce ce côté vintage, daté. Naturellement à proscrire pour plonger. Je trouve ce modèle une franche réussite, répondant à un cahier des charge précis, un cadran finalement plus vivant que son ainé, des matériaux réfléchissant la lumière, une vraie présence au poignet (un peu lourde même sur acier). Mon seul regret, un mouvement avec 38-40h de réserve qui n'est pas maison (au moins il est fiable et facile à réparer au cas ou). On aimerai (j'aimerai) un mouvement avec une autonomie plus conséquence (60-72h par exemple). cette montre demeure très attachante, avec une histoire et une communauté importante qui lui donnent un supplément d'âme !

Un renouveau du modèle Defy avec son boîtier 41 empruntant au design Genta, animée par un Primero Ref 3620 - déclinaison sans chrono du 3600 qui équipe le Chronomaster Sport. 60h d’autonomie et une petite seconde foudroyante (1/10). Un magnifique cadran texturé - Bleu pour ma version - avec de multiple étoiles. Montre très précise, high beat (36k) oblige, fond transparent avec un mouvement orné d’un balancier très travaillé avec l’étoile Zenith. Un ingénieux enlink pour accroche rapide de l’excellent acier Gay Frere. Ce bracelet est une merveille à lui seul avec des finitions qui n’ont rien à envier à l’excellent bracelet de la Royal Oak de chez AP. Ici aussi on a droit à une intégration parfaite avec un travail remarquable sur les chanfreins et le prolongement du boîtier lui aussi très travaillé tant sur les angles les chanfreins la texture brossée voir microbillé (d’aspect). Le bracelet caoutchouc avec boucle déployante est aussi d’un grand confort. Certainement FKM ou équivalent. Petite remarque sur le réglage du bracelet : fastidieux à ajuster avec des visses et contrevisses et surtout pas de micro ajustement à la boucle. Des regrets ? Non aucun, des défauts ? Mineurs mais légèrement épaisse pour une montre se voulant un peu sportive un peu « dress » également…. On aimerait une version 39-40 au lieu de 41 et légèrement moins épaisse : pour cela un renouveau du HW manuel serait une alternative. Capricieuse à prendre en photo pour lui rendre hommage :-) !