Discover the 25 watches in the Fif collection

On la dit un peu trop épaisse pour son diamètre, c'est vrai A part ce petit défaut, quelle réussite que cette montre ! Lisibilité, fiabilité, robustesse, luminosité de nuit, réserve de marche (70 heures), complication GMT, harmonie du cadran,... J'ai longtemps désiré une Rolex Explorer II, mais cette montre en embarque toutes les qualités selon moi, et je suis toujours heureux de la porter. Je l'ai achetée avec un bracelet métal bien fini, mais dont je n'aimais pas trop les rivets, et que j'ai remplacé par un Nato dont je trouve qu'il lui va très bien. C'est une montre qui pourra vous suivre partout, en ville comme en ballade, et que j'emporte souvent le week-end lorsque j'ai besoin d'une montre polyvalente qui supporte les mauvais traitements...

Bien entendu que j'avais envie depuis longtemps de faire rentrer un calibre El Primero dans ma collection. Mais je n'avais jamais eu de coup de foudre pour les récentes Zenith, trouvant pas exemple les sous-cadrans tricolores des Chronomasters peu à mon goût. Jusqu'à ce que je trouve d'abord dans la presse puis chez un revendeur cette édition limitée conçue pour Hodinkee. Coup de foudre immédiat ! D'abord les complications : chrono + calendrier annuel (jour date mois) + phase de lune Ensuite le cadran, plus exactement les sous-cadrans en météorite A peine une hésitation devant le diamètre de 38 mm, un peu juste pour mon poignet de 22 cm de circonférence Je trouve généralement la complication chronomètre inutile et ennuyeuse, mais je me surprends à déclencher le chrono de ma Zenith plusieurs par jour tant le déplacement de la petite aiguille au dixième de seconde est fascinant et hypnothique. C'est vraiment un très beau calibre. Les sous-cadrans en météorite rendent bien sur le fond noir, sobre et discret, un peu old school L'épaisseur de la montre reste très raisonnable malgré le nombre de complications embarquées Seul petit bémol : le bracelet. Il est très confortable, mais pas à la hauteur du reste de la montre, manquant notamment de micro-ajustement facile (je pinaille un peu, il comprend tout de même un possibilité de réglage d'environ 1cm avec un outillage de base ; mais pour ce prix, beaucoup de concurrents font mieux)

C'est la troisième création de Blaise-Dominique Giuliani, designer établi à Marseille, après la Mille-Mer et la Star-Diver. On retrouve les codes de Bohen dans les formes de la boite. La montre est très fine (moins de 13 mm) pour une résistance de 600 mètres. Les finitions sont superbes, du cadran soleillé brossé en dégradés de gris et noir (qui présente également des reflets marrons du plus bel effet) aux indexes, à la boite elle même, alternant acier brossé et acier poli. Comme sur ses grandes soeurs, un bracelet absolument parfait, grande amplitude de réglage dans le fermoir, très forte décroissance de la largeur du bracelet entre la largeur au niveau des cornes et celle au niveau du fermoir, qui contribue à la stabilité de la montre au poignet. Un hyper luminova de grande qualité, qui permet encore de lire l'heure en fin de nuit. Le fond de boite n'est pas transparent, ce qui n'est pas étonnant pour une montre plongeant à cette profondeur, et dommage parce que Blaise-Dominique retravaille beaucoup le mouvement fourni par Soprod. Lunette 60 clics, très précise et bien ajustée A noter que la montre est livrée dans un superbe écrin, et avec deux bracelets caoutchouc pouvant être très facilement mis en place. Après quelques jours et nuits au poignet : une montre très facile à porter, sur mes grands poignets de 23 cm, comme sur des poignets plus "normaux", du fait de cornes courtes, de l'équilibre de la montre, de la décroissante de la largeur du bracelet. Un bracelet facile à ajuster en quelques secondes aux variations de circonférence de votre poignet. Et surtout, une très belle montre, un cadran magnifique aux reflets changeants, dont l'équilibre n'est pas perturbé par un guichet de date, une lisibilité parfaite, un diamètre contenu. Design original, et pourtant montre rassurante par sa présence, son poids, son équilibre. Une montre très facile à porter au quotidien, plus que ses deux grandes soeurs, plus typées tool-watch.

Arrivée cette fin 2024 dans la famille Pelagos, une très belle réussite selon moi. Esthétiquement, je lui trouve de très belles proportions. Les couleurs sont parfaitement assorties entre le très beau noir mat de la lunette et du cadran, et les indexes crème façon vintage. Un super luminova incroyable, indexes et aiguilles bleues, indications de la lunette en vert. On peut lire l'heure sans problème jusqu'au bout de la nuit. Titane grade 2 pour le boitier, grade 5 pour le fond. Fond gravé M.N. suivi des deux derniers chiffres du millésime. Le bracelet est en tissu vert militaire, avec un insigne de l'aéronavale amovible pour ceux qui voudraient un peu plus de discrétion. Difficile de dire comment il résistera à l'usage, mais il a l'air très costaud, et à la fois très fin, donc la montre ne prend pas trop d'épaisseur au poignet, contrairement à beaucoup de bracelets NATO classiques. L'aiguille GMT orange est du plus bel effet sur le noir mat et avec le vert, couleur complémentaires. J'ai essayé de la porter sur un Nato orange, et cela rend pas mal du tout, même si je préfère le bracelet d'origine. Belle boucle Tudor en titane. L'entre-cornes est de 22 mm, les cornes sont courtes, ce qui fait que la montre peut être portée par des poignets de petite taille, malgré son diamètre de 42mm Malgré la complication GMT, l'épaisseur reste très contenue, plus fine me semble-t-il que sa petite soeur FXD M.N des nageurs de combat de la MN, et bien plus fine que la Black Bay Pro, autre GMT de la marque (cf photos). Bref, de la belle ouvrage, très agréable et légère à porter. Le guichet de date à 3 heures n'est pas gênant, car de taille contenue, identique à la taille des indexes, et très lisible avec sa couleur crème sur le fond noir de la montre. Certifiée Metas et COSC 70 heures de réserve de marche Entre l'aiguille GMT et la lunette graduée sur 24 heures, on dispose en fait de toi fuseaux horaires (pour ceux qui voyagent vraiment beaucoup...) Une belle réussite, pour moins de la moitié du prix d'une GMT II de la cousine à la couronne

Je me suis laissé tenter par cette Pelagos FXD, alors que je possède déjà la Pelagos classique (dont je ferai la critique un de ces jours). Elles partagent la légèreté du matériau titane, la fiabilité et la réserve de marche (70 heures) du mouvement automatique, la dominante bleue, et la qualité incroyable du luminova. Mais ce n'est vraiment pas la même montre ! Le bleu de la FXD est moins "artificiel" que sa grande soeur, bleu marine un peu plus soutenu, plus discret, se mariant très bien avec le gris du titane. Pas de date, ce qui est pour moi un avantage en termes de sobriété et d'équilibre. La lunette est bi-directionnelle, ce ui est très pratique (surtout pour les nageurs de combat !). Et surtout l'entre-cornes est fixe, pas de pompes risquant de se casser. Cela limite bien sûr le choix du bracelet (ce n'est pas vraiment un Nato qui est fourni avec la montre, mais il est très confortable et bien conçu), et par conséquent cette montre se destine plus à un usage quotidien, sportif, vacances, décontracté, qu'à un usage habillé. Beau rappel sur le fond de boite du partenariat avec la Marine Nationale française (et le millésime). La qualité du luminova est telle qu'on peut facilement lire l'heure en fin de nuit. La montre est très agréable à porter, entre la légèreté du titane et la possibilité d'adapter en 2 secondes le bracelet simili Nato pourvu de velcro. C'est certes un achat assez récent, mais j'ai du mal à la quitter, et je sens qu'elle va accompagner tout mon été et bien plus. Une réussite de plus de Tudor. On se demande toujours pourquoi payer le double et attendre 2 ans pour la cousine à la couronne...

A la fois très classique et originale, habillée et sportive, rétro et moderne. Mouvement coaxial Omega, remontage manuel, splendide livrée vintage assortiment de noir et de marron /beige : une très belle speed deux compteurs qui sort de l'ordinaire. Son originalité tient en partie des index creusés, ainsi que des aiguilles "broad-arrow". Bracelet confortable et équipe d'un micro ajustement suffisant pour les petites dilatations estivales. Efficace super-luminovao. Une réserve de marche suffisante à 60 heures, et la précision doublement certifiée par COSC et METAS. Une très belle harmonie de cette montre, entre les proportions, l'accord des teintes du cadran et des aiguilles, et les variations entre acier poli et satiné sur la boite, la lunette et le bracelet. Un seul petit regret : je me serais passé de l'indication des dates à 6 heures, mais cela ne constitue pas un défaut. Pour les amateurs d'Omega et de speedmasters en particulier, un bon complément par rapport à une moonwatch classique.

Il se dégage de cette montre une très belle harmonie. Le cadran et la lunette, teintés dans des bleus très légèrement différents, sont magnifiques, avec l'extérieur de la lunette cannelée, qui se marie bien avec la maille fine du bracelet. Mouvement d'origine Tudor, très précis et avec une bonne réserve de marche. Le bracelet de type milanais est en fait à maillons, extrêmement confortable. Cela permet d'ajuster la circonférence du bracelet. Heureusement, car il n'y a pas de micro ajustement dans le fermoir. L'extrémité des cornes est un peu saillante, ce qui pourrait éventuellement être gênant sur des petits poignets. Belle réserve de marche de 70 heures Elle rend également très bien sur le bracelet caoutchouc bleu, très bien assorti au cadran et à la lunette. Elle attire l'oeil, et je reçois souvent questions et remarques élogieuses lorsque je la porte.

Bréguet est un nom qui me fait vibrer depuis l'enfance : toutes ces inventions, toutes ces pièces dans des musées. Je ne peux pas m'offrir une grande complication de la marque, mais cette classique, disponible en 4 versions (guillochées ou émail, or blanc et jaune) m'attirait l'oeil depuis longtemps. J'ai opté pour la version émail et or blanc, pour sa discrétion, sa sobriété, sa suprême élégance. 40 mm de diamètre, 6 mm d'épaisseur, cornes soudées, petite seconde à 4 heures, signature Bréguet presque invisible à 3 heures, dans l'émail. Un mouvement de toute beauté. La réserve de marche est un peu juste à 45 heures, mais ce n'est vraiment pas un handicap. C'est un bonheur de la porter sous une chemise habillée. Mais l'avantage de l'or blanc est qu'on peut vraiment la porter en toutes circonstances sans que ce soit trop ostentatoire. Désolé pour mes photos, qui ne rendent pas hommage aux belles aiguilles Bréguet bleuies à la flamme. Cette montre dégage une harmonie paisible, sans être ennuyeuse ou lassante. Un plaisir à porter (et à montrer)

Indispensable lorsqu'on prévoit de passer un moment à 3 900 mètres de profondeur ! Une telle montre peut sembler ridicule et inutile, mais elle est très réussie et proportionnée. Bien sûr, il faut de préférence de gros poignets pour la porter sans effort : elle est lourde, 44 mm de diamètre, assez épaisse (avec notamment un verre de 5.5 mm d'épaisseur). Mais elle est très agréable au porté, le bracelet s'ajuste avec un système ingénieux (Glidelock). Lunette 120 clics en céramique noire très bien ajustée et harmonieuse autour du magnifique cadran dégradé de bleu à noir. Fonction date (malheureusement), mais pas de cyclope. La montre propose un très beau profil malgré son épaisseur du fait notamment du verre subtilement bombé. Valve hélium discrète sur le flanc gauche. Luminova de bonne qualité pour une très bonne lisibilité nocturne. Il faut un certain gabarit pour porter et assumer cette montre, mais c'est très agréable d'avoir une montre qui a une telle présence.

Rien à voir dans cette montre avec les calendriers perpétuels à sous-cadrans de type JLC ou IWC (entre autres). Le calendrier perpétuel est bien là, y compris phases de lune, mais le cadran reste presque dépouillé, ce qui rend les informations ultra lisibles et contribue à la l'élégance de ce module. Lunette très fine, presque inexistante, belles aiguilles bleutées, chemin de fer discret en pourtour. 40 mm de diamètre (son cadran blanc ivoire la fait apparaître un peu plus grande que ses dimensions réelles) et 13 mm d'épaisseur. 55 heures de réserve de marche Les finitions sont parfaites, au recto comme au verso. Très beau mouvement, avec la traditionnelle platine 3/4 typiquement allemande. Cela n'atteint pas la qualité de finition d'une Lange, mais le prix n'a rien à voir avec ceux pratiqués par cette marque, pour un design, une originalité et une lisibilité qui n'ont rien à envier, je trouve. Montre habillée, mais qui reste facile à porter car elle n'est pas trop ostentatoire. Un plaisir de la retrouver régulièrement, et de porter cette marque qu'on ne croise pas très souvent, mais qui conçoit de bien jolies pièces. La couronne ne sert qu'au remontage et au réglage de l'heure. Les différents paramètres se règlent soit individuellement par plusieurs discrets poussoirs situés sur les flancs, ou simultanément par un poussoir unique qui agit sur tous les paramètres : rapide et efficace.