Discover the 6 watches in the Rom1Liet collection

Je suis de nature plutôt discrète. Quand on est passionné d'horlogerie, ce n'est pas toujours évident de passer inaperçu. Je n'étais pas voué à acheter une Rolex Date-Just. C'est l'algorithme d'Instagram qui a eu raison de moi. En parcourant les nombreuses photos de montres sur le fil d'actualité (dans lequel se glissent occasionnellement quelques belles voitures, de ravissantes femmes ou des bonnes blagues d'humour noir), je tombe sur cette tocante au poignet de quelqu'un portant un beau pull gris. L'association des couleurs et la qualité de la prise de vue m'ont achevé en moins de 5 secondes. Je n'étais pas au courant, mais ce modèle au cadran "Mina Green" venait à peine d'être annoncé par Rolex. Je me rends en boutique chez un AD que je connais, il me dit que la liste d'attente (et oui, la fameuse !!!) n'est pas encore ouverte. J'ai la chance d'y être inscrit parmi les premiers. Je la choisis en 41mm. Désolé pour les puristes, j'ai essayé le 36mm, avec mon poignet de 18cm de circonférence, je ne me fais pas aux cadrans inférieurs à 37mm. Cela ne me va pas, je ne me sens pas bien avec du 36... Je n'y vais pas par 4 chemins : je la prends en bracelet jubilée et lunette cannelée. Aujourd'hui, le bilan est le suivant : cette montre est d'une beauté ahurissante ! La couleur du cadran est incroyable. Cela change du bleu (qui est ma couleur favorite et presque partout dans ma collection) et du noir (très sobre). Le vert apporte une belle touche de peps. MAIS... C'est une boule à facette. C'est voyant. C'est reconnaissable. C'est ostentatoire. Parfois (souvent), je dois avouer que j'ai du mal à l'assumer puisque je préfère la discrétion. Donc je ne la porte pas si souvent. Par exemple, j'ose à peine la porter dans le monde professionnel par "crainte" de l'opinion faussée que les gens peuvent se faire, des conclusions hâtives qui se tirent, etc. Vous pourriez dire "tu dois t'en foutre, ce n'est pas un sujet". Ok... Mais... Il n'empêche que c'est une réalité... Donc, pour moi, c'est une montre parfaite, emblématique, résolument sport-chic. Mais elle est aux antipodes de l'austérité et de la discrétion. C'est une montre que vous devez pouvoir assumer de porter car vous allez porter le poids de son symbole et de sa présence immanquable aux yeux même de non connaisseurs...

Est-ce que j'échangerais cette magnifique Omega Seamaster 300M 007 No Time To Die en titane avec ce savoureux cadran chocolat et ses index beiges pour une Rolex Submariner ? Je pense pouvoir gager que non ! Une montre au prix public un peu démesuré qui m'avait fait renoncer d'avance à l'achat... Mais il ne faut jamais dire jamais ! Une belle occasion se présente, et c'est un achat en seconde main à une personne de confiance qui me ravit aujourd'hui au plus haut point. Fais-je de la plongée avec ? Vais-je un jour avoir besoin de la valve à Helium ? À ces deux questions, je répondrai "pas plus que je n'ai le droit de tuer !". Car bien qu'il s'agisse à mon humble avis de l'une des plus belles montres liées à l'histoire de 007, cette belle plongeuse ne fera que m'accompagner au bureau, et elle ne connaîtra de profondeur que celle de mes pensées ! Cette montre se veut singulière d'une masse vastes de plongeuses à cadran noir, lunette noire et index blanc (qui restent belles au demeurant). Mais j'aime le fait qu'elle se démarque par sa matière et ses coloris. Un choix que je ne regrette en rien, une montre sublime montée sur son bracelet en titane, et qui ne perd pas son caractère une fois montée sur son bracelet nato original du film No Time To Die. Une réussite (bien qu'un prix catalogue qui pique), merci Omega. Un détail pour les nerds horlogers comme moi : les couleurs de cette montre dans le noir avec la matière phosphorescente sont inégalables ! Le rendu est juste exceptionnel, et la puissance de la matière phosphorescente n'a rien à envier à la réputation des Panerai dans ce domaine ! Petit plaisir perso quand on se met dans le noir... Allez, pour rester le plus objectif possible, on pourra quand même lui reprocher l'épaisseur importante au niveau de la boucle déployante avec un bracelet titane qui forme un petit steak sous le poignet (2 couches de bracelet et 1 couche de boucle). Il fallait quand même bien lui trouver un défaut à cette montre ! Enfin, la légèreté du titane peut en refroidir certains... On aime ou on n'aime pas... C'est propre à chacun. Moi, les matières, c'est mon truc. J'aime multiplier les types de boîtiers dans ma collection. Et la légèreté ne me dérange pas du tout !

Aujourd’hui, je n’ai pas encore des années de recul pour partager une longue expérience avec cette Omega. En revanche, le début de l’histoire est intéressante : avant de la passer au poignet, elle ne me séduisait pas plus que ça. Internet regorge de photos et de vidéos de la Speedmaster. Tout le monde en parle, certains prétendent même que tout collectionneur ou amateur de montre doit l’avoir dans sa collection… Jusqu’à l’été 2022, je ne l’avais vue qu’en photo. J’aimais bien, mais sans plus. En tout cas, pas assez que pour justifier de débourser un tel montant pour en faire l’acquisition, neuve ou d’occasion. Et puis, un jour de barbecue, un invité me l’a prêtée (le tout dernier modèle). Et c’est en la mettant au poignet que la magie a véritablement opéré. J’en suis tombé complètement sous le charme. Super tenue, look classique, présente par son aura mais en en faire trop, super qualité de bracelet avec les mailles à taille réduite (je n’aimais pas le look des anciens bracelets). En peu de temps, l’Omega Speedmaster a conquis mon cœur, elle s’est imposée comme une incontournable de ma collection. Si je ne devais en conserver qu’une seule, cela serait une plongeuse car plus polyvalente pour toutes les activités (la Speedmaster n’a qu’une étanchéité de 30m). Mais si je ne devais en conserve que 2, elle ferait partie de la sélection. Je l’ai choisie avec verre hésalite et fond plein, je préférais son rendu visuel avec hésalite plutôt que le saphir. Elle est sans doute la preuve que toutes les plus belles histoires d’amour ne commencent pas nécessairement par un coup de foudre !

J’ai mis beaucoup de temps avant d’être convaincu par les Panerai Luminor. Je les aimais en photo, et puis une fois au poignet, je les trouvais trop imposantes. Jusqu’au jour où j’ai essayé cette montre sur le bracelet qui m’a séduit, et que j’ai pu l’obtenir d’occasion à très bientôt prix. Ce n’est pas du tout un modèle central de ma collection. J’ai pour habitude de dire qu’elle est un peu le Hummer dans une collection de bagnoles : le gros véhicule imposant qu’on sort de temps en temps, parce que ça en jette ! Une montre de cette taille, ça n’est pas vraiment moi, puisque je préfère les montres au diamètre contenu. Mais elle reste sobre, donc je l’aime finalement bien. Elle complète bien ma collection, puisque Panerai propose quand même des marqueurs esthétiques très singuliers et reconnaissables entre toutes (dont le fameux protège couronne, que l’on aime ou qu’on déteste !).

Cette montre est la plus symbolique de ma collection, car j’en ai fait l’acquisition à l’occasion de la naissance de mon fils. Mon AD a tout fait pour qu’elle me soit réservée à temps pour cet événement, sachant qu’elle était très hype à l’époque à laquelle je l’ai achetée (liste d’attente d’un an en moyenne). La carte de garantie est à la date de naissance de mon fils… Tout un symbole… Bref… Sur la montre à proprement parler : aucune faute de goût dans le style. 2 sujets peuvent être discutés : les faux rivets sur le bracelet des modèles de Tudor, et l’esthétique appréciée ou non de l’aiguille snowflake. Les faux rivets ne sont pour ma part pas un sujet, je ne les vois même pas quand la montre est au poignet. Pour l’aiguille snowflake, c’est à l’appréciation de chacun. Je détestais le style snowflake, que je trouvais un peu grossier et brute de décoffrage, avant d’en devenir un véritable adepte (c’est la marque de fabrique de Tudor, son identité, sa singularité). Le boîtier de 39mm est pour moi le parfait diamètre pour la majorité des poignets. Peu de montres sont aussi jolies sur différents bracelets : j’ai les 3, acier, cuir bleu et nato. Elle a un style impeccable sur les 3, ça lui change de look. C’est pour moi la montre « couteau suisse », capable de vous accompagner partout.

Il s'agit de ma première Rolex, un modèle peu conventionnel pour commencer avec cette marque. Ce fût le coup de foudre absolu lorsque je l'ai vue au poignet d'un proche, ce fût une évidence, une révélation : il me la fallait. J'ai tendance à la délaisser en hiver, mais ses couleurs sont incomparables en été, avec une superbe lumière. Je pense qu'aucune montre n'égale son rendu de couleur en période estivale. Je suis plutôt quelqu'un de classique au niveau des goûts et du style vestimentaire. Cette Rolex propose un style qui pour moi est tout juste extravagante sans en faire de trop. Elle amène ce peps de couleurs qui la différencie de la masse des montres présentes sur le marché. Connue uniquement des vrais adeptes d'horlogerie, elle me permet de profiter d'une Rolex sans être reconnaissable de tous, et parfois d'intriguer certains par son verre saphir vert. Cette montre me permet de sortir un peu de ma zone de confort (de ma discrétion), tout en restant moi : ne pas en montrer de trop, mais savoir que je porte quelque chose de différent de beaucoup.