Discover the 4 watches in the Vincent collection

La C-02 Héritage nobat a suscité mon intérêt, car cette marque a ses bureaux à quelques pâtés de maisons de la mienne. Étant amateur de montre de plongée et de son histoire, la Blancpain Fifty Fathoms me parlait vraiment et Akrone ne se cachait pas de son inspiration. En plus de la sortie de la Swatch Scuba Fifty Fathoms ce fut une évidence de me rapprocher de ce modèle au mouvement France Ebauche. Après avoir essayé la montre dans leurs locaux, j'ai passé commande quelques semaines plus tard et venu la chercher sur place. Deux moments très agréables, des personnes qui parlent de leur passion pour la montre, de l'histoire de leur marque et de leur travail. On ne comptait pas le temps, c'était très instructif. La montre en elle-même est très typée, elle ne se cache pas d'être une montre-outil. Pour l'instant, ça a été la montre la plus chère qu'ils ont vendue, à cause du mouvement embouti dans le boitier. Elle est très présente au poignet, pas tant par son diamètre (41), mais pour son épaisseur (14,4), essentiellement due au verre bombé. Son boitier entièrement brossé ne porte pour l'instant aucune marque, bien que la portant quasi tous les jours en semaine. Elle est solide, précise, a du caractère et est nantaise ! Parfait ? Pas sur tous les points. Après la lune de miel passée, on trouve toujours des petites choses à critiquer. Si je devais les citer. Ce seraient des bracelets sans grande valeur ajoutée, le métal est trop imposant et le rubber un peu grossier, les boules sont vraiment immenses. Je lui ai mis un tropic noir de chez Joseph Bonnie et voilà, c'était parfait ! La lume n'est vraiment pas son point fort, pas puissante et très peu endurante. On peut aussi critiquer les aiguilles qui font un peu cheap et qui sont trop longues et cachent le chemin de fer, moins faciles à régler à cause du verre bombé. Information importante qui n'était pas sur leur site, c'est un remontage automatique, mais unidirectionnel, c'est-à-dire que la montre est remontée, mais que dans un sens. Ce qui induit un fort bruit de balancier quand il tourne dans le vide. Personnellement, j'aime bien ! C'est ma montre en daily la semaine et elle est réglée à +1.5 s/j, ce qui est parfait. J'attends patiemment les nouvelles C-02 39 mm qui sortiront en été 2025 ! Un boitier en acier silver, un cadran noir, un verre pas trop bombé, un protège couronne, des bracelets peut-être plus simples moins techniques et une épaisseur aux alentours de 11 mm, ce serait la perfection.

Conquis par l'agent secret et les montres, la Seamaster avait tous les atouts qui m'a fait acheter cette plongeuse, ses index, sa lunette, son calibre (+0,2s/j), ses aiguilles, son brossage de boitier de boitier, son fond transparent et son saphir double anti-reflet, on a l'impression d'être dans la montre et que dire de ses index qui reste allumés toute la nuit. Tout est parfait pour moi, même la valve à hélium fait son charme. Son effet à la fois toolwatch et montre distinguée, mais quand même présente, elle passe partout et ne me quitte rarement. Un défaut... son bracelet acier ou rubber, j'ai acheté un unclestrap et forstner et la voilà habillée

La BB54 quand elle a été annoncée, cochait beaucoup de cases, c'est vrai que Tudor a le talent de nous donner envie avec ses montres. Et elle a tapé dans l'œil de beaucoup de monde, je n'étais pas en recherche spécifique de montre. Mais elle a aussi tapé dans l'œil de ma femme, je suis particulièrement intéressé par une Sub 5513 voir 14060M, donc je n'étais pas insensible à son charme et son histoire. Autant la BB58 guilt ne m'a jamais attiré avec sa lunette dorée et ses deux aiguilles snowflake, autant la BB54 gommait cela, il ne manquait plus qu'un boitier en 40 et une aiguille mercedes et là, on arrivait vraiment à ce que faisait Rolex et Tudor dans les années 50. Je me doutais qu'il aurait fallu attendre des mois avant qu'elle soit disponible, mais après un bref essayage aux galeries à Paris, j'ai eu l'opportunité d'en acquérir une. Elle trouve sa place sur mon poignet (17/17,5 cm) autant qu'à celui de ma femme (14,5 cm). Ma femme la porte assez régulièrement et lui va assez bien, mais les gros maillons oyster ne facile pas son réglage, même avec le T-Fit, j'attends un demi maillon et ce sera parfait. Au bout de quelques semaines, à observer la BB54 à mon poignet, je la trouve quand même assez petite et du coup, je la porte moins souvent. C'est une très belle montre, discrète, qualitative et sa taille correspond bien à son histoire, nous avons hésité à la garder, mais quelque chose nous empêche de nous en séparer pour autant.

Une plongeuse en 42 c'est très jolie mais parfois on voudrait être plus discret. Mais, tout de même avoir une belle tocante au poignet Et Tudor l'a fait ce printemps dernier 2022, je cherchais un plus petit diamètre, de l'acier brossé, un style vintage mais robuste avec un calibre rassurant (+1,1s/j) La ranger remplie tous ces critères et fait encore mieux avec ce bracelet réglable, ce verre bombé, cette lume éblouissante durant quelques minutes... Un reproche... pas vraiment, le cadran un peu vide, nan même pas, sa simplicité est aussi sa force