Discover the 13 watches in the Maxime collection

L'histoire commence il y a bien longtemps. Mon père pour ses 50 ans (il y a 25 ans) reçut une Reverso classique de la part de ma mère. Je pense que mon amour pour l'horlogerie commence à ce moment. Bien que je possède désormais une collection bien fournie, la Reverso est toujours restée présente tout en étant lointaine, peut-être étais je conscient du fait que je ne la porterais que rarement. Mais après en avoir offerte une à mon épouse pour la naissance de notre fille, j'ai recommencé à m'intéresser au modèle. Mais il y en a tellement... Le choix aurait certainement été plus difficile si je n'avais pas participé à une masterclass sur l'horlogerie à la fameuse boutique Jaeger de la place Vendôme à Paris lors de laquelle j'ai flashé sur ce modèle duoface à phase de lune. Cela remonte à quelques années maintenant, mais lorsque j'ai eu l'opportunité de mettre la main sur ce modèle, j'ai sauté sur l'occasion. Elle est trop récente pour que mon avis soit final, en revanche je reste subjugué par le niveau de détails et de finitions qui en font sans aucun doute une montre de "grands garçons" pour "franciser" l'expression anglo-saxonne. Certes, la phase de lune n'est pas la complication la plus utile ni a plus utilisée, mais quel plaisir pour les yeux, surtout lorsqu'il y en a 2 dans la même montre. Un détail qui a son importance: les différents jeux de bracelets fournis avec la montre. Je crois que c'est ce qui me plaît particulièrement dans les tendances de mode actuelles: on se permet de porter ce quand veut, quand on veut, même une Reverso aussi habillée avec un jean et un t shirt. Cette approche me parle beaucoup.

L'horlogerie est une passion bien étrange parfois. On le sait tous, on pense être satisfait lorsqu'on achète notre première montre en se disant "ça y est, j'ai la montre de mes rêves, ça va me calmer quelques temps". Et puis quelques mois plus tard - ou année(s) pour les plus patients - on se dit "avoir une collection demande de l'eccléctisme, alors pourquoi pas celle là?". Et puis on se retrouve à acheter une nouvelle montre dès que l'occasion se présente ou que les finances le permettent. Pour moi Glashütte Original a toujours été synonyme de prestige. Mais, je pense que j'ai mis du temps à réellement m'intéresser à leurs modèles faute de boutique officielle. Loin d'être une critique, cela permet aux amoureux de l'horlogerie d'avoir accès à une marque fabuleuse qui ne fait pas les frais de campagnes marketing pharaoniques. Groupe swatch certes, mais avec un ADN d'horloger de haute précision et un cahier des charges digne d'une boutique 100% indépendente. Seul hic, le modèle qui me plaît le plus n'est plus au catalogue. Je me tourne donc vers Chrono24 (pour la première fois) afin de trouver le modèle de mes rêves: la Senator Hand Date cadran noir mat. Petite appréhension lors de l'achat, mais une fois la montre reçue, je dois dire que c'est probablement l'une de celles qui m'a fait le plus d'effet. Raffinée, élégante, avec un côté sport chic, pour moi c'est une montre qui peut se porter dans tous les contextes, un critère essentiel. Le petit détail qui m'a fait craquer? La subtilité du sous cadran date inversée. Mon achat a donc avant tout été influencé par l'émotion que m'a procuré le design de la montre, l'ADN et l'authenticité de la marque, et le niveau de détails pour un prix défiant toute concurrence (même Grand Seiko...). Un seul problème: l'addiction pour Glashütte Original commence, et il paraît impossible de l'arrêter.

Peu de choses à dire en réalité. Cette montre coche toutes les cases et ce serait certainement celle que je garderais s'il devait n'en rester qu'une. Elle se porte dans tous les contextes en fonction de son bracelet, ce que j'apprécie particulièrement. Historique, confortable, sportive mais classique, en bref: mythique. Le chronographe que tout collectionneur se doit d'avoir. Rien de plus à ajouter cher aficionados!

Avant d'acquérir ma première rolex, une DJ rhodium 41mm, je lorgnais surtout les modèles professionels. Malheureusement (ou heureusement?), à cette époque (en 2019), il était impensable d'en trouver une neuve sans avoir un historique d'achat long comme le bras chez votre AD. Tenant coute que coute à acheter un modèle neuf, je n'ai même pas envisagé l'option d'occasion. C'est donc après plusieures années et un cheminement horloger ayant évolué au fur et à mesure du temps, que je me suis dit: pourquoi pas? Précisons que j'ai eu l'occasion d'acheter une 126610LN chez mon AD à Mascate. Mais après l'avoir essayée, cela ne faisait plus aucun doute, il me fallait un modèle plus fin, plus facile à porter et avec une lunette en aluminium. Je me suis donc dirigé vers ma boutique d'occasion préférée et l'ait trouvée dans la minute. 2 jours plus tard, je l'avais au poignet, et ne l'ai jamai regretté depuis lors!

Je dirais que mon attrait pour cette montre commence avant tout par un intérêt particulier pour IWC. Leur utilisation des matières, leur réorientation stratégique en proposant des couleurs moins classiques pour un look classique mais affirmé me parlent. Possédant déjà un chronographe pilote qui répond à toutes les attentes, j'ai donc gardé un œil attentif à leur collection. Et grâce à une relation amicale forgée avec mon AD à Abu Dhabi, je me suis naturellement dirigé vers quelque chose de classique et singulier à la fois. Une Mark XVIII avec son ADN presque aussi ancien que la marque et un boîtier en céramique en titane inrayable orné d'un logo TOP GUN à 9h qui lui offre un look hors du commun m'ont convaincu à passer le pas. Aucun regret depuis, elle a pour moi tous les atouts d'une montre sportive, sans les inconvénients d'une marque trop connotée. Le fait qu'elle ait eu une production limitée à 750 pièces par an, qu'elle soit une référence à un film mythique et qu'elle soit discontinuée en 2024 ne sont que des plus. Peut-être que je recevrai des commentaires sur son SW300, mais très honnêtement, pourquoi m'en plaindrai-je? Il est irréprochable. En somme, une montre pratique, différente, confortable et limitée. Un no brainer 🙂

Ça ne s'arrête donc jamais... Plus on en a, plus on en veut! Après avoir trouvé une bonne excuse pour acquérir une nouvelle montre, j'ai commencé à tatôner autour de moi. Comme souvent, je n'avais pas d'idée précise en tête. Un ami et grand collectionneur se séparait de plusieurs modèles au même moment. J'ai donc décidé de jeter un oeil à ce qu'il proposait. Avant même de voir la montre en question, il était "convaincu" que ce modèle me plairaît, malgré mon avis mitigé sur la marque Hublot. Comme beaucoup d'autres, il est vrai que je perçois cette marque comme "m'as tu-vu", (trop?) jeune, brouillon, et avec des modèles souvent trop inspirés d'autres marques. Mais, je me suis laissé tenter en la passant au poignet, et je dois dire que le résultat a été très convaincant en effet. Tout d'abord, je dois souligner la qualité du bracelet intégré et de sa boucle déployante. Grand amateur de bracelet de ce type (et je n'en possédais pas jusqu'à présent), j'ai tout de suite beaucoup aimé le look. Puis, l'alliance du cadran et de la lunette en bronze, avec les index et les aiguilles en or, donnent vraiment un rendu spectaculaire au poignet. Le boitier en titane très fin et le bracelet intégré donnent à cette montre un grand confort. C'est probablement la montre la plus agréable à porter de ma collection (après Rolex). Ajouter à cela, une édition limitée à 100 pièces pour le Sultanat d'Oman (une de plus!) et un deuxième bracelet en caoutchouc kaki, et l'affaire était dans le sac! En résumé, cette Hublot Classic Fusion Golden Jubilee remplit parfaitement son role: sportive, moderne, légère et agréable à porter. Elle ne sera probablement pas une des plus portées de ma collection, mais je pense que je trouverai toujours la bonne occasion de le faire, avec plaisir, et c'est avant tout ce que je recherche. Donc, en deux mots, mission accomplie!

Depuis un moment déjà, je méditais sur l'idée d'une Tudor d'occasion, et cette perspective ne me déplaisait pas. Mais lorsque je me suis penché sur les modèles proposés par la marque, la 79220R m'est apparue comme une évidence. C'est la quintessence de la Tudor. Par son design avant-gardiste, son logo vintage et ses teintes singulières, cette montre a insufflé un second souffle à la marque alors en perdition. Équipée du mouvement ETA 2824-2, elle fut la seule Black Bay à en bénéficier, la manufacture passant quelques années plus tard à des mouvements "in-house". Ce critère m'a tout particulièrement interpelé. Non pas que je sois un fervent adepte du 2824, bien que ses performances soient éloquentes, mais parce que cette montre marque le début d'une nouvelle ère dans l'univers horloger. À l'heure où chaque manufacture clame haut et fort ses compétences en matière de développement de mouvements intégralement "in-house", le fait que Tudor (alias Rolex) ait pris - ou pas - le "risque" (ou plutôt l'audace ?) de relancer sa production grâce à un ETA m'enchante au plus haut point. Nul doute que cette montre figurera bientôt au rang des plus prisées de ma collection.

Tout d'abord, Grand Seiko est la seule marque de ma collection qui n'est pas Suisse, la faute au marketing des grandes maisons horlogères? Probablement. Après un certain temps de réflexion autour de marques moins "classiques" et en quête de quelque chose d'exceptionnel, mon intérêt s'était tourné initialement vers des marques comme Glashütte Original et autre Blancpain, sans pour autant avoir un modèle précis en tête, bien que l'idée d'un cadran vert m'était resté dans la tête. J'ai donc décidé d'élargir mon champ de vision au Japon (probablement aidé par un fameux épisode de Duel Time!). Un peu par hasard, je suis tombé sur ce modèle, et il n'y avait pas de place pour le doute! C'état la bonne! Raffinée, silencieuse, subtile, avec un niveau de finitions intérieures et extérieures inégalé, cette montre coche toutes les cases qui m'intéressent aujourd'hui dans mon chemiment horloger. Rien n'y est laissé au hasard, sans pour autant tombé dans le superflu. Cette montre possède toutes les caractéristiques d'une dress watch, mais offre un tel panel de couleurs qu'on se laisse tenter à la porter dans une version plus sport. Pas de doute, l'émotion est là; avoir une Grand Seiko au poignet est véritablement exceptionnel. Une question reste en suspens: la marque Grand Seiko pâtie-t-elle de l'image de marque associée à sa marque soeur? Ou bien s'agit-il d'un choix délibéré et assumé de la marque japonaise qui ainsi, cible avant tout les "connaisseurs"? En fin de comptes peu importe, avec ses finitions proches de la haute horlogerie, Grand Seiko surclasse les marques qui se placent dans la même gamme de prix. On ne peut donc pas parler de concurrence...

Ma première Rolex... Difficile de partager un avis qui a autant évolué. Restons en à la montre: fiabilité, robustesse, pouvant être portée dans tous les contextes (ce que j'adore) et d'un confort déconcertant pour autant d'acier. Néanmoins, les rayures ont tendance à me tellement me frustrer que je l'ai délaissée au profit d'autres montres... Si la marque de traitait pas les clients de cette manière peut être y serais-je retourner pour la faire polir, mais non je préfère passer mon chemin. La première et très certainement dernière rolex de ma collection. Je l'apprécie, beaucoup, énormément même, mais une me suffira. (À moins que les prix délirants de la submariner 16610 redeviennent convenables, à ce moment là peut-être... Mais non, de quoi suis-je en train de parler voyons!)

Indémodable, art déco, classique, trendy... Tous les adjectifs pourraient qualifier la Jaeger Lecoultre reverso. Je la porte peu mais à chaque fois que je la mets au poignet, le même effet se produit: j'en suis dingue. Initialement un peu réticent car c'est une "petite" montre, mais je trouve que ce genre de modèles devraient continuer à être portés dans leur format d'origine. Une montre qui n'a pas changé de design deuis 1931 et qui fait toujours fureur, que peut-on ajouter? Rien... On regarde et on apprécie.