Discover the 15 watches in the GoldenG collection

Voilà une montre qui me fascine, modèle Jumbo des années 40 . Boîte de Ø36, ouverture de cadran de Ø33 ,soit un grand format de cadran ; chiffres arabes, aiguilles bleuies, petite seconde...... Zenith, 250€ . Il n'en faut pas plus (ni moins) pour me détourner d'un modèle actuel comme la NOMOS Tangente, aux caractéristiques proches, excepté le verre saphir. Mais concernant l'étanchéité (3ATM pour la NOMOS), je ne suis pas beaucoup plus perdant avec celle-ci. Donc une montre géniale & responsabilisante (pas du neuf) qui a fêté ses 80 bougies avec une séduction toujours intacte.

Bon, comme quoi la campagne de pub MoonSwatch aura ratissé large. Ayant écarté l'expérience Moonwatch de mes projets horlogers, pas besoin du compax, ni d'une lunette tachymétrique, ... en 2022 le mot "speedmaster" s'est entendu répété à l'infini dans le milieu horloger.... Ayant fait l'économie de 250€ sur une Moonswatch que je n'achèterai jamais, j'ai ouvert un peu plus le budget pour un modèle Reduced. La question s'est posée d'une version moins moonlike, cadrans 6/9/15h ; et puis non, l'esthétique noire compax s'est imposée. A la différence de la moonwatch (Speed' Pro), des chiffres arabes animent le cadran toutes les 5mn (un peu à l'image d'une flieger type B), évoquant directement les chronographes à main OMEGA lors des nombreuses manifestations sportives internationales. Le choix était fait. Le format est surprenant, la boîte asymétrique de Ø40mm expose une lunette réduite à Ø38mm. C'est élégant, c'est classique, c'est sport, c'est intemporel, une Speed' quoi (mais pas une moonwatch, c'est un détail pour moi). Parfaite sur bracelet acier, je vais l'essayer sous peu sur cuir perforé "British Racing Green", pour une évocation plus automobile, l'origine du modèle Speedmaster.

Ayant été longtemps uniquement attiré par les montres mécaniques sans complications, 3 aiguilles, pas de date ; à force d'écouter les divers influenceurs, je me suis demandé "et pourquoi pas un chronographe" avec une finition emblématique & très connotée, voire caricaturale, le PANDA. Ce type de montre n'ayant pas vocation à être prioritaire dans ma collection, je me suis orienté vers un choix économique, la réédition du chronographe chinois de 1963, en finition sous cadrans contrastés, panda. La montre est sympa, aiguilles bleuies, trotteuse chrono rouge, on perd la grande élégance, mais le compromis est sympa. Une montre relativement attachante, montée sur bracelet "vert course" pour la ramener dans l'univers automobile. Je la mets peu, le compteur compax 30mn trouve finalement peu d'applications concrètes quotidiennes. Elle a toute fois du style, elle pourrait être remplacée par un équivalent LONGINES ou UNIVERSAL Genève, panda .... à voir

La SKX .... il fut un temps où mettre un pied dans l'horlogerie pouvait se résumer à SKX ou Mako? Ca été Mako pour moi il y a 5 ans, trouvant la SKX trop "rustique" & "industrielle". Je me trompais. LA SKX fait partie de ces montres dont le Ø lunette est 2mm plus petit que le Ø boîte. Ce modèle mid-size à la boîte de 37/38mm a donc une lunette de Ø35 & un cadran de Ø27. Ce qui est très petit, très raffiné, peut-être trop pour un usage outil. Et donc comme le titre l'indique, avec sa lunette conique facettée, son Ø contenu & son bracelet jubilé, cette SKX n'est pas si éloigné dans les grandes lignes d'une construction classique d'OysterDate (complètement à sa place entre une 74033 & une 114270). Bref une montre prévu également pour les sorties vélos, mais qui assume tellement de casquettes, qu'elle peut tout faire avec son bracelet jubilé SEIKO. C'est la plus complète de ma boîte à montre.

Aïe Aïe, je n'arrive plus à prendre de plaisir avec cette montre, mais je pressens que c'est juste passager, le temps de mettre d'autres montres à mon poignet, je devrai un jour retrouver en cette Mako 2 tout ce que l'on peut demander à une montre utilitaire .... et faut bien se l'avouer, raffinée. Car oui, ce qui me gêne actuellement sur la très plébiscitée Mako 2, c'est son côté bijou brillant, soleillé, avec ses surfaces polies ..... c'est pas ce que je lui demande. A l'origine, cette montre était sensée m'accompagner en VTT & autres pratiques vélo. Montre outil également pour bricoler. Mais dans ce registre, elle était trop clinquante. Cette montre a le syndrome "pas assez cher mon fils". Elle a un degré de finition que l'on attend pas à ce tarif là. C'est le type de montre qui pose la question critique "pourquoi vouloir mettre plus cher dans une montre?" Je n'ai toujours pas la réponse. Rareté? Exclusivité? Image élitiste? "Histoire"? Record? Prouesse? Vu dans la pub? Vu sur une star? Vu sur insta ? Je boude cette montre sans fondamentalement comprendre pourquoi ; elle m'a pourtant accompagné lors de nombreuses sorties & elle fonctionne comme au premier jour. Bref une montre pour le long terme, avec des alternances de phases attraction / répulsion. Qu'apporte de plus une BB58 par rapport à cette Mako? Je ne sais pas. Petite particularité de cette montre, son format. Boîte Ø41.5/42 , Lunette Ø40 avec une large partie crantée acier poli. Il en résulte une lunette bleue d'un diamètre rétréci de Ø38mm, qui contribue à la rendre élégante. Cette montre est une sorcellerie à elle seule, envouté sans trop le vouloir, elle pose une vraie question sur la perception de qualité. Tant mieux.

3ème YEMA Superman, Ø39, cette fois-ci avec fonction GMT. Le pouvoir évocateur de la célèbre association de couleur Pepsi (ou plutôt les couleurs du slip de Superman selon moi) avec le boitier idéal à mes yeux de la Superman. Toujours ce problème de réfraction de la lumière du verre double dôme (voir photos). C'est une montre que je prends plaisir à porter comme montre "24h". Je suis au fil de la journée le pointeur GMT, l'indexation est très lisible le long des heures sombres & heures claires ; accompagné de l'aiguille des minutes pour plus de précision si besoin (on pourrait se passer de l'aiguilles des heures & des secondes). Je la porte sur bracelet acier d'origine ou bien sur perlon jaune, pour un port un peu plus festif & moins cérémonieux/sérieux, donc les 3 couleurs primaires jaune / bleu / rouge.

Une montre que j'ai longtemps souhaitée, parce que aiguilles bleuies, chiffres arabes joliment dessinés, fond blanc texturé, rappel historique de SEIKO. Pour un budget raisonnable, je ne m'en suis pas privé. Au final je la trouve désormais en limite haute de taille, Ø40.5 , faut pas plus sur ce type de boitier. Très élégante dans son graphisme, un peu moins dans son gabarit, une montre de compromis. Un peu austère sur son cuir d'origine brun foncé, je lui ai préféré un montage sur perlon orange à motifs, couleurs complémentaires oblige, les aiguilles bleuies ressortent de façon fantastique (contrairement à un bracelet Jean bleu, qui neutralisait complètement le cadran). Un classique d'aiguilles bleuies à avoir

La YEMA Superman Maxi Dial Heritage (non qualifiée de Superman 2). La montre de mes 40 ans, lorsque j'étais à la recherche d'une montre pas précieuse, capable d'encaisser un peu tout, un outil quoi. Cette montre semble mal aimée dans l'ancienne gamme héritage de YEMA. A titre personnel, c'est je trouve une des Superman les plus réussies dans ce qu'elle prend du passé & le traite dans "la modernité d'aujourd'hui". Gros point fort selon moi l'ensemble quasi ininterrompu "lunette saphir / verre saphir plat". Il en résulte une surface large & brillante très intéressante. Très bonne lisibilité, aucun problème avec le mouvement "maison" MBP1000, Ø40, montre passe partout & très identitaire, ce n'est pas une sublike ni une skxlike. La seule plongeuse YEMA moderne & réussie à mes yeux. Un seul défaut, qui est remédiable, la typo du disque de dates, résidu "Times" d'un autre temps du groupe Ambre. Sinon, le fond noir satiné / soleillé apporte ce qu'il faut de sophistication à ce grand classique noir & blanc. Très bonne & durable luminosité des index du cadran & de la lunette. Une des préférées de la boîte à montres.

Une montre de 1995, dans la plus pure filiation ROLEX / TUDOR. Une montre du passé, délicieusement kitch & de bon goût, un oxymore, vraie figure de rhétorique cette montre. Ø34 qui passe très bien en toutes circonstances, fine & élégante, chiffres latins pour une esthétique faussement datée. C'est la Tudor qu'il ne fallait pas rater dans ma collection, ayant courageusement esquivé les modèles "héritages" Royal & BB58 (sans regret !). Pas de vrais faux-semblant avec celle-ci, c'est la fidèle cadette de sa soeur ainée, la Datejust. Modèle bi-ton sur bracelet jubilé "faded", le doré est bien décoloré, comme un jean délavé que l'on a trop porté (et non pas acheté déjà troué), une montre à l'aise en toute circonstances et contextes, du plus solennel au plus décontracté. Un grand classique avec encore quelques attributs ROLEX (couronne, fond de boîte estampillé). Rien d'ostentatoire finalement, malgré l'or & les facettes, une montre joliment décorée fidèle à ce qui se faisait de très bien il y a .... 60 ans.

Une montre surprenante, la Laco by Lacher (LACO = LAcher & CO). Ø36, mouvement manuel ETA. C'est une montre "pilote / flieger / B-uhr / Type B", que j'ai choisi pour m'accompagner en vélo. Sauf que cadran Type B & petit Ø ne font pas bon ménage pour une lecture intuitive & syncrétique de l'heure. Malgré l'extrême lisibilité du cadran & ses épais index toutes les 5mn, l'ensemble est chargé et se superpose bien souvent (l'aiguilles heures recouvre partiellement les chiffres des heures) rendant la lecture parfois difficile. J'ai cru comprendre que cet outil était essentiellement développé pour les pilotes & assistants pilotes dont les vols n'excédaient pas l'heure de vol, d'où la grande précision sur 60 mn et le compromis sur la lecture des heures (A confirmer). Et donc inefficace pour l'usage du vélo, erreur de casting, mais montre très typée & intéressante dans une boite à montres. Elle coche des cases que les autres n'ont pas. Essentiellement sur cuir pour une austérité qui lui va bien.