Discover the 5 watches in the Schfer collection

Cette nouvelle Seiko Prospex est une vraie réussite pour le prix proposé. Lunette céramique, étanche 200m, 72 heures de réserve de marche. Il est bon de savoir que c’est une véritable plongeuse, elle est épaisse et cela va avec l’ADN « professionnel » de la montre. Ce n’est donc pas une GMT que l’on peut porter en chemise… surtout que la belle pèse son poids… encore une fois c’est une vraie « pro ». Néanmoins, la complication est un plus sur cette plongeuse. Cela apporte de la nouveauté dans la collection et une touche de dorée sur cette version verte qui est appréciable sur ce cadran vert soleillé. La lunette céramique apporte ce côté moderne à la montre qui se veut néanmoins être une ré-interprétation de 1968… Bien que d’un diamètre de 42mm, le corne à corne est tout à fait adapté à mon poignet (de poulet). Le boîtier est franchement bien travaillé, alternant le poli brossé et le miroir sur les chanfreins… pour le plus grand bonheur des yeux ! La couronne n’est pas « badgée », ce qui est dommage pour une montre à 1700€… mais c’est un détail. Le bracelet est correct, sans plus. Le fermoir n’est par contre pas au niveau à mon goût. Bruyant et laissant un peu de jus… il est lui aussi plutôt bien travaillé au niveau des finitions (alternance miroir et brossé) mais qualitativement pas suffisant. Le mouvement est lui aussi correct, sans plus au niveau de la précision. En bref une belle plongeuse GMT qui, avec une lunette céramique et 72 h de réserve de marche, est difficile à battre d’un point de vue tarifaire…

À force d’entendre parler et de voir la Speedmaster sur les forums/ internet et surtout sur la chaîne Dialicious, je me suis intéressé de plus prêt à cette montre. Quelle erreur… pour mon porte monnaie ! J’étais à la recherche d’un chrono avec un mouvement apparent et d’une certaine notoriété. La Daytona étant inaccessible (pour un prix décent) mon choix allait se porter sur la Zenith Chronomaster Sport. Et puis je suis allé en boutique essayer cette Speed Saphir… Quel bonheur au poignet ! Le nouveau bracelet est tout bonnement incroyable de confort, la boucle est soignée et bénéficie d’un micro-ajustement depuis 2023. La version saphir hérite de maillons centraux « polis miroir » et d’un logo appliqué : brillant mais pas trop. En tout cas pour moi, c’est un subtil mélange de modernité et d’histoire ! Et puis quel bonheur de voir ce mouvement mécanique en action… Taille idéale, ni trop grosse ni trop épaisse. Un vrai régal à porter. Quant à la performance, la montre est véritablement « Metas ». Seul bémol ? L’étanchéité de seulement 50m. Il serait peut être temps de mettre 100m, afin de pouvoir sortir la belle par journée pluvieuse… Quant au prix, ce n’est pas un vrai débat pour moi, au vu de la folie du marché… surtout quand la critique provient de potentiels acheteurs de chronos à plus de 25k€ d’occasion d’une certaine marque à la couronne… :) En bref, sous le charme absolu, la « love story » bat son plein… Jusqu’à ce que la Chronosport arrive…😬

Je vous présente la Vacheron Constantin Patrimony Power Reserve ref 47200/1 en or jaune 18 ct (est-il vraiment nécessaire de le spécifier ?) que j’ai acquis il y a un peu plus d’1 an maintenant. Que dire ? C’est à chaque fois un immense plaisir de la contempler, et plus je m’adonne à ce plaisir, plus je l’admire. Tout n’est que raffinement sur cette tocante. Le cadran texturé/ tapisserie (sans en être réellement), les sous-compteurs finement dorés, les chanfreins délicatement détaillés, sans oublier la majestueuse croix de Malte trônant fièrement à la place du XII… quelle magie ! En bref, je suis fan. Bien qu’en or, elle se révèle finalement légère et se fait oublier au porté. Un vrai plaisir à ne plus penser à sa présence et à redécouvrir sa beauté à chaque coup d’œil… Seul petit bémol, ce n’est pas un mouvement « maison » VC, mais une base de mouvement JLC. Mais est-ce vraiment un défaut ?

Ce n’est pas l’une des dernières sorties de Longines qui a fait le plus de bruit sur cette dernière année, mais je la trouve néanmoins intéressante. Cette Longines Record Héritage Chronographe référence L2.921.4.56.2 (atchoum…) de 40 mm de diamètre s’inscrit dans la mode actuelle d’un retour en force d’une inspiration vintage dans l’horlogerie moderne. Ses indexes dorés contrastes fabuleusement bien avec le cadran mat, et les graduations du tachymètre/ secondes sont dans un magnifique crème rappelant indéniablement une patine d’une montre d’antan. Le boîtier est joliment travaillé avec une alternance de poli miroir sur la lunette ainsi que sur les cornes et de brossé sur les côtés de la boîte. Le bracelet en cuir se patine également doucement avec l’utilisation et match parfaitement avec l’ensemble du cadran. Agréable à porter, elle se révèle plutôt discrète avec son diamètre contenu (40 mm) mais ne se laisse cependant pas oublier à cause de sa masse oscillante un poil trop bruyante à mon goût… (il faut bien trouver un défaut). Le mouvement, justement, un mouvement exclusif (manufacture ?) Longines, le L895 certifié COSC, fait le boulot et est plutôt joliment décoré. Sans oublier ses presque 60 heures de réserve de marche ! Ce qui est plutôt agréable. En résumé une montre bien trop peu mise en avant par Longines qui mérite qu’on s’y intéresse de plus prêt et qui se révèle être une bien belle tocante.

Cette Oméga Constellation 35 mm fut ma première acquisition horlogère. Séduit par son boîtier et surtout par son bracelet de type "intégré", j'aime ce mélange entre l'or rose en effet "miroir" et l'acier brossé. Bien qu'un peu lourde, une fois au poignet on oublie sa présence. Il faut dire qu'elle se veut plutôt discrète avec son diamètre concis, ce que je trouve être judicieux en bi-ton car moins "tape à l'oeil" que les diamètres de 39 ou 42... Son cadran, blanc soleillé, et ses index appliqués en or rose captent d'une sublime façon la lumière et habillent de façon élégante mon poignet au fil des saisons. Au quotidien je la porte tout de même moins fréquemment que d'autres montres, la faute à la présence de l'or qui lui confère, malgré son petit diamètre, une connotation élitiste et onéreuse. Côté calibre, ça tient la route, c'est robuste, plutôt précis (certification COSC), et décoré sans plus. En bref une montre que j'aime et que je conseille aux fans de bracelets intégrés (et de bi-ton) qui cherchent à sortir des sentiers battus, mais pas en première montre...