Discover the 5 watches in the Leur collection

Une montre prête pour l'aventure, le froid, le chaud, la mer (1000m d'étanchéité !!!), la montagne, le métro, la course à pied, la randonnée, etc etc... Oui, mais tout ça avec style, précision et radicalité dans le design. Je suis devenu un véritable amateur de la marque, de son histoire mais aussi totalement convaincu du sérieux dans le relancment par son repreneur, Charles Le Ménestrel. En termes de boitier, ses 39,5mm me conviennent parfaitement et ses plutôt longues cornes permettent d'affiner l'équilibre global du boîtier qui est, il faut le dire, très épais (entre 15 et 16mm). Il faut l'essayer pour se rendre compte du très bon équilibre de cette montre qui n'a rien de pataude à mes yeux. A noter que la montre tourne de façon impeccable, animée par un mouvement ETA 2824-2 parfaitement cohérent et bien réglé par les horlogers d'OW. Achetée en seconde main (quasi neuve) via Chrono24 pour à peine 1000 euros, je ne vois pas beaucoup de concurrent sérieux qui puisse rivaliser avec cette montre à la fois logique et racée. Un petit bémol vite rectifié : l'insert en verre qui surplombe la lunette graduée s'est endommagée au bout de quelques semaines dans un environnement très urbain et sans que je m'en rende compte. Une fois contacté, le SAV me répond, en français, rapidement et s'est chargée de prendre en charge la réparation (encore sous garantie). La montre était revenue réparée en moins de 4 semaines. Ce tracas, s'il m'a beaucoup surpris, me confirme du sérieux de la maison OW, à qui je n'avais d'ailleurs pas achetée la montre neuve.

Avec cette Breguet en or blanc vintage, datant de la fin des années 1980, on plonge dans la pureté horlogère de l’immense maison Breguet, perpétuée par le génie créatif de Daniel Roth et ses acolytes qui ont redonné un sens et une légitime à ces collections. Ici c’est une 3 aiguilles toute simple en or blanc; mais pourtant on y retrouve tout Breguet : les aiguilles pommes, les chiffres romains, les hanses droites, la carrure cannelée du boîtier et bien sûr : l’admirable guillochage. Ici, c’est un modèle extra plat (environ 5mm d’épaisseur), conjuguée à une taille de seulement 32.5mm qui passe à merveille sur presque n’importe quel poignet masculin selon moi (mais trop nombreux sont ceux qui s’y refusent, et j’ai tendance à dire - tant mieux !!!). Un bonheur d’élégance, passe partout et merveille de douceur tout en or massif.

Première montre automatique dont j'ai fait l'acquisition pour mes 25 ans, je recherchais alors une montre plutôt élégante et épurée. Alors que j'ignorais tout ou presque des codes et de la profondeur de l'horlogerie dans laquelle j'allais progressivement sombrer, cette Max Bill, et l'histoire de son designer éponyme m'avait attiré. Aujourd'hui, elle ne correspond plus vraiment à mes goûts avec sa très grande ouverture de cadran et l'absence totale de lunette. Pourtant je dois lui reconnaître des qualités d'élégance, de simplicité et d'extrême lisibilités avec ses aiguilles et index parfaitement alignés. Son mouvement robuste et basique, un 2824-2 fait le boulot mais on regrettera tout de même cette date fantôme lorsqu'on tire la couronne. Attention, une montre relativement fragile, un verre minéral que j'ai par 2 fois abimé, et une couronne (incroyable) qui m'est restée dans la main alors que je ne la tirais que très doucement comme à l'accoutumée.

Une configuration Or-Acier chez Rolex, c'est toujours un brin suranné, décadent voire vulgaire. Et pourtant, c'est précisément ce qui rend cette DateJust de 1983 aussi cool. Il est difficile de dire qu'elle est élégante et discrète, mais son diamètre de 36mm, son plexi, et ses 40 années durant lesquelles on l'a portée, la rendent bien plus facile à passer au poignet. Surtout, comment ne pas baver sur ce cadran noir et ses larges index en applique ? Un bijou iconique et une mécanique sans faille pour un style inimitable. Un dernier détail ? le guichet date "blanc" totalement patiné avec ses open 6 et 9.

On a tout dit, tout vu, tout redit et tout revu sur Rolex, a fortiori sur la Submariner. Et pourtant ! Celle-ci est une 14060M (4 lignes) dont j'ai fait l'acquisition il y a plus de deux 2 ans via le CDA. C'était ma première "folie" horlogère. Depuis mes goûts en matière de montres ont bien sûr beaucoup évolué : passé par Longines, Cartier, Patek Philippe, Omega, revenu 2 fois à Rolex (plus vintage), etc, rien n'y fait. Cette montre est tout simplement pour moi inégalable. Loin du bling bling de certains modèles Rolex qui brillent de 1000 feux (DateJust 41 lunettes cannelées et autres modèles céramiques ou bracelets polis miroirs), celle-ci est pour moi la quintessence de Rolex, avec suffisamment de modernité sur le confort et la robustesse à toute épreuve et la taille contenue et la lunette alu. Un défaut peut-être ? On voit trop de Submariner partout... que ce soit sur les réseaux, ou dans la rue/en terrasse de café : souvent dévoyée au poignet de costumes-cravates qui font souvent mauvais ménage avec l'essence de cette plongeuse sportive et tout-terrain. Dans ce cas, une recette simple : vous la laissez plus d'une semaine dans la boîte à montre et l'excitation revient au galop !