Discover the 8 watches in the DuFlow collection

L’Explorer, on l’aime ou on n’y prête aucune attention, c’est selon… Pour ma part, cette Explorer est une montre qui me parle depuis des années. Ici, il s’agit de la référence 124270, une version qui allie héritage et modernité. En effet, on retrouve le classique cadran noir profond , l’aiguille Mercedes et le fameux 3-6-9-triangle. Cette Rolex a su conserver des proportions « vintage » avec un diamètre historique de 36mm et un bracelet oyster brossé visuellement très réussi grâce à un « taper à l’ancienne» de 19 à 14 mm. Les fins maillons et une extension permettant de gagner facilement quelques millimètres en cas de grosses chaleurs rendent ce bracelet très confortable. Dépourvue de chanfrein, la boîte aux flans légèrement courbés est surmontée d’une lunette biseautée débordant légèrement sur le bracelet ce qui assure une belle présence à l’ensemble. La lisibilité de jour est excellente quelque soit l’angle de lecture notamment grâce aux index et aiguilles facettées; le luminova fait durer le plaisir tout au long de la nuit. Légère, fine et étanche, cette montre se porte facilement dans toutes les situations. Célébrant un moment marquant de mon existence, son nom résonne en moi et me rappelle tous les jours combien il est urgent d’explorer le reste de sa vie.

Furtive comme le S617 et aussi noire que le black pearl, cette 5303 a du charme. Son design atypique est inspiré de grandes réalisations (Seamaster 300), pourtant il semble unique. La finition est excellente. Le mouvement Soprod Newton est précis (-2 à -4s/j). Seul bémol, la manipulation de la couronne qui est perfectible

La Serica 4512 Commando ou comment rendre une « field watch » excitante! Il s’agit d’une montre discrète et efficace mais qui ne manque pas de caractère. Son boîtier est simplement brossé mais sa large lunette - brossée verticalement et dotée d’un chanfrein poli - donne de la prestance à cette montre aux dimensions très contenues (diamètre: 38 mm et corne-à-corne: 46mm). Simple, contrasté et symétrique, son cadran noir profond est une réussite. J’apprécie particulièrement la typologie adoptée, l’allongement des marqueurs à chaque heure et la déformation créée par le verre sapphire. Amateur d’aiguilles « broad arrow », celles de cette Serica sont brossées et généreusement emplies de Luminova assurant une lecture optimale quelque soit la luminosité. Le mécanisme Soprod P24 manuel qui anime cette montre est un modèle de précision. La couronne vissée de taille généreuse assure un remontage agréable et participe à l’étanchéité de la montre annoncée à 200m. J’associe naturellement cette 4512 à des NATO mais son bracelet d’origine de type bonklip est très confortable et permet de changer du registre militaire. Quel est le petit détail que je préfère sur cette montre? Sa lunette participe certainement au charme de cette pièce mais ce que je préfère c’est ce moment magique où l’aiguille acérée des minutes se superpose à l’aiguille des heures, l’ensemble prend alors la forme d’un avion de chasse qui me fait systématiquement rêver (voir la photo)! En 2023, Rambo partirait sûrement en mission avec une G-Shock mais elle n’aurait pas le charme de cette 4512 Commando!

Amateur de GMT et de montre « outil », je partais initialement sur une explorer II, j’ai d’ailleurs pu essayer la 226570 en même temps que la black bay pro (BB Pro)! Malgré la disponibilité de la Rolex, je n’ai eu d’yeux que pour la gardienne de la couronne. J’apprécie cette BB Pro en premier lieu pour sa lunette dont la finition satinée est de très belle facture. Cette lunette met en valeur un cadran mât oscillant entre gris anthracite et noir. Il fait ressortir des plots fait d’une sorte de céramique et des aiguilles snowflake bien intégrées. Évidemment, l’aiguille GMT jaune orangée dynamise le design sans trop en faire. La teinte crème des plots et des aiguilles apporte une touche légèrement vintage. La visibilité est excellente de jour et le luminova est surpuissant. Le tout est sublimé par un verre saphir bombé qui donne de belles distorsions. Le bracelet aurait été plus élégant sans ses rivets mais il est top confort! Le système d’ajustement « à la volée » du fermoir de cette BB pro est bluffant de simplicité et d’efficacité. D’ailleurs, moi qui aime changer régulièrement de bracelet, je ne l’ai jamais envisagé pour cette BB Pro. Ce n’est pas une montre fine, je vous l’accorde, mais au porté cela n’a rien de choquant notamment grâce à des proportions harmonieuses, un diamètre contenu de 39mm et une couronne signée surdimensionnée; enfin un poli miroir sur la tranche et de fins chanfreins finissent d’alléger l’ensemble. C’est une baroudeuse, elle aime les chemises militaires aux manches retroussées; rassurez vous, un simple maillot de bain lui suffit car elle apprécie aussi la baignade avec son étanchéité de 200m. Le calibre « true GMT » MT5652 (COSC) est très précis et facile d’utilisation. Au final, cette BB pro est une montre efficace et confortable qui me fait sourire chaque fois que je vois cette aiguille GMT réglée sur le fuseau horaire d’une ville où j’ai vécu tant de bons moments.

Voici une petite bombe de 1979: une Citizen Seven Star Quartz. La star ici, c’est surtout le cadran soleillé et fumé dont la couleur émeraude est tout simplement hypnotique. Le cadran est rehaussé par des index bi-ton légèrement surélevés donnant du relief à l’ensemble. Les aiguilles fines s’accordent parfaitement aux index. Signe d’un soucis du détail typiquement japonais, la trotteuse s’aligne parfaitement avec les sous index. Le boîtier typé 70s est de petite taille; c’est pourquoi, cette montre est surtout portée par ma femme qui a du troquer le bracelet d’origine - pourtant très confortable - pour un bracelet cuir à sa taille. Enfin, l’utilisation du Kanji fait de cette daydate une montre exotique pour nos contrées. Malgré son âge, cette petite Citizen est élégante et originale, vous l’aurez compris: on l’adore!

La gamme spirit avec guichet date à 3h ne me plaisait pas, mais cette version en 37mm, guichet a 6h, aux dimensions contenues a retenu mon attention dès sa sortie. J’ai choisi ce cadran soleillé champagne (soit disant pour femme) dont l’aspect varie du doré léger à l’argenté suivant la lumière. les finitions sont d’excellente facture, mélange d’acier brossé et de chanfrein poli, la couronne gravée contrôle un mouvement ETA A31.L11 certifié COSC. Montée sur un bracelet très confortable et équipé d’un système « quick release », elle parait sportive mais un changement de bracelet transforme la montre pour un rendu tantôt héritage tantôt habillé. Je diminue la note du rapport qualité prix suite à l’augmentation de 260€ en 6 mois ce qui est totalement injustifié!

La GW-5000U est dessinée dans l’esprit des premières G-Shock - c’est comme cela que je les apprécie - mais elle possède des caractéristiques modernes comme la recharge solaire ou le multi band. Version plus haut de gamme que les 5600, elle est made in japan; elle bénéficie d’une résine de belle qualité et d’un fond vissé très appréciable. Le fameux logo “shock resist” souligné de rouge lui donne ce petit côté rétro des premières g-shock. Le confort est au rendez-vous mais il vous faudra des ongles ou des doigts pointus pour manipuler les poussoirs. Le contraste est excellent (même avec des lunettes polarisantes) et l’éclairage par LED est très efficace. C’est une G-Shock de puriste qui m’accompagnera partout où les autres montres de ma collection ne pourront m’accompagner sans crainte.

Voici une montre sans prétention aucune, sauf celle de faire revivre la mémoire d’un être cher parti trop tôt! Ressuscitée après une redécouverte et un nettoyage, cette Nappey Besançon des années 80 en 33 mm est aminée par un mouvement quartz suisse et présente un look de Rolex oysterquartz. Généralement hostile au bi-ton, je suis pourtant séduit par ce modèle dont le plaquage or s’est patiné au point de disparaître par endroit. Qu’importe les points d’oxydation visible par-ci, par-là, car la forme acéré de son boîtier, son bracelet confortable et son cadran parfaitement conservé en font une montre vintage au look moderne. Je suis heureux que l’histoire de cette montre “pour homme” se poursuive la plupart du temps au poignet de mon épouse.